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Quel est le lien entre sport et bande dessinée japonaise ?
Aujourd'hui comme hier, le sport fascine. Mais les historiens nous expliquent que la puissance du sport ne se limite pas aux recettes, aux contrats et aux audiences. Le sportif a pu être au XXe siècle un outil politique, mais aussi le grand héros des spectateurs qui suivaient ses performances à la télévision. Inévitablement, des artistes se sont glissés parmi les curieux ou les pratiquants. Le Japon n'échappe pas à la règle et, au travers des échanges historiques tardifs, de l'occupation d'après-guerre et de la course économique de la seconde moitié du XXe siècle, le sport deviendra même un cas d'école en ce qui concerne ses influences culturelles. Le manga de sport, comme beaucoup d'autres, naît après la guerre et il n'arrêtera pas d'évoluer avec son temps : manga et société japonaise allant de pair, l'un se développera au rythme de l'autre. Dans cette longue période de transformation, le manga s'impose en effet au pays du Soleil levant comme un médium particulièrement efficace, accessible et populaire. Ainsi, des premiers combats d'Ashita no Joe aux matches millimétrés d'Eyeshield 21, le manga de sport a toujours su trouver son public et il constitue le reflet de l'histoire politique et économique du Japon.
Une étude passionnante de la mise en spectacle du sport au Japon !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Passionné de jeux vidéo et d'histoires en tout genre, et ce, depuis son plus jeune âge, Antony Teixeira, plus connu sous le pseudonyme de Rufio, découvre très tôt la bande dessinée japonaise en dévorant les oeuvres disponibles à sa bibliothèque de quartier. Après avoir obtenu son Master en Linguistique et Didactique, il décide de poursuivre ses projets sur Internet. Dans son émission KOMA disponible sur YouTube, il s'intéresse au manga à travers des problématiques techniques, mais aussi sociales, politiques et économiques. Le sport, ainsi que sa représentation visuelle et narrative, fait partie des sujets récurrents traités. -
Une des sagas les plus emblématiques de l'histoire du jeu vidéo.
Castlevania est devenue avec le temps un monument de l'histoire du jeu vidéo ayant réussi à s'adapter aux différentes époques grâce à ses créateurs polymorphes, dont Koji Igarashi. L'ouvrage Castlevania : Le Manuscrit Maudit est le seul livre traitant intégralement tous les épisodes de la saga. Il accorde en outre une place importante à la trilogie Lords Of Shadow, le reboot de la série réalisé par Mercury Steam. En effet, cette trilogie a marqué les joueurs et la presse en proposant des beat them all rivalisant avec la qualité de Devil May Cry et God Of War, tout en s'en démarquant dans l'ambiance et les ambitions narratives. La figure de Dracula est indissociable de la franchise Castlevania, à la fois ennemi héréditaire de la famille Belmont, père absent ou amant éperdu, Dracula synthétise toutes les évolutions et les différentes remises en question de la licence.
Découvrez le seul ouvrage traitant de l'intégralité des épisodes de la saga monument de l'histoire des jeux vidéos !
EXTRAIT
Se diversifier n'est pas une mince affaire, Konami l'a probablement compris, avec la plupart des offres proposées aux joueurs de tous bords. Hormis les pachislots, le très joyeux Kid Dracula et la série animée, les produits dérivés proposés n'ont jamais autant satisfait que les jeux d'action et de plates-formes de la série originale. Baston, jeu de réflexion, tentative de Rogue-like : à chaque spin-off, le sourire finit par laisser place à un certain agacement - signe qu'il est préférable de rester boxer dans sa catégorie, peut-être ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Gianni Molinari est journaliste pour le magazine Game Blog. Adi Shankar est le créateur de l'anime Castlevania. -
Resident Evil : des zombies et des hommes
Nicolas Courcier, Mehdi El kanafi, Bruno Provezza
- Third Editions
- 7 Février 2018
- 9782377840236
Les coulisses de développement, le gameplay, le scénario, l'univers : plus de 200 pages pour tout savoir sur Resident Evil !
La figure du mort-vivant fascine la littérature depuis près de deux siècles. Le plus emblématique de ses représentants, le zombie, est aujourd'hui plus que jamais au coeur de la pop culture... La Nuit des morts-vivants, 28 Jours plus tard, Shaun of the Dead, The Walking Dead : au cinéma, à la télé comme en bande dessinée, difficile d'échapper à ces créatures avides de chair humaine. Le jeu vidéo n'est évidemment pas en reste, auquel on doit l'initiateur d'un véritable renouveau de l'horreur, la série Resident Evil.
Pénétrez les bas-fonds de Raccoon City à la rencontre des héros ayant combattu la maléfique multinationale Umbrella. Découvrez la genèse de chaque épisode et le portrait de ses créateurs, l'analyse de leurs inspirations comme des évolutions de gameplay.
Replongez au coeur de cette grande saga de Capcom !
EXTRAIT
C'est en 1979 que Kenzô Tsujimoto décide de prendre en main son avenir. Le 30 mai de cette même année, il décide de créer sa propre société, spécialisée dans la production et la distribution de jeux électroniques. IRM Corporation est née. Dès 1981, la filiale Japan Capsule Computer est mise sur pied. Trois années plus tard, cette division se substitue à la maison mère et devient « Capcom », contraction du nom original (Capsule Computer). Basée à Ôsaka, la société va vite se spécialiser dans le jeu vidéo et commencer par proposer des titres destinés surtout au marché de l'arcade, au Commodore et à la NES de Nintendo. Le premier jeu de la firme est un shoot them up s'intitulant Vulgus, qui débarque dans les salles enfumées en 1984. Ce premier essai, bien que peu reluisant, ouvre les portes du succès à la société de Tsujimoto, aujourd'hui encore PDG de l'entreprise. L'année 1984 voit se produire un second événement décisif pour l'avenir de Capcom. Remercié par le voisin Konami, le jeune Yoshiki Okamoto vient grossir les rangs de l'éditeur d'Ôsaka. Le premier jeu qu'il signera chez son nouvel employeur sera 1942, shoot them up à défilement vertical qui marquera les esprits.
À PROPOS DES AUTEURS
Passionné depuis l'enfance par la presse papier, Mehdi El Kanafi n'a pas tardé à lancer avec Nicolas Courcier son premier magazine, Console Syndrome, au cours de l'année 2004. Après cinq numéros à la distribution limitée à la région toulousaine, il décide de créer avec Nicolas une maison d'édition du même nom. Un an plus tard, la petite entreprise sera rachetée par Pix'n Love, éditeur leader sur le marché des ouvrages consacrés au médium du jeu vidéo. Depuis 2015, il poursuit sa démarche éditoriale articulée autour de l'analyse des grandes sagas du jeu vidéo au sein de la nouvelle maison d'édition cofondée avec Nicolas : Third.
Féru de jeux vidéo et de cinéma fantastique depuis sa plus tendre enfance, Bruno Provezza a occupé de 2002 à 2006 la fonction de rédacteur en chef du site officiel du magazine Mad Movies, avant d'intégrer la rédaction du mensuel papier. Il y a également dirigé le numéro hors série consacré aux jeux vidéo. Collaborateur de Gameblog.fr de 2008 à 2014, il oeuvre par ailleurs en qualité de traducteur pour le compte des éditions Flammarion et Pix'n Love. -
Le douzième opus d'une série unique sur les plus novateurs des jeux vidéos !
Portal n'est pas un jeu comme les autres. Suivi en 2011 d'un second volet qui a répondu honorablement aux attentes portées sur lui, Portal s'est installé comme une licence respectée et aimée des joueurs et joueuses. Son unicité, son humour et son gameplay ont participé à lui offrir une aura s'étendant au-delà du monde vidéoludique, intégrant la sphère culturelle avec des mèmes mondialement connus comme « The cake is a lie. ». Ce livre revient sur la création des deux épisodes, détaillant le processus créatif et les aléas par lesquels sont passées les équipes de Valve pour concevoir ces puzzle-games en vue à la première personne. Il raconte aussi l'histoire, pas toujours explicite, qui se cache derrière cet incroyable diptyque, avant d'analyser quelques-uns des éléments pouvant expliquer le fort succès critique des jeux auprès de la presse spécialisée comme des joueurs.
Plongez-vous dans la génèse d'un classique du jeu vidéo, acclamé pour son originalité, son gameplay unique et l'humour noir omniprésent dans son intrigue. -
Ludothèque n°1 : Eternal Darkness : Sanity's Requiem
Nicolas Courcier, Mehdi El kanafi, Thomas Bouissaguet
- Third Editions
- 17 Octobre 2017
- 9782377840151
Le premier opus d'une série unique sur les plus novateurs des jeux vidéos !
Le premier numéro de notre collection Ludothèque est consacré à Eternal Darkness : Sanity's Requiem, titre culte de la GameCube, sorti en 2002. Le contenu s'intéresse à la création du titre de Silicon Knights, revient sur ses inspirations (Edgar Allan Poe, H. P. Lovecraft, etc.), son univers, son scénario et son gameplay.
L'histoire de la création d'un jeu culte : ses sources d'inspirations, les fils rouges de son scénario et les figures littéraires qui l'influencent.
EXTRAIT
D'après Denis Dyack, c'est vraiment Resident Evil 2 qui lui a inspiré Eternal Darkness. Pas nécessairement pour son action se déroulant dans un lieu clos, ni même son thème horrifique, comme on pourrait le supposer, mais avant tout pour son système de narration en double point de vue. Sa crainte était justement la comparaison possible avec un jeu auquel il sentait qu'il ne pourrait rien apporter. Son but ? Proposer une expérience unique, qui possède ses propres atouts face à un titre d'exception présentant une aventure similaire. Bref, quelque chose de nouveau. Si, dans un survival horror, le but du joueur est généralement de se rendre le plus rapidement possible vers la sortie, Dyack explique qu'ici, il entend bien privilégier le sentiment d'exploration. L'idée était donc d'adopter une approche narrative innovante, et de l'appliquer à un univers différent, en l'occurrence, ici, celui de H.P. Lovecraft (les Grands Anciens, ces créatures malfaisantes), de Michael Moorcock (avec ses univers parallèles, et ses champions qui interagissent à travers le temps) et enfin Edgar Allan Poe (avec ses héros dérivant lentement vers la folie).
À PROPOS DES AUTEURS
Passionné depuis l'enfance par la presse papier, Nicolas Courcier n'a pas tardé à lancer avec Mehdi El Kanafi son premier magazine, Console Syndrome, au cours de l'année 2004. Après cinq numéros à la distribution limitée à la région toulousaine, il décide de créer avec Mehdi une maison d'édition du même nom. Un an plus tard, la petite entreprise sera rachetée par Pix'n Love, éditeur leader sur le marché des ouvrages consacrés au médium du jeu vidéo. Au cours de ces quatre années dans le monde de l'édition, Nicolas et Mehdi auront édité plus de vingt ouvrages consacrés à des séries phares, dont ils auront eux-mêmes corédigés un grand nombre : Zelda. Chroniques d'une saga légendaire, Metal Gear Solid: Une oeuvre culte de Hideo Kojima et La Légende Final Fantasy VII et IX. Depuis 2015, ils poursuivent leur démarche éditoriale articulée autour de l'analyse des grandes sagas du jeu vidéo au sein de la nouvelle maison d'édition cofondée: Third.
Thomas Bouissaguet : « Cartapouille, es-tu fou mon pauvre vieux ? Tu crois vraiment que tu pourras sacrifier au sacro-saint exercice de l'auto-présentation ? Toi aussi t'écris dans l'écurie Third, alors tu vas me faire le plaisir de te présenter comme tout le monde. Tu vas me parler de tes passions, comme le titane ou les objets garantis à vie, ou encore ces chapeaux que tu t'évertues à porter malgré l'avènement de l'âge de la casquette. Tu vas me dire un peu le parcours qui t'as amené ici, ton obscure école de journalisme et les papiers que tu as rédigés un peu partout. Sur les jeux vidéo bien sûr, on se fiche que tu interviewes de vieux anglais qui chantent pour retrouver leur virilité, t'es pas dans le ton là. Comment ? Ah voilà, avoir écrit dans L'Année Jeu Vidéo : 1998 et dans le Ludothèque : Eternal Darkness, ça c'est bien. Tu vois, quand tu veux, que tu peux arrêter de faire ton intéressant pour rien. Et cesse de faire ce regard dédaigneux, tu ne trompes personne, retourne à ton clavier mécanique. Sale hipster. » -
Le quatrième opus d'une série unique sur les plus novateurs des jeux vidéos !
Le quatrième numéro de Ludothèque s'intéresse au jeu culte de Michel Ancel et Ubisoft : Beyond Good & Evil. Mélange de genres (action, infiltration, photographie), ce précurseur du monde ouvert a marqué les joueurs par sa variété, son propos et son héroïne, la journaliste Jade.
Découvrez l'analyse de ce jeu d'anthologie qui défie toute catégorisation de genre, son histoire ambitieuse, ses personnages originaux et son focus novateur sur la photographie.
EXTRAIT
Au cours du développement de Rayman 2, Ancel se souvient qu'un bug permettait de voler au dessus de l'océan et de voyager à travers toute la carte du jeu. Lors d'une interview parue sur le site officiel et traduite via le site BGEmyth.net, il précise : « Nous avons alors commencé à imaginer un jeu qui donnerait une réelle sensation de liberté. » Très compliquée, la genèse du titre passe par de multiples phases pendant les quatre ans que dure le développement. Le scénariste Jacques Exertier confirme qu'à l'origine, « Michel Ancel voulait effectivement procurer une impression de liberté d'action dans un univers vaste. Mais rapidement, nous nous sommes rendus compte qu'il fallait mettre en place un ping-pong permanent entre game design et scénario, ce qui impliquait de nombreuses réécritures ».
« Si on se marre en faisant le jeu, c'est forcément bon signe ! », déclarait Ancel durant le développement du premier Rayman au cours de l'été 1994. Pas sûr qu'il puisse ressortir cette phrase à nouveau au cours de la mise en chantier de BGE tant les obstacles à sa création se succèdent rapidement. Il faut rappeler que quasiment la moitié du staff préfère abandonner le projet, effrayé par sa grandeur. Il est toujours ardu d'imaginer un jeu complet alors qu'il n'existe qu'au stade de prototype, et la vision du créateur n'est pas forcément facile à transmettre avec des mots pour que les membres de l'équipe comprennent dans quelle direction aller. Dans sa biographie écrite par Daniel Ichbiah, Michel Ancel confesse : « C'était assez dur à encaisser sur le plan personnel car il y avait parmi eux un grand nombre de gens que j'avais embauchés et formés. Mais avec le recul, je peux comprendre qu'ils n'aient pas bien appréhendé le projet. J'avais ma part de responsabilité. Lorsqu'on n'a jamais réalisé un tel jeu, il est difficile de comprendre où il commence et où il se termine. »
À PROPOS DE L'AUTEUR
Michaël Guarné pousse son premier cri en 1982, l'année de la sortie de la bobine Blade Runner mais aussi du tube Billy Jean. Depuis, il se passionne pour la musique en tapant sur des fûts, mais également pour l'écriture sur le jeu vidéo. On le retrouve occasionnellement sur le site Gamekult.com ainsi que via diverses publications d'éditeurs spécialisés comme Pix'n Love et, bien entendu, Third Éditions. -
Ludothèque n°2 : Fear Effect
Nicolas Courcier, Mehdi El kanafi
- Third Editions
- 17 Octobre 2017
- 9782377840168
Le deuxième opus d'une série unique sur les plus novateurs des jeux vidéos !
Le second numéro de notre collection Ludothèque est consacré aux deux opus de la saga Fear Effect, série culte de la PlayStation, sorti en 2000. Le contenu s'intéresse à la création du titre de Kronos, revient sur son scénario inspiré, mélant mythologie chinoise et cyberpunk, son univers et son gameplay.
Retrouvez l'histoire de cette saga culte, mélange explosif entre cinéma et jeu vidéo, folklore chinois et cyberpunk.
EXTRAIT
Le grand projet
Des mots de Stan Liu, il avait « le concept de Fear Effect en tête depuis de longues années ». Pour autant, il lui a fallu attendre de réussir à monter l'équipe parfaite pour s'attaquer à cette tâche monumentale ! Le cachet si spécifique du titre, cette hybridation originale entre cinéma et jeu vidéo, vient de la passion de Stan Liu pour ces deux médias. Son background culturel lui a donné envie de cette union. Il s'est confié au site gamecritics : « Je n'en pouvais plus de ces situations illogiques, de ces intrigues convenues, ces doublages épouvantables de personnages que l'on voit dans beaucoup de jeux. Je voulais jouer à un titre fait pour les adultes. Je voulais un vrai film interactif, dans le sens noble du terme. Je sais que de nos jours (NDLA : L'interview date du mois d'avril 2001, néanmoins c'est une constatation toujours valable aujourd'hui.) il est extrêmement dangereux de mettre les mots "film" et "interactif" dans la même phrase, surtout en présence d'un éditeur. » On en rit aujourd'hui mais, déjà, Stan Liu parle d'émotion : « Je voulais en définitive que Fear Effect provoque des émotions chez le joueur. Qu'il le fasse rire, pleurer et crier ! Je ne voulais pas d'un titre qui s'intéresse à combien de zombies j'ai tué en trois heures ou du quand j'atteindrai la dernière upgrade d'arme. Pour parvenir à ce but, je me suis rendu compte que l'approche fondamentale dans la conception de Fear Effect devait être diamétralement opposée de celle employée pour les jeux traditionnels. Nous avons pris toutes les limitations sur ce que doit être un jeu pour les balancer par la fenêtre ! Nous pensions que ce n'était pas grave si on reprenait le contrôle du jeu des mains du joueur pour mettre en avant l'histoire, et vice versa. Que ce n'était pas grave de lui imposer le personnage qu'il allait incarner à chaque moment. Que ce n'était pas grave si la barre de vie n'apparaissait pas à l'écran. Pas grave, enfin, de ne pas avoir un inventaire qui met en pause le jeu, car cela aurait brisé la suspension d'incrédulité (NDLA : Notion qui désigne la propension d'un joueur à croire en ce qu'un jeu vidéo lui raconte. C'est une notion aussi valable dans toutes sortes de fictions, comme dans le cinéma.), car cela ne se passe pas comme ça dans la vie ! »
À PROPOS DE L'AUTEUR
Passionné depuis l'enfance par la presse papier, Nicolas Courcier n'a pas tardé à lancer avec Mehdi El Kanafi son premier magazine, Console Syndrome, au cours de l'année 2004. Après cinq numéros à la distribution limitée à la région toulousaine, il décide de créer avec Mehdi une maison d'édition du même nom. Un an plus tard, la petite entreprise sera rachetée par Pix'n Love, éditeur leader sur le marché des ouvrages consacrés au médium du jeu vidéo. Au cours de ces quatre années dans le monde de l'édition, Nicolas et Mehdi auront édité plus de vingt ouvrages consacrés à des séries phares, dont ils auront eux-mêmes corédigés un grand nombre : Zelda. Chroniques d'une saga légendaire, Metal Gear Solid: Une oeuvre culte de Hideo Kojima et La Légende Final Fantasy VII et IX. Depuis 2015, ils poursuivent leur démarche éditoriale articulée autour de l'analyse des grandes sagas du jeu vidéo au sein de la nouvelle maison d'édition cofondée: Third. -
Le troisième opus d'une série unique sur les plus novateurs des jeux vidéos !
Le troisième numéro de notre collection Ludothèque est consacré aux diptyques Digital Devil Saga, spin-off de la série Shin Megami Tensei. Le contenu s'intéresse à la création des deux jeux, revient sur son scénario, mêlant mythologie hindoue et cyberpunk, son univers et son gameplay.
Plongez-vous dans l'histoire de la naissance d'une saga de référence, mêlant dans un Tokyo post-apocalyptique, des personnages d'hommes et de démons inspirés de la mythologie hindoue.
EXTRAIT
Megami Tensei (MegaTen) est sans conteste l'une des séries les plus anciennes et singulières de l'histoire du J-RPG. Sorti un an après Dragon Quest et la même année que Final Fantasy, Digital Devil Story : Megami Tensei a marqué le début d'une longue histoire pour la société Atlus. Malgré des ventes dérisoires par rapport à celles des deux géants Square et Enix, la Saga est parvenue à acquérir un remarquable succès d'estime et à survivre au passage à la HD grâce à la passion et au travail de ses créateurs. Née d'une volonté de se démarquer et de proposer une alternative aux J-RPG orientés fantasy de l'époque, MegaTen a constamment fait preuve d'un esprit rebelle que les employés du studio ont su ne pas (trop) dénaturer au fil des générations.
Parmi ses spin-offs, Shin Megami Tensei : Digital Devil Saga, un diptyque injustement méconnu sorti chez nous sur PS2 en 2006 et 2007. Peu de joueurs s'y étant essayés en sont sortis indemnes, notamment en raison d'un univers et d'une histoire de qualité exceptionnelle qui s'articulent autour d'un background culturel vertigineux de manière cohérente et maîtrisée. Bien que principalement basé sur l'hindouisme, son scénario propose un syncrétisme comme seuls les Japonais savent (bien) le faire en allant également piocher dans le mysticisme quantique et l'anthropologie balzacienne.
À PROPOS DE L'AUTEUR
C'est en explorant le monde de Super Metroid à l'âge de sept ans que Ludovic Castro se retrouve pour la première fois subjugué par un univers de jeu vidéo. Grand fan de RPG japonais, il se passionnera par la suite pour les dossiers de fond traitant de ses jeux favoris dans le magazine Gameplay RPG. Aujourd'hui docteur en chimie théorique, il parvient parfois à trouver assez de temps libre pour écrire à son tour sur sa série fétiche, Megami Tensei. -
Le cinquième opus d'une série unique sur les plus novateurs des jeux vidéos !
Lorsque l'on évoque Rez, toutes sortes d'idées viennent en tête : un jeu inclassable en avance sur son temps, un rail shooter musical, ou encore le nom de son créateur, Tetsuya Mizuguchi. Pour ce dernier, on peut parler de « père », tant Mizuguchi entretient un rapport passionnel avec le jeu vidéo et ses créations. Et comme un enfant, Rez ne cesse de grandir et d'évoluer.
Plongez-vous dans les mystères de ce jeu incroyablement visuel, dédié au peintre Kandinsky en hommage à la synesthésie de ces oeuvres, fourmillant de symboles aux civilisations antiques et d'images millénaires évoquant les secrets de la création et l'évolution.
EXTRAIT
Répondant à divers noms de code durant son élaboration (K-Project en référence à Kandinsky, Project Eden, Vibes), la production de Rez sur Dreamcast (déjà en gestation depuis quelques mois et qui durera en tout trois ans) est officiellement lancée. L'équipe d'UGA est éclectique et fraîche. Mizuguchi réunit novices et staff expérimenté. D'un côté, un VJ (video jockey) aimant clubber et n'ayant jamais élaboré de jeu vidéo, Jun Kobayashi, est propulsé réalisateur. De l'autre, des anciens de la récemment dissoute Team Andromeda (à l'origine de la saga Panzer Dragoon) prennent place. Parmi les techniciens et les designers, l'Américain Jake Kazdal fait partie de l'équipe. Il est le premier artiste gaijin (un « étranger ») engagé au Japon chez SEGA. L'ambiance est bonne, la moyenne d'âge oscille entre les vingt-cinq et trente-cinq ans. Mizuguchi sait ce qu'il veut : reproduire les sentiments éprouvés lors de ses parties de Xevious, de Xenon 2 et de sa révélation à Zurich. Il souhaite marier le jeu et la musique, plus encore que dans Space Channel 5. Cette fois-ci, le joueur pourra créer sa propre mélodie grâce aux bruitages provoqués en touchant les ennemis. Le jeu doit permettre de goûter à la synesthésie, en mélangeant les sens, en associant les sons et les couleurs. Le rythme est censé mener à la transe, à partir du fameux principe d'action-réaction, base de l'interactivité du jeu vidéo.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Adepte de pseudonymes multiples, Vivi aime rester mystérieuse. Elle participe à l'aventure Console Syndrome en écrivant des articles divers et variés sur feu le site du même nom. Toujours curieuse de jeux obscurs ou oubliés, un brin monomaniaque, elle préfère largement rédiger de nouveaux papiers pour Third Editions à écrire sa bio ! Ben oui, c'est plus intéressant ! -
Ludothèque n°6 : Snatcher & Policenauts
Mehdi Debbabi-Zourgani
- Third Editions
- 10 Août 2018
- 9782377840540
Le sixième opus d'une série unique sur les plus novateurs des jeux vidéos !
Le célèbre game designer japonais Hideo Kojima est aujourd'hui mondialement connu pour être le maitre d'oeuvre de la saga Metal Gear Solid. Pourtant, avant que sa série décolle et n'acquiert son aura internationale, il travaillait sur des jeux originaux et très scénarisés : Snatcher et Policenauts.
Découvrez l'histoire de deux jeux conçus par le génial Hideo Kojima, devenus incontournables au Japon mais restés longtemps méconnus en Occident.
EXTRAIT
Les premières versions de Snatcher parues à quelques semaines d'intervalle, d'abord sur NEC PC-8801 puis sur MSX, au Japon uniquement, ont été développées par une petite équipe d'une dizaine de personnes, surnommée « Team METALSLAVE » et menée par Naoki Matsui (Nemesis, TMNT : Fall of the Foot Clan), sur un concept et un scénario de Hideo Kojima, qui venait alors de terminer son premier gros projet, Metal Gear (1987). Pensé comme un visual novel, donc un jeu d'aventure textuel, Snatcher est avant tout pétri des multiples inspirations cinématographiques de son auteur.
Nous l'avons déjà mentionné, Snatcher connaîtra diverses versions par la suite, et voici justement une réalité surprenante : le jeu, tel que les joueurs japonais l'ont découvert pour la première fois, était inachevé ! Cet état de fait s'explique par plusieurs facteurs. Les versions MSX2 et PC88 s'achevaient en effet à l'acte 2 du jeu, sur une fin on ne peut plus ouverte1 ! Il faudra attendre la version PC Engine, Snatcher CD-ROMantic, dirigée par Hideo Kojima et sortie en 1992, soit quatre ans plus tard, pour découvrir une conclusion digne de ce nom dans un troisième et ultime acte. La raison de cette amputation évoquée plus haut était le manque de mémoire des consoles de l'époque. Mais même cette difficulté surmontée, il faut savoir que Kojima prévoyait initialement six actes à son aventure !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Auteur d'ouvrages sur les jeux vidéo. Entre deux livres, Medhi Debbabi-Zourgani travaille en freelance en tant qu'enseignant en game design et continue de taquiner le clavier pour écrire des formats textes comme vidéo (Animeland, Gamekult). Il est le coauteur de la biographie officielle de Suda51, parue aux éditions Pix'n Love. Il est également connu sous le nom de « Mehdi Deez » sur la scène du podcast avec Deez Podcasts, qui a rejoint le réseau Nesblog et qui produit des émissions traitant de la culture pop (BD, jeu vidéo, cinéma, musique, catch...), comme Je Game Moi Non Plus. -
Près de vingt-cinq ans après sa sortie, Grandia reste une référence émouvante pour de nombreux joueurs des années 1990 - un condensé coloré de ces souvenirs nostalgiques de l'insouciance enfantine. Ce jeu vidéo de rôle japonais représente un prolongement exemplaire des oeuvres narratives plus anciennes, dont il reprend codes et schémas, pour en créer plus qu'un simple ersatz. Une invitation au voyage, une ode à l'aventure.