Filtrer
Éditeurs
Langues
Formats
Guerin édition
-
Le K2 attire les fous et les purs.Fous ceux qui montent, purs ceux qui meurent ? Sept enquêtes de Charlie Buffet, sept manières de parler de ce que contient l'âme humaine. Seul un auteur alpiniste pouvait raconter ainsi ces destins d'exception.
On a appelé "K2" la montagne des montagnes. C'est une pyramide de 5 km de large et 3,5 de haut, une masse de gneiss, de schistes et de granit équivalente à 37 Cervin, flanquée à l'ouest d'un pyramidion blanc : l'Angélus.
Il faut imaginer son sommet non comme un lieu physique, point de rencontre de cinq arêtes montant de la Chine et du Pakistan mais comme une bulle. Un espace de non-vie aux confins de la stratosphère où l'air pèse trois fois moins qu'au niveau de la mer, où le vent frappe avec la violence du jet-stream.
Tous les alpinistes qui, plus tard, parviendront à en redescendre exprimeront à leur manière cette sensation que nulle montagne au monde, pas même l'Everest, ne procure avec cette intensité. -
La Trace de l'Ange - La vie de Marco Siffredi
Antoine Chandellier
- Guerin édition
- Petite Collection Guerin
- 12 Janvier 2017
- 9782352210849
Le jeune Siffredi dévale le mont Blanc par ses faces nord. À 23 ans, il s'envole vers le couloir Norton de l'Everest qu'il est le premier à descendre en surf. Il tentera l'impossible Hornbein. Son talent, son charme, sa trace ne s'effaceront pas.
Né au pied du mont Blanc, le jeune Siffredi le dévale très vite, par ses faces nord. À 23 ans, il s'envole vers le couloir Norton de l'Everest qu'il est le premier à descendre en surf. Mais il veut y trouver une ligne plus belle...
Il a la fièvre, et le lecteur des fourmis dans les jambes. Cet enfant terrible, devenu alpiniste et himalayiste, juste "pour le plaisir de descendre" a défié la gravité de la physique et le sérieux des hommes avec grâce. -
Que cherchent-ils, ces défoncés de l'effort ? Nathalie Lamoureux, journaliste au Point, elle-même gagnée par la folie de la course à pied, le trail, l'ultrafond... tente de répondre à cette question à travers son propre parcours et les personnages qu'elle croque au passage, avec humour.
Ils sont des milliers. On les croise sur les chemins, ils courent dans le vent ou la tempête pendant des heures, des jours, sur des pistes, des pierriers, du sable ou des glaciers. Ils bouclent le Tour du Mont-Blanc, celui des Annapurnas ou la Diagonale des Fous en quelques jours, accomplissent des prouesses pour le seul plaisir de se dépasser.
Que cherchent-ils, ces défoncés de l'effort ?
Nathalie Lamoureux, elle-même gagnée par la folie de l'extrême, tente de répondre à ces questions en racontant son parcours personnel. Son témoignage, nourri de portraits, d'anecdotes, d'aventures et de réflexions, dessine un monde qui possède ses codes (le sens de l'amitié), ses techniques (le sens de l'itinéraire), et ses stars (le sens de l'humour). Un monde où toutes les émotions se jouent dans l'effort : souffrance, doute, bonheur, extase...
Un monde où courir, c'est vivre. -
Une semaine de vacances
Jean-marc Aubry
- Guerin édition
- Petite Collection Guerin
- 12 Janvier 2017
- 9782352210696
Voici un petit traité d'ethnologie sur le thème : "En rando, l'enfer, c'est les autres". Bref, la vie de tous les jours pour un accompagnateur en montagne, avec les gens de tous les jours. À lire absolument avant de partir en randonnée !
"Ah ! les arrivées sous la flotte ! Vous venez déjà de passer le col du Lautaret à trente à l'heure à cause d'un brouillard surréaliste et vous arrivez sur Briançon sous une pluie torrentielle, laissant à peine entrevoir les panneaux à l'entrée de la ville : Briançon, plus haute ville d'Europe, Briançon, trois cents jours de soleil par an. Et il a bien fallu qu'on soit dans les soixante-cinq autres.'
La nature à laquelle s'attache Jean-Marc Aubry, accompagnateur en montagne, est vivante, frémissante, fragile, susceptible, un rien grognon... Et surtout humaine ! Et quel échantillon ! Quel concentré d'humanité que ce petit groupe qui va se promener dans l'alpe : pataugas, chaussettes anti-ampoules, sacs à dos, génépi, coeurs brisés et ego chiffonnés ! Voilà un petit traité d'ethnologie, sur le thème : "En rando, l'enfer, c'est les autres.'
Bref, la vie de tous les jours, avec les gens de tous les jours (pas vous, les autres !) -
Grand Dictionnaire d'Alpinisme illustré
Dominique Potard
- Guerin édition
- 12 Janvier 2017
- 9782352211075
L'alpiniste à la recherche du sens véritable des choses se promènera dans les définitions de physique, de philosophie, le livre du Cirque, le livre des Confitures, etc.
Bientôt, on dira "Le Potard" comme on disait Le Larousse ou Le Robert.
Le "Potard" est un dictionnaire des termes d'alpinisme. Et même un concentré de dictionnaires puisqu'il n'hésite pas, pour être plus près de la vérité, à puiser dans tous les autres.
L'alpiniste, sérieux, à la recherche du sens véritable des choses, se promènera dans le dictionnaire de physique, de philosophie, le grand livre du cirque, de la prestidigitation, le livre des noeuds... et plongera même, sans s'en apercevoir, un doigt dans le livre des confitures. -
L'invention du bivouac, la compréhension des avalanches, le contrôle progressif du vertige dès le XVI e siècle, des portraits comme ceux de Tita Piaz ou Comici... L'éventail des sujets est large. Le lecteur averti traverse les Alpes avec une grande curiosité, à la manière de Gilles Modica.
L'alpinisme, c'est l'approche et l'exploration des Alpes, la conquête de ses cols, crêtes et sommets en toutes saisons. C'est aussi le frisson du vertige, la tentation du vertige, la jouissance du vertige, la conjuration du vertige. Pente de l'imagination, défaillance qui paralyse, le vertige est le thème dominant d'une littérature de témoignages qui commence dès la fin du XVIIIe siècle. Oberman, le héros autobiographique de Senancour, jouit déjà de sa frayeur et de son isolement dans un récit d'ascension vers la dent du Midi (1789).
Il faut aller aux sources, et c'est ce que Gilles Modica a fait pour écrire ces chroniques sur les rêveurs des Alpes, tous saisis par la beauté d'un univers de cimes où ils ont suspendu leur vie avec plus ou moins de bonheur. Même Ruskin, contemplatif pur, marche au plus près des Aiguilles de Chamonix. L'alpinisme, c'est la dalle du bivouac et la surprise d'un réveil à l'âge de pierre, les yeux sur la Grande Ourse. L'alpinisme, c'est le rêve de l'escalade et la rage de l'escalade. L'alpinisme, c'est ce désir de chanter qui monte aux lèvres d'un Comici lorsqu'il grimpe en solo intégral dans la face nord de la Cima Grande. L'alpinisme, c'est l'allégresse d'un homme qui a oublié sa peur et son vertige dans l'aisance de ses gestes. -
Aucun drame ne viendra assombrir ce récit tout empreint de délicatesse, d'émotion et d'humour. Stéphanie Bodet sait aussi aiguiser sa plume lorsqu'il s'agit d'évoquer les tensions et les dangers qui menacent la petite troupe de grimpeurs.
L'incroyable ascension d'un mur de presque 1 000 mètres sous les embruns de la plus haute chute d'eau de la planète. Une aventure hors norme vécue par une poignée de grimpeurs peu enclins au vertige. Pourtant, aucun drame ne viendra assombrir ce récit tout empreint de délicatesse, d'émotion et d'humour.
Stéphanie Bodet sait aussi aiguiser sa plume lorsqu'il s'agit d'évoquer les tensions et les dangers qui menacent la petite troupe de grimpeurs.
Certains livres enchantent les lecteurs et consacrent leurs auteurs, celui-ci est l'un d'eux. -
Flemattissime - Des Pyrénées aux Alpes
Robert Flematti
- Guerin édition
- Petite Collection Guerin
- 12 Janvier 2017
- 9782352211648
On connaît Robert Flematti pour ses grandes ascensions hivernales. On connaissait moins son incroyable destinée, celle qui conduisit en France le petit Italien à travers les Alpes, bravant les montagnes en tenant la main de sa maman.
Ce Rital des Pyrénées, devenu guide à Chamonix, enchaîne les premières et les blagues avec la même désinvolture.
Il a couru la montagne, traqué les chamois, escaladé les rochers, grimpé comme un chat, empoché des premières sur toutes les montagnes du monde, et savouré surtout le
farniente après l'effort. -
Miss Isabella Straton n'avait pas froid aux yeux, mais il lui est arrivé d'avoir froid aux mains. En particulier ce 31 janvier 1876, journée claire et ventée sur les pentes du mont Blanc...
Sous le titre qu'il a choisi pour raconter les amours et les aventures d'une riche Anglaise et de son guide paysan d'Argentière,
Amours scandaleuses au mont Blanc, Marcel Pérès a ajouté : "Un vrai roman des neiges". Tellement vraie et tellement romanesque, cette "union impossible", que Roger Frison-Roche, qui avait écrit la "nécro" de Jean Charlet en 1925 pour le
Savoyard de Paris, s'en est inspiré pour écrire
La grande crevasse.
Marcel Pérès, lui, est tombé amoureux de la vallée de Chamonix et s'est passionné pour les cordées franco-anglaises qui ont marqué l'âge d'or de l'alpinisme.
Après Michel Croz et Edward Whymper, solides athlètes de l'alpe déjà célébrés dans
La cordée royale, Marcel Pérès a craqué pour ce couple d'amoureux, pour le fin et délicat "Petit Jean" et pour Isabella Straton, femme libre et fière qui a joué son bonheur contre le regard des autres.
Et qui a gagné. -
Pour la première fois traduit en français. Ueli Steck est un phénomène. Sa conception originale de la pratique de la montagne, fondée sur la progression, la performance sportive, l'a propulsé au rang de "grimpeur le plus rapide du monde". L'Eiger en 2 heures 47 minutes. Une face nord qui avait été réalisée, en 1938, en 4 jours...
Sept heures qui ont changé ma vie.
Ueli Steck est un alpiniste hors norme.
Sa réalisation la plus spectaculaire jusqu'à aujourd'hui, la trilogie express des trois grandes faces nord classiques : c'est-à-dire l'Eiger, les Grandes Jorasses et le Cervin.
Où réside l'attrait de cette rapidité dans les parcours glaciaires et rocheux ? Qu'est-ce qui pousse le jeune grimpeur suisse à continuer à développer cette entreprise audacieuse ?
Dans ses récits saisissants et ses conversations personnelles avec les alpinistes légendaires, Walter Bonatti, Reinhold Messner et Christophe Profit,
Ueli Steck nous ouvre le monde fascinant de ses exploits exceptionnels.
Ueli Steck, disparu en montagne en 2017, lève dans cet ouvrage le voile sur ses exploits. -
Nathalie Lamoureux, journaliste et auteur qui a déjà conquis ses lecteurs avec Courir de plaisir, s'intéresse maintenant à ceux que l'Everest fascine. Comme toujours, elle mouille sa chemise et se lance à l'assaut du géant de la planète...
L'Everest déchaîne les passions. La montagne fascine et agace, surtout ceux qui n'y sont jamais allés. Les grincheux disent que c'est Disneyland sur une poubelle et un cimetière, les autres veulent leur part de rêve d'altitude et de prestige.
Pour Nathalie Lamoureux, l'Everest n'était ni un Graal, ni un désir enfoui. Son ascension est pourtant devenue une obsession, ce vers quoi ont tendu tous ses efforts pendant cinq ans.
Cinq ans d'exploration intérieure pendant lesquels elle flirte aux lisières de l'humain et de sa finitude. Elle a mis la barre très haut. Pour elle et pour la science. Pour apprendre, comprendre, apprécier ses propres capacités, sans a priori.
Son livre raconte son cheminement, les sacrifices, les métamorphoses du corps. C'est aussi une enquête sur ce monde à part... Et la place d'une femme dans un monde d'hommes ! Elle découvrira le monde fascinant des expéditions, avec ses drames, ses moments de joie et ses hurluberlus.
Et là-haut, dans l'air létal de la zone mortelle, elle trouvera ce qu'elle n'était pas venue chercher... -
Pendant un an, Marianne et Olaf ont fait le tour du monde à vélo et à pied. Ils ont escaladé des montagnes et vécu en Amérique du Sud, en Asie, en Afrique et en Europe.
Ce soir-là, Olaf et Marianne n'ont pas osé se déshabiller. Tout le village s'était rassemblé autour de leur paillasse, en silence, même les vieux qu'on avait levés pour l'événement, tous étaient là, pour assister à leur coucher. C'était en Éthiopie où l'on doit veiller sur le sommeil des visiteurs. En Inde, ils ont dormi dans des cabanes perchées dans les cocotiers ; en Amérique, sous les étoiles pour mieux entendre hurler les loups ; au Népal, avec des femmes qui semblaient les attendre...
Pendant un an et demi, Olaf et Marianne ont fait le tour du monde à vélo, moyen de transport idéal pour entendre battre le coeur des hommes et à pieds, pour escalader les montagnes et voir la vie d'en haut.
Ils nous rapportent le vrai sens du mot "voyage" : des gens, des grands chemins, des odeurs : la photographie fraîche et joyeuse, loin des clichés, d'un "monde peuplé de toutes sortes de salopards". Et surtout, une idée qui prend forme à chaque coup de pédale : "celui qui va pieds nus ne va pas forcément mal".
Après
Un an de cabane, Olaf Candau continue l'exploration minutieuse de ses rêves d'enfant : cette fois, ce n'est plus le tour de lui-même qu'il entreprend, mais celui du monde, à vélo (20 000 km) et l'escalade de quelques sommets au passage, dont un 8000, le Cho Oyu.
Ancien fondeur de compétition, il entraîne sa femme Marianne, danseuse de formation, dans cette aventure qui est, en plus d'un voyage, et avec la même simplicité communicative qui a fait le succès de son premier livre, une très jolie histoire d'amour. -
Une touchante galerie de personnalités du monde de la culture qui dévoilent leur versant secret... du côté des montagnes. Où l'on découvre des passions pour l'alpinisme, le grand ski ou simplement la contemplation des cimes.
Vous les connaissez tous ou presque. Ils squattent les pages culture des quotidiens et des hebdos.
Vous les avez vus au cinéma ou à la télé, vous les avez écoutés, lus, commentés. Souvent admirés, parfois discutés. Écrivain, cinéaste, chanteur, scientifique, musicien, philosophe, chercheur, ils ont pour nom Beineix, Carrère, Serre, Klein, Tesson, Bruckner, Richard, Grangé, Longo, Manoukian, Mazeaud, Loizeau, Vanier, Annaud. Ces célébrités ont toutes en commun d'avoir un jour chaussé une paire de croquenots ou de s'être attaché une corde autour du ventre pour aller en montagne.
Chacune à sa façon : en conquérant épique, en promeneur musard, en casse-cou, à fond de train, en philosophe encordé, en esthète, etc. Ils se sont confiés à Fabrice Lardreau qui a nommé son livre
Cimes intérieures. Bien vu : des divers sentiments et émotions que ces personnalités ont éprouvés en montagne, l'humilité l'emporte sur tous les autres. Une bonne base pour s'élever. -
"Les 8000, c'est comme les cacahuètes, on ne devrait jamais commencer", s'amusait à dire Erhard Loretan.
Lorsqu'il l'a rencontré, en 1995, Charlie Buffet a vite décelé dans ce petit homme d'1,65 mètre, la classe d'un grand. Erhard Loretan rentrait du Népal, il venait de terminer son quatorzième 8000, le Kangchenjunga, comme une plume, avec pour tout bagage des barres de chocolat, une fiasque de sirop d'abricotine. Un sac léger, pour un aller-retour fulgurant. Loretan est un artiste, minimaliste. Dès l'enfance, il aiguise ses crampons sur les faces nord et entre à 15 ans dans le sérail, à Chamonix où le jeu consiste à répéter en plus vite ce qu'ont fait ses illustres prédécesseurs.
Il connaît son 7e degré de Messner sur le bout des doigts, dévore les grands classiques dont Rébuffat et Bonatti, sort major de sa promotion de guide à 21 ans, enchaîne les solos et rend hommage à Hermann Buhl en choisissant le Nanga Parbat, son premier 8 000.
" Les 8 000, c'est comme les cacahuètes, on ne devrait jamais commencer ", dira-t-il dans un grand rire. C'est que le géant suisse est un taiseux. Il n'aime pas s'épancher. Il fait de la montagne pour le plaisir et grâce à sa capacité à accepter la souffrance. Elle sera mise à rude épreuve en 2001. Son petit garçon meurt, victime du " syndrome du bébé secoué ".
" Trois petits coups, fermes et forts ", dira le juge mais seulement trois petits coups pour lesquels Erhard sera condamné.
Charlie Buffet ne le verra plus.
En tout cas, sa biographie dessine l'image d'un homme lumineux. -
Compagnons de bordée
Dominique Potard
- Guerin édition
- Petite Collection Guerin
- 12 Janvier 2017
- 9782352211068
Expéditions, portraits d'alpinistes, voies mythiques... Oui, mais, sous le regard de Dominique Potard, les aventures prennent un tour funeste, le héros le cède à l'humain. Moins de panache, plus de vérité et tellement plus drôle.
Entre les alpinistes, la corde peut tisser des amitiés durables, comme les pires embrouilles. Le fait de s'encorder n'est pas un geste anodin. Une fois leur noeud bouclé, les protagonistes voient leurs sorts intimement liés.
Les voici unis pour le meilleur et pour le pire, devant Dieu et les parois verglacées, par un lien au moins aussi sacré que celui du mariage : le lien sacré de la cordée. -
Journal de l'ascension du Mont-Blanc
Horace-benedict de Saussure
- Guerin édition
- Petite Collection Guerin
- 12 Janvier 2017
- 9782352211112
Précis, complet, détaillé, ce journal raconte l'histoire d'une conquête...
Alors qu'il passa presque inaperçu à sa parution en 1926, le
Journal de Saussure étonne aujourd'hui par sa modernité.
Précis, complet, détaillé, il raconte l'histoire d'une conquête : la troisième ascension du Mont-Blanc à la fin du XVIIIe siècle.
Il permet de suivre la vie quotidienne d'un homme de 47 ans, obsédé par cette cime depuis sa jeunesse.
S'agit-il d'un journal, d'un compte-rendu scientifique, d'un éblouissement esthétique ou d'un rêve d'adolescent ?
Saussure aura mis 26 ans pour concrétiser son rêve, entrepris une dizaine de tentatives infructueuses et mobilisé tout ce que la vallée comporte de bons connaisseurs du massif.
Ce texte, présenté comme le journal d'un savant, est le premier vrai récit d'alpinisme. -
Le Mont-Blanc à la mode
Albert Smith
- Guerin édition
- Petite Collection Guerin
- 12 Janvier 2017
- 9782352211181
Il n'y a pas d'explication rationnelle : la sincérité de la passion de Smith emporte tout.
Selon le mot de Rébuffat, c'est lui qui a mis " Le Mont Blanc à la mode ".
Albert Smith avait neuf ans quand il découvre le Mont Blanc, dans un livre.
A vingt ans il apprend la langue française pour tout connaître sur cette montagne, à vingt-deux ans il la voit.
Il rêvera du Mont Blanc encore treize années pendant lesquelles il vient presque tous les étés à Chamonix.
Enfin le sommet !
Il est parti avec 16 guides et 103 bouteilles, mais nous sommes en 1851.
Et puis ce récit et son incroyable succès, partout en Angleterre, y compris à la cour...
Il n'y a pas d'explication rationnelle : la sincérité de la passion de Smith emporte tout. Aujourd'hui encore on reste sous le charme : quel beau mélange (et si " british ") de flamme et de distance.
Il n'y a pas d'explication non plus au fait que cette petite merveille n'ait pas été traduite auparavant. -
Pierre Beghin, homme affable et discret, auteur de textes et de photos remarquables, humaniste parfois rêveur, intellectuel aux capacités physiques hors norme, devenait un fauve en altitude, capable de l'engagement le plus total.
Lorsqu'il disparaît à 41 ans dans la face sud de l'Annapurna, à l'automne 1992, sous les yeux de son compagnon de cordée, le tout jeune Lafaille, Pierre Beghin est le plus important des himalayistes français. Pourtant, le grand public ne le connaît pas. Formé à la dure école de Fontainebleau et du Vercors, il accumule discrètement, dans les années 1970, les premières dans les grandes faces alpines, souvent en hiver, parfois en solo, des Grandes Jorasses à l'Ailefroide. Dans les années 1980, devenu un ingénieur chercheur reconnu à l'international pour ses travaux sur les avalanches, il enchaîne les expéditions.
Il est alors le chantre des expéditions légères et du style alpin, sur les traces de Messner.
Ambitieux, élégant, novateur et doté d'une éthique rigoureuse, il ne s'attaque en Himalaya qu'à des objectifs de grande classe, des faces vierges, inconnues, loin des voies normales et des médias.
Pierre Beghin sera le troisième homme à gravir un sommet de plus de 8 000 mètres en solo, le Kangchenjunga, et réussira un autre solo ahurissant, le Makalu, par un itinéraire très ardu. Il donnera également son nom à plusieurs itinéraires majeurs sur les grands sommets himalayens, notamment au K2 et au Manaslu. -
Pourquoi le mont Blanc fascine-t-il autant ? Quelles sont les conséquences de sa mondialisation ? Est-il encore temps de sauver le Toit des Alpes ?
Chaque été, 20 000 personnes débarquent à Chamonix avec en tête le sommet du mont Blanc. Français, Italiens ? Oui mais pas seulement.
Le mont Blanc est dès l'origine une histoire internationale - bientôt mondiale : repéré par un savant suisse, gravi par des gentlemen anglais, rendu accessible par un tramway qui devait monter jusqu'au sommet, il fait aujourd'hui fantasmer de Tokyo à Moscou.
Comment s'est écrite cette histoire mondialisée ? Quels hauts faits, quels épisodes dramatiques, héroïques ou cocasses l'ont balisée ? Quels sont les problèmes posés par l'intrusion d'une foule inexpérimentée dans un univers où tout peut basculer en un instant ? Charlie Buffet raconte cette Histoire en sept histoires tragiques ou joyeuses. -
L'auteur est guide de haute montagne. Il vous a croqués, digérés et... restitués avec l'acuité et la tendresse amusée d'un professionnel qui aime son métier, la montagne et ceux qui la pratiquent.
Claude Gardien est guide de haute montagne, rédacteur en chef de
Vertical et écrivain. Des qualités exigées par chacune de ces professions, nous n'en retiendrons qu'une, commune aux deux : la force, celle qui permet de tenir d'une main ferme et la plume, et la corde.
Et autre chose encore, que les meilleurs soulèvent sans trembler et vident sans faiblir : leur verre. Puis la bouteille, parce qu'ils ont en commun le sens de l'amitié et des plaisirs partagés.
Arpenteurs de moraines, dégaineurs de friends, suceurs de goulots, transis des petits matins, fondus des dévers, puristes émaciés, vieux renards et " pieds carrés ", pas de panique, Claude Gardien nous a croqués, digérés et... restitués (!) avec l'acuité du regard et la tendresse amusée d'un professionnel qui aime son métier, la montagne et ceux qui en font. Réinventer le vrai et enchanter le quotidien, c'est ça, le talent. " Quand une main ferme guide la plume... "
Santé ! -
La Cordée royale - Edward Whymper et Michel Croz, le prince des guides
Marcel Pérès
- Guerin édition
- Petite Collection Guerin
- 12 Janvier 2017
- 9782352211631
Comment un jeune Anglais de la fin du XIX e, Edward Whymper, s'est-il encordé avec un guide de Vallorcine, Michel Croz, pour faire de grandes premières dont le Cervin ? C'est l'histoire captivante que raconte Marcel Pérès, avec celle de la vie quotidienne au pied du mont Blanc.
L'audace d'un jeune Anglais et la force d'un guide de la vallée de Chamonix, alliés pour partir à la conquête des sommets... Voilà la "cordée royale", Edward Whymper et Michel Croz, encordés pour accomplir de nombreuses premières dans les Alpes ! Mais la "dernière première" de Michel Croz se profile dans l'ombre du Cervin... Le 14 juillet 1865, le guide mène au sommet Whymper et cinq autres alpinistes. Entraîné par l'un d'eux, il disparaît dans l'abîme, avec trois Britanniques.
"L'affaire" met en émoi toute l'Angleterre, jusqu'à la Reine Victoria ! Tandis que "l'Alpe homicide" est fustigée dans la presse unanime, un guide suisse soupçonné d'avoir coupé la corde pour éviter la chute mortelle est mis en accusation.
L'ascension du Cervin devient la première "affaire judiciaire" de l'histoire de l'alpinisme.
Whymper rentrera en Angleterre, bien amer : "Sans Croz, je n'aurais jamais fait l'ascension du Cervin", reconnaît le jeune homme qui a perdu à la fois son guide et son ami.
Ces biographies parallèles d'Edward Whymper et de Michel Croz marquent, en 2011, le centenaire de la mort d'Edward Whymper. -
La plus belle escalade du monde
Frédéric Flamant
- Guerin édition
- Petite Collection Guerin
- 12 Janvier 2017
- 9782352211570
Un exercice réjouissant et une remarquable histoire de l'alpinisme.
Un petit groupe de grimpeurs bavarde bruyamment à la terrasse de la brasserie de L'M, à Chamonix. Mince est leur liste de courses, chétive leur soif d'exploits, mais immense la passion qui les anime. Pour la montagne et ses héros, son histoire et ses mythes. La discussion va bon train quand tout à coup vient " LA " question : quel est le plus grand exploit de l'histoire ancienne ou moderne de l'escalade et de l'alpinisme ? Bref : la plus belle escalade du monde.
Aussitôt des noms fusent, les sommets défilent, des lieux, des dates sont citées, des opinions s'affirment, parfois contestées, toujours discutées, enfin la conversation s'emballe, à laquelle, avouons-le, on s'invite sans façon. Passionné, péremptoire, saisi par le démon des classements et des hiérarchies, victime consentante des tendances et des modes, on refait l'histoire avec Frédéric Flamant. -
On ne peut pas prier pour la pluie... et se plaindre quand on est mouillé
Simon Collins
- Guerin édition
- Petite Collection Guerin
- 12 Janvier 2017
- 9782352211617
Une ode à la montagne et au courage des hommes qui vivent loin des " imbécillités allègres " de la ville.
Simon Collins, financier de la City à Londres, a choisi de vivre " proche du climat et de la terre ", dans un hameau que seule la lune éclaire à la nuit tombée. Abasourdi par les beautés de la montagne, dans le silence des grandes chutes de neige, il découvre la simplicité crue du monde paysan et comprend peu à peu, ce que la montagne recèle de violence et de vérité. Il n'en sortira pas indemne. Mais avec la fierté d'être homme. -
Se jeter dans l'alpinisme comme dans la gueule du loup. Ce livre ne vaut pas que par ses récits d'ascensions palpitants. Il analyse avec sincérité et profondeur les questions centrales de toute aventure : "Que cherche-t-on réellement dans l'escalade ?" et surtout : "Est-ce que ce jeu en vaut la peine ?"
C'est l'histoire d'un homme en colère...
C'est l'histoire d'un jeune garçon qui ne s'aime pas et se jette dans l'alpinisme comme on se jette dans la gueule du loup. Il mène un combat féroce avec les plus austères faces nord de l'Oisans qu'il veut affronter seul, en hiver. Il s'intoxique ainsi pendant huit ans à l'adrénaline, à l'image de "cador" que ses succès lui donnent. Puis, tout à coup, il s'arrête. Une femme, un enfant, la vie sont passés par là. Et, au moment où, apaisé, il s'y attendait le moins, le loup referme ses crocs, lui enlève trois amis, trois morts dont il se sent responsable.
Ce livre ne vaut pas seulement par ses récits d'ascensions palpitants, il analyse également avec une sincérité et une profondeur inégalées la question centrale de l'alpinisme : "Est-ce que ce jeu en vaut la peine ?"
"Je me sens libre. Jamais je n'ai connu cette légèreté dans mon être. Je n'ai plus aucune crainte, ni haine, ni animosité. Le solo, c'est la liberté !
Folie passagère ou ivresse de la solitude ? Peu importe, la montagne est mon amie. Elle fait partie de moi ou je fais partie d'elle ?"