FeniXX réédition numérique (Subervie)
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Mémoire d'Aubrac
Etienne Andrieu
- FeniXX réédition numérique (Subervie)
- 12 Novembre 2015
- 9782402056007
« Aubrac est décidément à la mode. On y vient de partout ; on y viendrait bien davantage si le logement n'y faisait défaut ». Écrite il y a déjà un siècle (18 août 1901), cette phrase nous renvoie à notre propre époque. Aujourd'hui, l'Aubrac est à la mode. Resté à l'écart du progrès et si proche de la nature, le vaste plateau dénudé incarne le monde que nous avons perdu, monde ingénu et pudique, fier et discret, oublié des hommes. Ici l'on aime à chercher la sagesse, vaine quête de l'esprit humain luttant contre son propre et sombre destin. L'image de l'Aubrac, celle qui est véhiculée par la carte postale, la peinture et la photographie surtout est un reflet de ce mythe : paysages immenses et purs, horizons illimités, cieux immuables et changeants. L'homme est peu présent dans cette représentation, si ce n'est l'autochtone au regard ironique qui contemple un monde nouveau dont il ne fait pas partie. L'homme, c'est encore le buronnier (le dernier, bien sûr) qui a conservé le souvenir des gestes anciens. L'image du photographe, il y a un siècle, c'est d'abord celle d'une société rurale pleine de vie. S'il fixe parfois sur la pellicule un paysage ou un buron, l'on sent que l'homme n'est pas absent du paysage, même si l'on ne peut l'apercevoir, et qu'il occupe une place importante. Ces vieilles cartes postales jaunies par le temps nous offrent un témoignage sur une époque qui fut probablement la plus riche de vie en Aubrac. Au-delà du regard du photographe, l'on peut aussi voir le regard des hommes de l'Aubrac sur leur propre pays.
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Conques, cité des siècles
Paul Astruc, Jean-Michel Cosson
- FeniXX réédition numérique (Subervie)
- 11 Juin 2016
- 9782402356251
Ce livre est un pèlerinage.
Au fil des pages, qui s'animent comme autant de tableaux vivants, Jean-Michel Cosson et Paul Astruc ont uni le crayon à la plume, pour nous raconter la fabuleuse histoire de Conques. Peu à peu, on se retrouve plongés dans l'atmosphère tourmentée de cette cité. Dans cette évocation, rythmée par la visite - en 1837 - de Prosper Mérimée, la part d'imaginaire nous invite à rêver tandis que, par touches successives, se reconstituent sous nos yeux les splendeurs de ce vaisseau terrestre.