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ÉLP éditeur
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« Lorsqu'il fut établi que personne ne serait en mesure d'empêcher l'Armée de Secours de foncer dans le tas tête baissée, les soldats expérimentés d'Asia les prirent de vitesse. Ils se sacrifièrent pour réussir une percée dans les défenses ennemies. La plupart d'entre eux furent cueillis en pleine charge par les armes de jet de l'Élysée. Leur mort permit de créer une petite brèche dans laquelle la horde de femelles s'engouffra, massacrant à tour de bras, de l'intérieur, les forces de l'Élysée. C'était comme si des siècles à contenir leur animalité derrière des sourires charmeurs, une coquetterie forcée et des putains de cérémonie du thé à la con explosaient tels des pieds bandés lotus d'or enfin libérés. De mémoire militaire, jamais on ne vit un tel carnage sur un champ de bataille. »
Dans cette suite du Chevalier à la canne à pêche, l'écriture de Guilhem est un triomphe de la rencontre de l'Heroic Fantasy et de l'humour. Savoureusement imaginatif et d'une qualité d'évocation remarquable, son récit nous emporte dans cette mascarade lumineuse où tout est possible et où la surprise de lecture, atterrée et joyeuse, est omniprésente. L'imagination débordante de cette saga titanesque pousse, comme irrésistiblement, à une lecture dévoratrice. Guilhem signe là un deuxième tome à sa Saga de l'Antévers à la hauteur de nos espérances les plus folles. -
Cosmicomedia Tome 1 ; montrez-nous que vous n'êtes pas des buses
Allan E. Berger
- ÉLP éditeur
- 14 Septembre 2011
- 9782923916323
Quel est cet objet qui attend, noyé dans une roche vieille de quarante millions d'années ? Qui l'a déposé là ? À quel usage est-il destiné ? Est-il un piège, une expérience, une aide ?
Un groupe d'individus venant de tous les coins du monde, mais qu'un secret plusieurs fois millénaire unit malgré eux, se trouvera confronté à ce choix : utiliser l'objet, et sauter dans l'inconnu, ou laisser les dangers s'amonceler. Or, l'instant est pressant : divers phénomènes convergents font que le monde des humains, tel que nous le connaissons, touche à une période de mutations violentes. Cosmicomedia propose, dans ce premier tome, d'assister, en arrière-plan de l'intrigue, à l'activation d'un ensemble de basculements possibles, combiné à un choc magistral dans le mur.
On a dit de Cosmicomedia que c'était le roman de la dignité. Le décor planté dans ce premier tome est celui de notre monde à nous, avec son futur prévisible. Les gens qui s'y démènent ont nos histoires, nos éducations, nos ancêtres et nos terreurs. Ils tournoient dans la nuit, leur avenir est clos, ils n'ont plus aucune espèce de valeur. Soudain, voici que s'ouvre un mystère.
Taille : 387 écrans au format 135x180, dans la version pdf de janvier 2013.
Mise à jour de janvier 2015, nouvelle couverture, nouvelles illustrations, nouveaux styles de mise en page, code purifié. C'est la troisième édition.
EXTRAIT À LIRE SUR LE SITE DE L'ÉDITEUR
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Cosmicomedia Tome 2 ; qui a une histoire à produire est le bienvenu ici
Allan E. Berger
- ÉLP éditeur
- 12 Octobre 2011
- 9782923916347
Le début de ce millénaire est celui de tous les défis. Historiquement, il sera difficile de trouver un moment plus passionnant à étudier : la biosphère s'effondre, les puissants se goinfrent comme jamais l'on ne s'est goinfré, l'humanité s'appauvrit en conséquence, les espérances s'essoufflent. Presque partout la police est devenue la première puissance d'oppression, loin devant les mafias, et protège des systèmes si ouvertement corrompus que l'usage des mots nobles par lesquels ils se définissent devient un exercice bien salissant pour l'esprit novice qui croit encore en la vertu des dictionnaires, et qui se retrouve la langue tachée de mensonges. En plus de tout ceci, une étoile a explosé et déverse sur nos têtes une mort subtile.
Tandis que, dans le monde des vivants, une extinction de masse a débuté, Lucas et sa troupe découvrent stupéfaits l'immensité des strates et des sens, des significations et des messages qui se déploient derrière la porte noire qu'ils viennent de franchir. L'univers d'au-delà est un énorme abîme.
Au coeur de ce pays brûlant et compliqué danse un singulier personnage, un loa dont voici l'antre. Chacun de ses gestes semble être une manigance, chaque parole une moquerie. Mais lui, le danseur malin, il est aussi un indice, un espoir lancé, une volonté dressée contre l'obtuse fatalité.
Alors, puisqu'ici l'on se livre et l'on se dévoile jusqu'au nu de son être, des vérités seront dites, qui emprunteront, pour être mieux reçues, le chemin des métaphores et des paraboles.
Taille : 321 écrans au format 135x180, dans la version pdf de février 2013.
EXTRAIT À LIRE SUR LE SITE DE L'ÉDITEUR
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Cosmicomedia Tome 3 ; éduqués et bagués, nous les avons relâchés
Allan E. Berger
- ÉLP éditeur
- 8 Novembre 2011
- 9782923916361
Il est assez invraisemblable de retrouver, au fin fond du cosmos, une entité comme le Baron Samedi. Car après tout, c'est un loa, c'est-à-dire un personnage terrien, issu et nourri de croyances terriennes. Et le voici, hôte attentionné de voyageurs lointains ; ceci peut mettre la puce à l'oreille. En plus, il a demandé, tout comme le nocher Charon, qu'on lui raconte des histoires. Qu'est-ce que ça veut dire ?
Pendant ce temps, le Ciel continue de tomber sur la Terre, et les anciens dieux préparent un nouveau déluge. Lucas et ses amis, perdus au loin de toute normalité, vont maintenant être éduqués avant d'être relâchés. Mais relâchés où ?
Qui est, en définitive, le Baron Samedi ? Pourquoi entraîner des touristes à devenir des athlètes imperturbables ? Dans quel pétrin nos héros vont-il, d'un coup de pouce divin, finalement être fourrés ? Pour y faire quoi ? Et Niko, appelé à vivre « dans un lieu bien triste, seul plus longtemps qu'aucun être humain », qui le consolera et quel sera ce lieu ?
Comsmicomedia tome 3 apporte évidemment des réponses à ces quelques questions qui, somme toute, sont un petit peu annexes, mais aussi et surtout il cloue le bec à la fatalité de notre époque : la bataille, la peur et la colère, la destruction et l'échec, la complication croissante de toute chose... ne tiennent pas devant ce qui, au bout du compte, ne peut qu'émerger.
Vous verrez des gens chanter au milieu des bombes, et boire du champagne ; il y aura des insectes énormes et attentifs, une invraisemblable collection de monuments, un cauchemar qui se matérialise, une tempête qui repliera l'un sur l'autre deux endroits très éloignés, et qui pilonnera une île envahie de singes naufragés, galopant par les rues et les sentiers, pleins de mousse savonneuse et de fureur. Vous visiterez les arcanes, vous toucherez du doigt le code des choses, et vous contemplerez en sa démesure les agissements d'un cactus fou sur le tarmac d'un aérodrome haché par des cataractes de graviers tombés des nuages. Et en plus de tout ça, il y a une bibliographie car ceci est un livre sérieux, qui vous mettra le nez dans la plus intense des contradictions de notre époque. Dénouez-la.
Très solennel merci à Lecteur en colère pour son aide patiente dans le nettoyage du code de l'ePub. Si ce livre est propre, c'est grâce à lui ; s'il reste des saletés, ce sera de la mienne. Merci, alors, de me les signaler.
Taille : 297 écrans au format 135x180, pour cette seconde édition de mars 2013. -
- Mais qui sont donc ces pèlerins ?
Lech, vicaire de la cathédrale de Reims, est abordé par deux visiteurs qui cherchent à savoir à quelle heure commencera le sacre de Charles VII. Découvrant que la cérémonie s'est déroulée cinq siècles plus tôt, ils exigent de rencontrer au plus vite son successeur afin de lui remettre un document urgent.
Langage, accoutrement, tout en eux est étonnant. Il décide de les accompagner à Paris où ils révèleront l'objectif exact de leur voyage... et le contenu de leur bagage.
Comment diable sauver l'humanité du destin implacable qui attend notre espèce à cause d'un simple oubli ?
Une fable SF qui amusera plus qu'elle ne terrifiera, quoique... -
Avec Le chevalier à la canne à pêche, nous sommes au coeur d'un innombrable dispositif d'existence de la littérature fantasy. Le monde est peuplé de formes de vies diverses : des fées, des harpies, des gnomes, des farfadets, un dieu, des géants, des morts-vivants, des revenants cycliques, des anges, des humains, des gorgones et un tas d'autres figures indéfinies. Tous ces « gens » coexistent pour le meilleur et le bien pire. La violence est omniprésente. Violence belliqueuse, violence des passions, violence de la vulgarité, violence de la magie, violence des poussées de rationalité, même. Et c'est le grand conflit intercontinental. Un puissant archange oeuvre avec ses fantassins et ses angelots kamikazes à envahir le continent sur lequel notre oeil se pose. Un Oracle oeuvre à le défendre. Un groupe d'hirsutes compagnons et compagnes sont en quête. Et roule le tonnerre de la vie et du cycle de la guerre, ni bons ni méchants, juste... étants.
Cet ouvrage échevelé, picaresque, bigarré, pourléchant, fantasy en un mot, fonctionne comme une bande dessinée ou un jeu vidéo. Le scénario en est solidement ficelé, savoureusement cohérent. L'écriture est à la fois grandiose et précise. Les scènes d'action sont enlevantes, magistralement peintes, superbement dirigées, magnifiquement visualisables. Les personnages sont attachants. Ils ont une psychologie, ce qui est loin d'être un luxe au sein du contexte en cause. Voici incontestablement une occasion de bien jubiler, dans l'épanouissement d'un genre immense qui établit cette solide jonction entre le fantastique contemporain et les vieux contes folkloriques que nous narraient autrefois les bonshommes et les bonnes femmes sans dents autour du feu de camp ou sous la tente clanique. Oui, oui, c'est magique : les pages se tournent toutes seules...
À l'âge de 33 ans, à l'occasion d'une longue convalescence, Guilhem se met sérieusement à sa passion d'écrire et trouve en un an un éditeur pour son premier roman écrit dans le genre Soft SF et intitulé La plante verte. Il s'improvise aussi scénariste et DonJon Legacy, une série de Bad Fantasy, commence à être diffusée en 2016. Le chevalier à la canne à pêche, le deuxième roman de Guilhem, s'inscrit dans le même genre, mais est une histoire bien distincte de sa série. Guilhem s'amuse toutefois à faire s'y croiser des éléments et personnages de ses deux univers.
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Les deux premiers objectifs n'ont pas été atteints : toujours pas de sorcier dans Brocéliande, toujours plus de créatures. Et Élise, qui est toujours en vie, se trouve quelque part... Dans Brocéliande, les êtres s'émancipent de leurs créateurs et les centaures vont émettre des théories, beaucoup trop peut-être. Les répercussions pourraient être dramatiques, tant dans Brocéliande que chez Oméga plus. D'ailleurs chez Oméga plus, c'est l'effervescence... Une bonne nouvelle les attend, mais aussi une journaliste un peu curieuse qui va remuer la poussière. Les retombées vont-elles être positives ?
Laure Bénédicte nous livre ici un roman mi-fantasy mi-réaliste parfaitement savoureux. L'histoire, dans toute sa complexité, est magistralement dominée. Le récit est enlevant. Les personnages sont irrésistibles. Et par-dessus tout, c'est une femme qui tient la plume. Élise, Eliott et Jade (au plan virtuel), Julie, Raphaël et Alexia (au plan réel), et tous les autres, nous le feront sentir à chaque instant, au fil de ce roman picaresque, sentimental, prométhéen et passionnant. -
Objectif numéro 1 : trouver et ramener un sorcier pouvant éradiquer les créatures métalliques qui pullulent et détruisent la forêt de Brocéliande et ses habitants.
Objectif numéro 2 : tuer Élise !
Laure Bénédicte nous livre ici un roman mi-fantasy mi-réaliste parfaitement savoureux. L'histoire, dans toute sa complexité, est magistralement dominée. Le récit est enlevant. Les personnages sont irrésistibles. Et par-dessus tout, c'est une femme qui tient la plume. Élise, Eliott et Jade (au plan virtuel), Julie, Raphaël et Alexia (au plan réel), et tous les autres, nous le feront sentir à chaque instant, au fil de ce roman picaresque, sentimental, prométhéen et passionnant. -
La diplomatie est dans l'impasse. Une guerre de dimension cosmique entre Humains et Reptiliens est désormais inévitable. Par amour pour la belle diplomate humaine Adantee, Quetzalc s'apprête à trahir son espèce en lui livrant une arme susceptible de rétablir l'équilibre militaire entre les deux peuples. C'est au beau milieu d'une bataille spatiale entre deux flottes de vaisseaux organiques que les Amoureux se donnent rendez-vous pour se revoir et peut-être sauver des milliards de vies...
Quand le Space Opera rencontre le moins crédible des sous-genres littéraires le Dinoporn, cela donne Cloaque Stellaire : une nouvelle magistrale et dérangée de Science-Fiction. À lire comme une performance décalée de son auteur et une oeuvre puissamment romantique. Lecture réservée à un public averti. -
Dans le vaste dispositif interplanétaire évoqué ici, très slow-motion d'allure, très solitaire aussi, tout bouge de façon ultra-rapide, mais en se transposant dans l'immense lenteur de l'espace. On découvre graduellement, en ce monde muet, un ensemble de conflits et de tensions entre un oligarque et une structure décisionnelle totalitaire qui porte le nom assez inquiétant de Silence Immobile (S.I.). Une jeune commandante de vaisseau va, bien involontairement, nous colporter, entre autres, à travers les aléas de sa vie émotionnelle et amoureuse. Son univers personnel sera largement occulte, parce que tout ce qui est amusettes et idylles, semble être strictement géré, sinon prohibé, dans cet univers cosmique très particulier. En plus, de fil en aiguille, cette captivante personne, décalée et réservée, va devenir, malgré elle, une figure politique majeure. À ce titre, elle sera confrontée à des enjeux terribles impliquant des femmes et des hommes, jeunes et vieux. Arrivera-t-elle à faire face de façon adéquate à cette vastité abstraite des espaces, des passions et des pouvoirs? La conclusion à laquelle on arrivera est que, dans l'espace, en ce vide cosmique intégral, même quand tout a été soigneusement calculé, on n'est jamais à l'abri du petit météore aléatoire, parfaitement inattendu, qui vous glisse entre les doigts, si vite et si lentement, à la périphérie du système fatal de toutes nos attentes...