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Editions Créer
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La peinture religieuse en Haute-Auvergne, XVII-XX siècle
Pascale Moulier
- Editions Créer
- 1 Octobre 2007
- 9782848192383
Une description méticuleuse et complètement inédite de la peinture sur toile ou panneaux de bois dans le Cantal, du XVIIe au XXe siècle. Pour la première fois, la richesse artistique, historique et sociologique de ce patrimoine oublié est dévoilée grâce à une visite exhaustive des églises du département.
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Voyage, rêve d'un volcan ; en aquarelles
Laurence Salomé
- Editions Créer
- 4 Juillet 2008
- 9782848191614
Il était une fois un géant endormi par une fée...
Je pourrai commencer mon histoire ainsi et ce ne serait pas un conte mais une histoire vraie. Cette histoire, je veux la raconter car depuis que je suis « éteint », comme disent les hommes, j'ai eu tout le loisir de rêver mon voyage à la rencontre de mes frères disséminés sur la Terre. Cette histoire, je veux aussi la raconter car les géants comme moi ne sont pas tous des monstres ennemis des hommes, mais bien souvent des alliés dispensateurs de bienfaits. -
La présentation des pays de la Basse Auvergne, les matériaux et les éléments du bâti (les matériaux des murs, les liants et mortiers, les charpentes et couvertures, les caves), la description régionale (les pays de plaine, les pays de collines, les pays de hauts plateaux, les pays de montagne).
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Les collections du musée Crozatier, constituées à partir du début du XIXe siècle, sont très diversifiées et revêtent un caractère encyclopédique remarquable : archéologie, Beaux-Arts, ethnologie, paléontologie, sciences naturelles, mécanique ainsi qu'une exceptionnelle collection de dentelles. Elles répondent aujourd'hui encore à l'ambition des premiers responsables du musée qui, voici près de deux siècles, lui assignaient comme objectif « de donner le goût des arts et des sciences à une foule de nos jeunes concitoyens, qui n'ont besoin que d'une étincelle pour faire éclore des talents remarquables. » (François-Gabriel de Becdelièvre au maire du Puy, le 25 mars 1820.) Le bâtiment qui les abrite depuis 1868 a été édifié grâce à un important legs du fondeur d'art parisien Charles Crozatier (1795?1855), originaire du Puy-en-Velay. Quand la lettre devient objet d'Art? le livre devient objet de plaisir et de jubilation et notre souhait, à travers l'abécédaire du musée Crozatier, est d'entraîner le lecteur dans une dynamique d'émerveillement et d'approfondissement.
Face à la richesse des collections encyclopédiques du musée Crozatier, le choix des objets, sculptures, peintures, certes très exhaustif, fut difficile mais il favorise un premier contact avec les oeuvres présentées, et invite le lecteur à découvrir « in situ » les différents départements du musée, Beaux Arts, sciences naturelles, paléontologie, minéralogie, lapidaires, ethnologie. Notre pari était d'oser l'union périlleuse et le savant équilibre entre tradition, pour l'écriture des textes et modernité, pour la calligraphie contemporaine des lettres et du mot, dont le déchiffrage, décryptage parfois, suscite une attention particulière et voulue. Le parti pris plastique était de restituer, avec justesse et poésie, le dialogue entre les oeuvres du passé et la création contemporaine afin que les textes proposés dans cet abécédaire révèlent la quintessence même des oeuvres « phare » du musée Crozatier. Témoigner respect et reconnaissance envers les artistes et les Hommes qui ont laissé, au fil des générations, une trace du génie humain dans ce lieu multi culturel et inter générationnel, susciter chez le lecteur le plaisir de voir ou revoir objets et oeuvres emblématiques du musée, telle est notre ambition et notre mission. Joëlle Garnier Présidente de la Société des Amis du Musée Crozatier -
Limagne, tours et détours en aquarelles
Laurence Salomé
- Editions Créer
- 1 Décembre 2010
- 9782848194240
Au nord du département, la butte de Montpensier, bien qu'amputée de son château, reste le fidèle gardien de la porte de l'Auvergne. Son ascension procure toujours la même émotion, celle de découvrir à son sommet, un territoire unique et surprenant pour l'étranger qui croit arriver dans une Auvergne de pierres et de forêts. C'est une image qui ne correspond en rien aux clichés des dépliants touristiques vantant les sommets enneigés du Cantal, l'alignement de la chaîne des Puys ou les vallées torrentielles des Rhues ou des Couzes. Ici, l'horizon est bas mais non sans relief, c'est la plaine des marais et des buttes qui s'étale à nos pieds, c'est la riche et fertile Limagne que chante déjà Sidoine Apollinaire en la comparant à une mer de moissons. C'est le pays moult riche et gras que les chroniqueurs de France décrivent pour situer en ces lieux la mort du roi Louis VIII, père de Saint-Louis. C'est ce grenier à blé qui fit la richesse des villes, bourgs et villages de cette opulente plaine qui se présente comme une extension du riche bassin parisien entré jusqu'au coeur de l'Auvergne montueuse. Le panorama permet de prendre conscience de ce phénomène qui a fait d'une formation géologique particulière, la matrice d'une richesse naturelle et humaine hors du commun. C'est à l'Oligocène que le bassin d'effondrement donne peu à peu naissance à la plaine. Sous le poids des sédiments, celle-ci s'enfonce, attirant vers elle, les terres des plateaux qui la bordent. à la fin de ces gigantesques bouleversements, de vastes nappes de sable et de galets ont été déposées par l'ancêtre de l'Allier, formant les sols des Varennes et des forêts de Randan ou de Montpensier. Du sommet de la butte, la vue porte loin. Délaissant les horizons sans fin qui filent vers le nord, le regard se porte naturellement vers le sud, démasquant les Bois Noirs et le Forez à l'est, les sentinelles alignées de la chaîne des Puys à l'ouest et, dans les brumes bleutées du sud, les confins de la Comté d'Auvergne et du val d'Allier. C'est dans ce périmètre, fort bien délimité par la nature, qu'une véritable civilisation Limagnaise voit le jour. Les effets à la fois dévastateurs et constructeurs de la nature s'étant calmés, le climat s'étant adouci, les volcans éteints, le paysage devient accueillant pour les premiers hommes. Ceux-ci s'approprient cette terre, marais et prairies, terrains de chasse, de pâture et de culture, ces sources d'eau abondantes pour s'abreuver ou se guérir, ces coteaux abrités favorables aux premiers villages, du bois pour le feu, des silex pour l'outillage, des pierres pour les maisons, de l'argile pour les poteries. La richesse et la diversité des sols associées à la bonté du climat permettent à l'homme de faire de cette région un véritable Eden où les céréales, les légumes, les fruits et la vigne poussent en abondance. Attachés à cette terre, les hommes construisent des villes et des villages, vêtus tantôt de blanc calcaire, de noire andésite, ou de pisé et de brique selon ce que contient le sol et aussi la bourse du constructeur. Aujourd'hui, maisons, châteaux mais aussi pigeonniers, fontaines, fours à pain, lavoirs, croix de carrefour balisent encore ces vastes espaces toujours couverts de florissantes cultures mais aussi peuplés de lieux discrets et ô combien charmants, au détour d'une rue de village ou à la croisée de chemins, des lieux propices à l'inspiration d'une artiste de talent qui s'ingénie à nous les faire redécouvrir. Olivier Paradis - historien
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Retables de haute auvergne xviie-xixe siecles
Léonce Bouyssou
- Editions Créer
- 1 Octobre 1991
- 9782848191638
Avec la Contre-Réforme, l'Église décide de peupler les édifices de toute une iconographie baroque.
Les artisans et artistes locaux sauront assimiler les modèles observés jusqu'à Versailles et les assagir à la mesure de leur province.
« ... Amenée par mes fontions d'archiviste à parcourir le département du Cantal pour inspecter les archives communales, j'en profitai pour visiter les églises qui, à cette époque encore, étaient ouvertes en dehors des offices et je reçus le choc que peut produire sur tout profane la présence, dans des paroisses écartées de montagne, de monumentales boiseries sculptées et peintes dressées derrière les tables d'autel, telles qu'apparaissaient, par exemple, parmi les plus belles celles de Bredons, Apchon ou Cézens, rutilantes d'or et peuplées de tout un monde exubérant et coloré. C'était comme un livre enluminé, ouvert un jour par hasard et qui, s'offrant aux yeux émerveillés, suscite le désir d'en connaître les auteurs et le message... » -
La folie d'un sage ; Gabriel Mercier (1716-1793) et le domaine de Portabéraud, à Mozac
Pascal Piera
- Editions Créer
- 13 Septembre 2024
- 9782848195247
À environ deux kilomètres à l'ouest de Riom, capitale de l'ancienne Auvergne, le village de Mozac s'est bâti autour d'un important monastère bénédictin. Au début du XVIIe siècle, un Michel Mercier, magistrat à Riom, acquiert le fief de Portabéraud, château et domaine situés tout près de l'abbaye. Plus tard, un autre Michel Mercier achète l'office anoblissant de secrétaire du Roi.Son fils, Gabriel Mercier, né en 1716, décide à la mort du père en 1744 de se défaire de ses charges pour vivre en rentier, occupation fort honorable à cette époque. Il délaisse l'hôtel familial riomois et réside dès lors à Portabéraud. Il agrandit le domaine par diverses acquisitions de terres. Il y fait non seulement transformer l'ancienne maison de maître, mais dirige également l'aménagement du parc que peuplent de ravissantes statues en terre cuite sur des thèmes tirés de la mythologie gréco-romaine, de la pastorale ou du théâtre. Cette réalisation nous éclaire sur ses goûts et sa culture. Il constitue aussi à Portabéraud une bibliothèque qui, de même, témoigne de sa personnalité : celle d'un épicurien moderne, esprit ouvert aux idées nouvelles, homme des Lumières à sa façon, mais nullement militant. On s'étonne presque qu'il ait été choisi en 1790 comme maire de la nouvelle commune de Mozac. Remplacé dans ce mandat dès novembre 1791, Gabriel Mercier meurt paisiblement le 12 octobre 1793.Malgré les injures du temps, la demeure et ses jardins témoignent chez ce notable provincial de la fin du XVIIIe siècle d'un art de vivre discrètement aristocratique.L'historien de l'art Pascal Piéra présente le domaine et ses richesses ; pour leur part, Jean Ehrard et Daniel Lamotte restituent la bibliothèque disparue de Portabéraud. Les auteurs ont pu travailler à partir de documents d'archives inédits qui font de cet ouvrage une source importante d'informations que servent de nombreuses et belles illustrations.
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Le théâtre des gargouilles de la cathédrale de Reims
Claude Tuot
- Editions Créer
- 1 Novembre 2009
- 9782848192468
Les sculpteurs de la cathédrale de Reims ont créé des gargouilles qui ont toujours été méprisées parce qu'elles étaient marginales et utilitaires. Ce sont pourtant des oeuvres à part entière, des témoins discrets de la vie des hommes des siècles passés et des grands moments de la construction et des restaurations de la cathédrale. Nous transmettent-elles un message ? Claude Tuot, professeur, et Christiane Fournier, guide conférencière, nous emmènent dans cette recherche à travers le temps.
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La basilique notre-dame-des-miracles de Mauriac
Pierre Moulier
- Editions Créer
- 26 Septembre 2006
- 9782848192352
La basilique Notre-Dame-des-Miracles est le plus vaste et la plus beau monument roman de la Haute-Auvergne. Centre d'un pèlerinage important dès le moyen âge, accostée du monastère et de son église détruite, la basilique étonne par la beauté de son tympan et la fantaisie débridée de ses sculptures. Au XIIe siècle, Mauriac était un centre de création important et un vaste chantier accueillant architectes, maçons, tailleurs de pierre et sculpteurs. Ceux-ci ont ensuite travaillé dans toute la région, où l'on retrouve leur savoir-faire et quelques sculptures particulièrement reconnaissables (à Moussages, Saint-Vincent, Ally, etc.).
Mais l'église de Mauriac est aussi le résultat d'une longue histoire et garde la trace de différents styles artistiques : retables baroques, restaurations ambitieuses du XIXe siècle, tableaux s'échelonnant du XVIIe au XXe siècle... Visiter la basilique revient donc à faire un véritable voyage dans le temps et dans l'histoire de l'art occidental.
Ce livre permettra au visiteur de s'y retrouver. Outre l'histoire et l'architecture du monument, l'auteur présente et explique pour la première fois toutes les sculptures (chapiteaux, bases et modillons) ainsi que le mobilier, dont quelques éléments sont remarquables : cuve baptismale romane, lanterne des morts, retable, tableaux, vitraux et statues. -
L'école de Royat ; la vallée des peintres romantiques
Bernard Boucheix
- Editions Créer
- 3 Avril 2020
- 9782848196619
L'École de Royat, aussi modeste soit-elle, fut un terrain de prédilection pour bien des artistes de la toile. Ce petit village auvergnat, perdu dans sa vallée, témoigne de son glorieux passé pictural. Cette bourgade était emmitouflée dans une nature luxuriante. Les sources, les cascades, les ruines romaines et moyenâgeuses étaient gracieusement disposées. Ce paysage d'exception était dominé par son dolmen naturel : le Puy-de-Dôme. Cette montagne sacrée, aux origines celtiques et mystérieuses, porte en elle le temple de Mercure. Tout était réuni en un lieu pour faire effet en peinture. Par milliers, Ils sont venus de toute l'Europe pour découvrir ce site unique en France. L'époque romantique se situe dans la première moitié du XIXe siècle, avant l'arrivée du train. Plusieurs jours de diligence étaient nécessaires pour y accéder de la capitale.
L'École de Royat, aussi modeste soit-elle, fut un terrain de prédilection pour bien des artistes de la toile. Ce petit village auvergnat, perdu dans sa vallée, témoigne de son glorieux passé pictural. Cette bourgade était emmitouflée dans une nature luxuriante. Les sources, les cascades, les ruines romaines et moyenâgeuses étaient gracieusement disposées. Ce paysage d'exception était dominé par son dolmen naturel : le Puy-de-Dôme. Cette montagne sacrée, aux origines celtiques et mystérieuses, porte en elle le temple de Mercure. Tout était réuni en un lieu pour faire effet en peinture. Par milliers, Ils sont venus de toute l'Europe pour découvrir ce site unique en France. L'époque romantique se situe dans la première moitié du XIXe siècle, avant l'arrivée du train. Plusieurs jours de diligence étaient nécessaires pour y accéder de la capitale.
En parcourant les estampes et gravures d'un collectionneur au musée de Royat, venez découvrir un monde à jamais révolu. Il y a 200 ans : premières approches, premières lithographies. La quantité impressionnante de peintres qui sont passés en ce lieu, démontre l'importance du site. Des maîtres prestigieux ont séjourné plusieurs semaines faisant école à l'auberge Ma Campagne de La Mère Gagnevin. Laissez-vous envoûter par ces artistes dans le tourbillon de l'Histoire, indéfinissable perception, merveille de la création ou paradis perdu de cette École de Royat.
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Les masques de la cathédrale de Reims ; la chair dans la pierre
Claude Tuot
- Editions Créer
- 12 Février 2012
- 9782848194172
Après un 1er volet sur les gargouilles, Claude Tuot poursuit son exploration de la statuaire marginale de la cathédrale de Reims, nous invitant cette fois à la découverte de ses Masques.
Ce nom donné aux quelques centaines de têtes qui ornent les pinacles, amortissent les retombées d'arcs ou surmontent les arcs-boutants, donne lieu à une réflexion
sur le terme même de masque. Mais à travers ces sculptures, c'est aussi et surtout une image de l'homme qui se dessine, une image en dehors des stéréotypes habituels, décomplexée
et contemporaine. -
Hervé Caroff nous invite à une découverte des quatre saisons de la vie paysanne de nos jours dans le village d'Arfeuille en Creuse. De agnifique photos noi et blanc, tel un reportage ethnologique, retracent le quotidien de chaque saison, les gestes ancestraux, les fêtes. L'homme, photographié sans artifices, est omniprésent et c'est la vie du monde paysan dans son ensemble que l'on retrouve ; témoignage d'un mode de vie qui tend à disparaître avec la désertification de nos campagnes.
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La Cathédrale de Clermont, depuis la Cathédrale de Namatius, avant le XIIIe siècle; la Cathédrale d'Étienne II ( la crypte, l'église supérieure, la vision de l'abbé Robert, le décor dans la crypte, le sarcophage de l'orante, le sarcophage aux apôtres) ; la Cathédrale aux XIe et XIIe siècles (à l'Est, les derniers travaux avant la Cathédrale gothique, un portail, les peintures de la crypte) ; aux XIIIe et XIVe siècles (1248, la fabrique, le financement, les évêques, les architectes, la fin du Moyen Age, après le Moyen Age, le XIXe siècle) ; le plan (les campagnes) ; l'intérieur (les chapelles du choeur, le choeur et le déambulatoire, le transept, la nef), l'extérieur (le choeur, le transept et ses tours, les portails, les roses et leur environnement, la nef, la charpente et le toit, la façade occidentale, les épures) ; les vitraux (un ensemble du XIIIe siècle inestimable, à travers les siècles, techniques, style et programme du XIIIe siècle, les vitraux des chapelles polygonales du chevet, les chapelles des travées droites du choeur, les verrières hautes du choeur, les roses et le triforium du transept, les verrières hautes de la nef et les vitraux du XIXe siècles, les vitraux du XXe siècle) ; les peintures murales (la crucifixion de la sacristie, les peintures de saint Georges, les peintures des chanoines) ; le mobilier (le jubé, le jacquemart, le maître-autel de Viollet-le-Duc, les grilles et les stalles, les pierres tombales, statuaire, retables et autels, les tableaux, les orgues, le trésor).
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L'armorial d'auvergne bourbonnais, forez de guillaume revel
Boos Emmanuel De
- Editions Créer
- 30 Septembre 1998
- 9782848192956
Un armorial est un recueil d'armoiries. Celles-ci peuvent se définir comme des emblèmes en couleurs, propres à un individu, à une famille ou à une collectivité et soumis dans leur composition à des règles particulières qui sont celles du blason. C'est l'existence de ces règles - au reste peu nombreuses, moins complexes qu'on ne le croit généralement, et dont la principale concerne l'emploi des couleurs - qui différencie le système héraldique européen de tous les autres systèmes d'emblèmes, antérieurs ou postérieurs.
L'apparition des armoiries en Occident dans la première moitié du XIIe siècle est d'abord liée à une cause matérielle : l'évolution de l'équipement militaire. Les transformations du casque et du haubert rendant le chevalier méconnaissable à la bataille et au tournoi, celui-ci prend peu à peu l'habitude de faire peindre sur la grande surface de son bouclier des figures (animales, végétales, géométriques) aidant à le reconnaître au coeur de la mêlée. On peut parler d'armoirie à partir du moment où un même chevalier fait constamment usage, pendant une longue période de sa vie, des mêmes figures et des mêmes couleurs, et où quelques principes de composition, simples mais rigoureux, interviennent pour les mettre en forme. Toutefois cette cause matérielle n'explique pas tout. L'apparition des armoiries se rattache plus profondément au nouvel ordre social qui touche la société occidentale à l'époque seigneuriale. Comme les noms patronymiques ou comme les attributs vestimentaires, elle apporte des signes d'identité nouveaux à une société en train de se réorganiser.
D'abord individuelles et réservées aux seuls combattants, les armoiries deviennent progressivement héréditaires. Puis, dans le courant du XIIIe siècle, leur emploi s'étend aux femmes, aux ecclésiastiques, aux habitants des villes, aux artisans et même, dans certaines régions, aux paysans (Normandie, Flandre, Angleterre méridionale, Suisse) ; enfin, un peu plus tard, aux personnes morales : villes, corps de métiers, communautés religieuses, institutions et administrations diverses. L'église, d'abord méfiante envers ce système entièrement élaboré en dehors de son influence - comme le souligne l'emploi, dès l'origine, de la langue vernaculaire pour décrire des armoiries - s'y introduit pleinement à partir du milieu du XIIIe siècle. Dès lors, les églises et les monuments ecclésiastiques deviennent de véritables "musées" d'armoiries. On en trouve sur les sols, sur les murs, sur les verrières, sur les plafonds, sur les objets et les vêtements du culte. L'art de la fin du Moyen Age et celui de l'époque baroque leur accordent une place considérable.
L'apogée du port des armoiries en Europe occidentale se situe entre le XVe et le XVIIe siècle. Sur le plan socio-juridique, il convient ici de corriger une erreur fort répandue mais qui ne repose sur aucune réalité historique : la limitation à la noblesse du droit aux armoiries. A aucun moment, dans aucun pays, le port d'armoiries n'a été l'apanage d'une classe sociale. Chaque individu, chaque famille, chaque groupe ou collectivité a toujours et partout été libre d'adopter les armoiries de son choix et d'en faire l'usage privé qu'il lui plaisait, à la seule condition de ne pas usurper celles d'autrui. Toutefois, si tout le monde peut porter des armoiries, tout le monde n'en porte pas. Leur usage va décroissant du haut en bas de l'échelle sociale, un peu comme celui de la carte de visite aujourd'hui. -
En parcourant nos régions, on peut être étonné par des constructions de formes troncôniques assez curieuses.
Il s'agit là de ruines de moulins à vent, qui jadis peuplaient la région entière.
Ils étaient construits en matériaux durs, briques ou pierres du pays. Quelques-uns existent encore, en bon état, à Renaix et à Saintes par exemple. D'autres ont été transformés en maisons d'habitation, en étables et, malheureusement, beaucoup d'entre eux ont été abandonnés ou même détruits. Cette brochure présente Moulbaix, son histoire.
Le moulin : l'élément fixe, l'élément actif et mobile, les ailes et le vent, le nettoyeur à blé, trémie d'alimentation (bac à grains), les meules, de la taille des meules (rhabillage), la bluterie.
Les céréales travaillées à Moulbaix : avoine, blé ou froment, orge.
Le travail au moulin.
Le langage des ailes.
Autre façon de moudre.
Les événements et la vie au moulin, et une bibliographie.
Abondamment illustré, ce cahier fait partie de la collection : Métiers, techniques et artisans. -
Edouard Marty ; un artiste auvergnat
Victor Fonfreide, Camille Gandihon gens d'armes
- Editions Créer
- 1 Juin 2005
- 9782848193540
Écrit à quatre mains par le poète Camille Gandilhon Gens d'Armes et le peintre Victor Fonfreide, enrichi de 54 héliogravures, le présent ouvrage (paru primitivement en 1929) retrace la vie et l'?uvre de l'artiste auvergnat Édouard Marty (1851-1913). On suivra ici le parcours d'un homme modeste, penché sur les vies les plus obscures qu'il éclaire de la générosité de son trait si sensible. Auteur de près de mille portraits (figures réelles ou figures de rêve, souvent énigmatiques, parfois troublantes), il excelle dans cet art. À l'instar de Cranach ou d'Holbein, toujours il s'attache, « avec une attention extrême et presque exclusive au dessin des yeux, des narines et des lèvres ; pour eux toute l'âme aboutissait là », remarque Édouard Marty, en 1911, déjà atteint par le mal qui l'emportera. À la plume, au lavis ou au crayon..., avec un trait « tour à tour gras et précis, sans lourdeur, souple et aisé » - comme l'on noté ses biographes - , il dessine des vieillards résignés, des jeunes filles « pensives », des jeunes pâtres aux pieds nus, d'intenses autoportraits... Toujours il revient, au fil des saisons, vers les hauts plateaux ou vers la vallée de la Doire (dans le Cantal, près de Saint-Cernin), paysages originels qu'il peint, y plongeant loin et fort ses racines. L'écriture de Gandilhon Gens d'Armes et celle de Fonfreide jettent de prégnantes lueurs sur Édouard Marty, artiste fraternel, injustement méconnu, dont l'?uvre nous parle à travers une « suggestive puissance ». François Mary
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Pour Laurence le voyage commence dès qu'elle quitte sa maison. Crayonner des détails architecturaux, dérouler des paysages en les émaillant d'aquarelle, elle s'attache ainsi à mettre en scène cette région où elle vit le Puy de Dôme cette citadelle naturelle.
Elle aime jeter des ponts entre passé et présent, entre réalité et imaginaire, entre art et science, incessantes incitations au voyage.
Préface de Frédéric Lécuyer Docteur en Sciences de la Terre.
Il y a quelque onze mille ans, Vulcain donna naissance dans un déluge de pierres incandescentes à son chef d'oeuvre auvergnat, le Puy de Dôme. Les hommes s'étaient alors prudemment tenus à distance. Et puis, le dieu forgeron déplaça ses ateliers sous l'Etna. Laissant derrière lui une enfilade de volcans encore fumants, dominés par la silhouette de celui qui ne tarderait pas à devenir "la montagne sacrée"... Quand les vapeurs délétères se dissipèrent, la vie prit possession des lieux. Les volcans se vêtirent à la faveur des saisons, soit d'innombrables nuances de verts, soit des couleurs de toutes les fleurs ou de celles de l'automne. Alors l'Homme s'installa à son tour dans la Chaîne des Puys. La fureur des éruptions était oubliée, mais le Puy de Dôme majestueux, silencieux et omniprésent imposait toujours le respect. Sur cet immense piédestal naturel, l'Homme installa un autre dieu... Oublié Vulcain ! C'est Mercure, fils de Maïa et de Jupiter, dieu du commerce, messager des dieux, qui, depuis son temple du sommet du Puy de Dôme, préside désormais à tous les arts ! C'est donc sous le signe de Mercure que nous emmène Laurence Salomé, là où se mêlent art et voyage, couleurs et découvertes, sensations et émerveillement... Avec la légèreté des pieds ailés de Mercure, ses aquarelles nous invitent à découvrir une Chaîne des Puys si familière et si mystérieuse à la fois, une Auvergne aux couleurs changeantes et aux volcans pour l'instant si calmes... -
Through the life course of François Boucheix, follow the route of one of the greatest artists of the twentieth century. Born in 1940 within a peasant family, down the Monts d'Auvergne, he will not stop inventing and reinventing worlds representing this theme and his bestiary.
The atypical destiny forged by the work and the chance encounters will lead the artist to exhibit his works all around the world. François Boucheix will affirm his style recognizable among all throughout a career of more than 50 years during which he has imagined, dry brushed, resumed and finished more than 3,000 paintings.
"1 have my career, my encounters, my friends, plenty of facts, headlines and little things crushing be/ore my eyes like a fast-paced film. I propose to share this memory with you." François BOUCHEIX
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À travers le parcours de vie de François Boucheix, suivez l'itinéraire d'un des plus grands artistes du XXe siècle. Né en 1940 au sein d'une famille paysanne, aux pieds des Monts d'Auvergne, il n'aura de cesse d'inventer et de réinventer des mondes représentant cette thématique et son bestiaire.
La destinée atypique forgée par le travail et le hasard des rencontres amènera l'artiste à exposer dans le monde entier. François Boucheix affirmera son style reconnaissable entre tous tout au long d'une carrière de plus de 50 ans durant laquelle il a pensé, brossé, repris et achevé déjà plus de 3 000 tableaux.
« J'ai ma carrière, mes rencontres, mes amis, une foule de faits, de gros titres et de petits riens qui se télescopent sous mes yeux comme un film en accéléré. Cette mémoire, je me propose de la partager avec vous. » François BOUCHEIX
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Art minimaliste et chevaleresque ; 1978 - 2018
Bernard Boucheix
- Editions Créer
- 18 Novembre 2018
- 9782848196671
Bernard Boucheix fait de son art enfantin, dès l'âge de 10 ans en 1978, un art minimaliste. Quarante ans de création ininterrompue, composée notamment de plus de 10 000 oeuvres inventoriées dans des cahiers à dessin qui les protègent de la lumière. Pour l'essentiel, des paysages à l'encre noir où la couleur n'a pas le droit de cité. Ne pas alourdir ses esquisses, fruit d'un éclair de créativité qu'il veut épurer au maximum.
L'artiste cultive son art reflétant pleinement sa personnalité et ses rêves. Le figuratif se veut le plus léger possible. Certaines de ses oeuvres sont archivées dans les biblio-thèques des musées nationaux comme au Muée d'Orsay, Pont-Aven, Nantes, Giverny... Son univers si particulier est unique au monde. Il peut paraître, aux non-initiés de l'art contemporain, déconcertant par son dépouillement. C'est une force de caractère pour se démarquer radicalement des tendances actuelles du monde de l'art. Aux portes du lyrisme et des romantiques, entrez dans les paysages imaginaires et chevaleresques du baryton Bernard Boucheix. -
La maison rurale en Béarn ; contributions à un inventaire régional
Alain Louberge
- Editions Créer
- 1 Janvier 1986
- 9782848192147
L'analyse de l'espace bâti montre que l'architecture rurale, limitée pour l'essentiel à la construction, et la nature n'ont jamais été en conflit. L'architecture est née de la création de l'homme; elle utilise les matériaux fournis par la nature. Celle-ci, domptée par lui, est depuis bien longtemps déjà modelée à des fins utilitaires. Elles n'ont jamais été affrontées car elles servent un même dominateur.
L'espace rural est donc un tissu de bâtiments à usage individuel dont la maille varie en fonction de la diversité des paysages.
Cet ouvrage propose une présentation du pays béarnais, les Pyrénées béarnoises, les collines du Pays Bas, les grandes vallées, la vie rurale en Béarn.
Les caractères généraux de la maison béarnaise.
Les matériaux et les éléments du bâti.
Une description régionale détaillée par vallée, et région.
Abondamment illustré, ce cahier constitue une contribution importante à un inventaire régional. -
Bourgogne Franche-Comté ; la sculpture flamboyante
Jacques Baudoin
- Editions Créer
- 1 Novembre 1996
- 9782848193151
« Quand on parle, de façon absolue, de l'art bourguignon, c'est de l'art du temps des grands ducs, c'est à la grande école slutérienne que l'on pense » (J. Calmette).
Il est vrai que le génie de Sluter et de ses successeurs a donné à l'art de la Bourgogne et de la Franche-Comté une notoriété internationale. Par le tumulte du drapé et l'intensité de l'expression, les deux provinces occupent une place fondamentale dans le renouveau qui préside à l'histoire de la sculpture flamboyante.
Cependant, cette histoire déborde largement le cadre du mécénat ducal. L'élan donné par les artistes officiels se poursuit jusqu'au début du XVIe siècle. À côté des quatre « Grands » , Sluter, de Werve, La Huerta et Le Moiturier, des personnalités nouvelles se font jour, comme Quentin Bouchier, Jacques Bertrand, Jean Damotte, sans parler de la foule des anonymes, comme le Maître de 1508.
On attribuait la sculpture bourguignonne au mérite à peu près exclusif des imagiers ducaux ; on la découvre à travers la richesse et la diversité de procédés d'une multitude d'artistes.
Avec plus de 600 photos, toutes originales et inédites, cet ouvrage de 384 pages recense l'essentiel des ouvres connues ou méconnues des deux Bourgognes, permettant d'apprécier la place imminente de ces provinces dans le mouvement artistique européen. -
Peintures murales de la fin du Moyen Age ; Jaleyrac
Anne Courtillé, Jean Perrier, Annie Perrier
- Editions Créer
- 1 Octobre 1998
- 9782848193694
Ce livre, à l'origine, voulait être un livre de photographies sur les peintures murales de Jaleyrac. Pour cette raison, nous avions essentiellement proposé comme texte des passages de la Bible. Quelques notes précisaient le contexte historique et géographique des scènes représentées : le tout se présentait comme un bref voyage en Europe et au Moyen Orient au début de notre ère. Les photos fixaient l'état des peintures telles que l'on peut se les représenter encore aujourd'hui. À la lecture des premières épreuves, l'absence de commentaires sur l'église elle-même, sur les fresques du XVème siècle, est apparue comme une lacune. Elle est maintenant comblée grâce à Madame Anne Courtillé. L'église est replacée dans le contexte architectural du XIIème siècle. Les peintures murales sont abondamment commentées en tenant compte de leur époque de réalisation. De plus, des pistes nous sont proposées pour tenter d'expliquer le choix des personnages, leur place dans l'église, leur rôle spécifique au regard de la population. En annexe, on trouvera un plan d'accès à Jaleyrac, petit village près de Mauriac dans le Cantal. Toutes les villes voisines mentionnées possèdent des monuments présentant un intérêt certain.
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La sculpture flamboyante en Rouergue Languedoc
Jacques Baudoin
- Editions Créer
- 26 Mars 2003
- 9782848192338
Cet ouvrage fait suite aux précédents ouvrages de la série sur la sculpture flamboyante : « Les grands imagiers d'Occident », qui introduisait l'étude de la sculpture flamboyante en Europe (Prix Strasbourg), et aux quatre autres volumes consacrés respectivement à diverses provinces de l'art du gothique tardif : Champagne-Lorraine (Prix des feuilles d'or de Nancy), Normandie, Île de France, Bourgogne, Franche-Comté, Auvergne, Bourbonnais, Forez.
Plusieurs générations d'historiens de l'art ont accrédité cette idée tenace selon laquelle l'art languedocien serait une émanation de l'art bourguignon. Il n'est plus permis d'accepter ce jugement. Le Languedoc est une terre de prédilection de l'art flamboyant : le Maître de Rieux n'a pas attendu la venue de Sluter pour exercer son génie exalté et, à l'opposé, les stalles d'Auch prouvent la longue fascination du style.
Des circonstances politiques et économiques en ont permis l'essor, grâce au concours de mécènes dont l'exemple initial a été fourni par les comtes d'Armagnac. C'est en sa qualité de bastion de l'État armagnac que le Rouergue a pu jouer un rôle si considérable dans la survie et le renouveau des traditions méridionales.
Malheureusement, mis à part quelques artistes très célèbres comme Jacques Morel ou Nicolas Bachelier, la production languedocienne est trop souvent tributaire d'un impénétrable anonymat. À défaut d'en percer le mystère, des groupements multiples sont donc proposés, révélant l'extraordinaire richesse de la production et la grande diversité de ses ateliers.