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Arts et civilisations
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Un nouvel or noir ; le pillage des objets d'art en Afrique
Philippe Baque
- Agone
- 30 Novembre 2021
- 9782748904376
« Le Ghana fut vidé de la totalité de son patrimoine au profit des boutiques, salles de vente et musées de l'Europe et des États-Unis. En 1998, le musée Barbier-Mueller de Genève exposait quelques statuettes koma, présentées avec la remarque : "Un peuple dont on ne connaît rien." Le mystère dopant les prix, les "terres cuites koma" se vendirent d'autant mieux qu'elles représentaient les dernières traces d'une civilisation engloutie. Que les archéologues, doublés par les pilleurs, n'aient pu achever leur étude, c'était une perte pour la science, mais une multiplication des gains pour les marchands. »
Le marché de l'art peut bien remplacer l'expression « art nègre » par « art primitif », son seul souci demeure de satisfaire les demandes de ses consommateurs. Pour durer, il s'adapte, sans renoncer aux expropriations qui lui procurent son oxygène : peintures rupestres découpées à la tronçonneuse, manuscrits volés, squelettes d'animaux préhistoriques, vestiges revendus sur les marchés touristiques, tombes profanées. C'est le plus pernicieux des marchés et la plus symbolique des destructions que subissent les pays du Sud, où matières premières, sources d'énergies, productions agricoles et culturelles continuent d'être drainées vers une poignée de pays riches.
Philippe Baqué est journaliste, auteur et réalisateur de documentaires. Il a notamment dirigé La Bio. Entre business et projet de société (Agone, 2012) et écrit Homme augmenté, humanité diminuée. D'Alzheimer au transhumanisme, la science au service d'une idéologie hégémonique mercantile (Agone, 2017). -
Devant les productions artistiques du monde indien, le spectateur occidental hésite bien souvent entre fascination et incompréhension. Dérouté par une iconographie qui lui échappe et un sentiment d'exubérance, il estime qu'il ne dispose pas des codes nécessaires pour l'apprécier. L'objectif de cet ouvrage est de donner des clés de lecture afin de faciliter l'appréhension globale de cette production iconographique et architecturale.
Grâce à ses 150 illustrations en couleurs et aux nombreuses sources textuelles citées, l'ouvrage de Vincent Lefèvre permet d'entrer au coeur du génie de l'art indien, de comprendre comment celui-ci est conçu, produit et appréhendé, d'analyser ses relations avec les productions artistiques d'autres régions du monde et de décrire ses réalisations. Au fil des pages se dessine un art non de l'explicite mais de la suggestion, qui convoque à chaque instant l'imagination du spectateur. -
Coomaraswamy nous fournit ici les données essentielles et fondatrices d'une approche de l'art de l'Inde. Chacun de ses écrits, y compris les plus anciens, est marqué par la précision, l'exactitude et une brièveté quasi mathématique qui sont ses caractéristiques. Ce recueil réunit ses principales études sur l'art hindou non incluses dans d'autres anthologies. Elles montrent que Coomaraswamy ne fut pas seulement un conservateur et un collectionneur avisé, mais un interprète majeur de l'art traditionnel dans le même temps qu'il posait à travers ces textes les bases de l'histoire de l'art indien. Il expose ici de façon succincte et claire les buts de l'art hindou, ses liens avec la science et la méthode de contemplation qui est à leur principe et met en évidence sa portée métaphysique et spirituelle que ne doivent pas induire à minimiser. Il démontre que, sous une sensualité apparente, leur anthropomorphisme obéit à une codification précise qui rend chaque figure, qu'elle soit d'homme ou de dieu, décomposable en formes symboliques et en diagrammes (yantras) ayant pour but de dépasser le domaine des sens. L'art hindou vise non une satisfaction esthétique, mais un renoncement aux formes et à leur dépassement. Sa beauté n'a pour finalité que d'aiguiller l'être vers la recherche de la vérité au coeur de toutes les apparences. En ce sens, Dieu est son unique sujet. Les motifs n'y sont pas seulement décoratifs, mais toute décoration y est le reflet d'une transcendance. Il souligne que tout ceci est d'autant plus normal que, dans la tradition hindoue, art et yoga sont liés de trois façons : en tant qu'orientation et trace du divin, en tant que méthode de réalisation et, enfin, en tant que tous deux tendent vers un même but ultime, la délivrance (moksha). L'art hindou est en effet avant tout spirituel. Bien que l'art séculier ait existé, ce n'est pas à celui-ci que Coomaraswamy consacre dans ces pages son attention principale. Il souligne plutôt en quoi les images séculières obéissent elles aussi à des critères dont le fondement est spirituel. Il montre comment, autrefois, en Inde, la création comme la contemplation d'une image étaient des actes de dévotion. Il illustre de quelle façon la sculpture hindoue, en tant que partie intégrante de l'architecture, exprimait les forces spirituelles à travers la forme symbolique visible d'un contenu littéraire et narratif qui a ses racines dans les textes sacrés des Védas. Comme il l'écrit, « c'est ce contenu, le mouvement de l'Esprit, qui est le sujet universel de l'art, et la signification de l'art est bien plus profonde que celle de son sujet immédiat. » Ainsi que le souligne le traducteur, Max Dardevet, « quand Coomaraswamy publie son article Les buts de l'art indien en 1908, il crée pratiquement une révolution dans la pensée par sa réfutation magistrale de la théorie de l'influence grecque sur l'art indien. Dans cette étude, comme dans d'autres, il a essayé de reconstruire et d'interpréter la philosophie de l'art national plutôt que de transmettre simplement les beautés des différentes disciplines artistiques. Il s'impose comme le premier historien académique de l'art indien ». Il ressort des présents textes réunis ici que la peinture hindoue s'est développée au service de la tradition. La thèse de Coomaraswamy qui soutient tous les textes de ce recueil est que la contribution de l'Inde, son expression en tant que culture, est sa métaphysique aussi bien que ses arts. La vie en Inde était d'ailleurs, autrefois, un art; son attitude culturelle s'oriente vers la réalisation de soi à travers les catégories durables de la civilisation hindoue : architecture, musique, artisanat, littérature populaire et savante autant qu'à travers les grandes écoles traditionnelles que ce soit le yoga ou le vedanta.
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Lakota woman : ma vie de femme sioux
Mary Crow Dog
- Albin Michel
- Essai Espaces Libres
- 9 Juin 2021
- 9782226465030
Mary Crow Dog est une Indienne, de la nation Sioux Lakota. Née en 1954, elle grandit sur une réserve du Dakota du Sud dévastée par le chômage et l'alcoolisme. Cette violence du quotidien conjuguée au racisme ordinaire l'amènent, à l'adolescence, à rejoindre l'American Indian Movement. Elle est ainsi de ceux qui, encerclés par l'armée et le FBI, occupent Wounded Knee en 1973. C'est là qu'elle met au monde son premier enfant et devient pour les siens OhitiKa Win - « Femme Brave ».
Publié pour la première fois en 1990 et récompensé par l'American Book Award, ce témoignage poignant est sans équivalent dans la littérature indienne. La voix de Mary Crow Dog, décédée en 2013 à l'âge de 58 ans, reste unique, elle qui raconta avec une violence et une noblesse sans égales le parcours d'un peuple à la redécouverte de lui-même, dans une Amérique qui cherche à l'ignorer. Elle fut aussi la première à évoquer la vie des femmes indiennes dans l'ombre des hommes « braves », et son combat reste une source d'inspiration pour toutes celles qui, de par le monde, continuent à se battre pour leurs droits. -
On les a dits « primitifs », « nègre », « populaires », « tribaux »... : les arts aujourd'hui usuellement nommés « premiers » peinent à être désignés de manière satisfaisante. Sans doute parce que c'est un regard occidental porté sur des arts de peuples non européens, la plupart du temps sans écriture, généralement animistes, qui les a ainsi classés. Qu'ils viennent d'Afrique, du Grand Nord, des Amériques, d'Océanie, ou d'Asie, ces arts qui s'expriment sur des supports très divers (masques, tatouages, peintures) ont en commun d'être nés bien avant que le mot « art » lui-même n'apparaisse. Des statues lega aux dessins sur sable au Vanuatu, cet ouvrage nous invite à découvrir et à comprendre ces arts dits « premiers » qui lient le visible et l'invisible, l'utile et le beau.
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L'Alhambra : à la croisées des histoires
Edhem Eldem
- Les Belles Lettres éditions
- 6 Mai 2021
- 9782251915418
L'Alhambra, ensemble palatial fondé aux XIIIe et XIVe siècles par les souverains arabes de Grenade, est resté dans l'ombre pendant plusieurs siècles après la fin de la Reconquista. Les Espagnols furent les premiers à « redécouvrir » l'Alhambra au XVIIIe siècle, alors que ses visiteurs étrangers en firent l'une des premières destinations touristiques du XIXe siècle. Beaucoup ont laissé de précieuses traces de leur passage : des écrits, des photographies et, surtout, des commentaires dans le livre des visiteurs de l'Alhambra, tenu depuis 1829. L'historien Edhem Eldem a analysé ce document fascinant pour proposer une vision tout à fait nouvelle de l'Alhambra et de ce qu'il représentait. De Chateaubriand à Owen Jones et de Washington Irving à Jean-Léon Gérôme, les Occidentaux ont bâti une image de l'Andalousie toute empreinte de romantisme et d'orientalisme. Mais l'engouement occidental ne doit pas faire oublier les visiteurs « orientaux » du monument : des Maghrébins, nombreux mais peu loquaces ; des diplomates et voyageurs ottomans, parfois plus orientalistes que les Européens ; des Arabes du Machrek, de plus en plus influencés par le nationalisme arabe prôné par la Naha, la « renaissance arabe ». Autant de regards croisés que le registre des visiteurs, la presse de l'époque, les mémoires et les récits de voyage ont permis à l'auteur de reconstituer pour en tirer une histoire culturelle des rapports entre Orient et Occident, Nord et Sud, islam et chrétienté, centre et périphérie.
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Amazonie, l'archéologie au féminin
Stéphen Rostain
- Belin
- Hors collection Sciences
- 2 Septembre 2020
- 9782410016123
Il existe une région du monde où les femmes ont toujours joué un rôle majeur : l'Amazonie. Ce sont elles en effet qui ont fait resurgir le glorieux passé de ce territoire vaste de sept millions de kilomètres carrés, révélant les connaissances en ingénierie et le savoir scientifique exceptionnel des tribus de la forêt. L'auteur, archéologue lui-même et grand spécialiste de l'Amazonie, offre une galerie de portraits de ces pionnières. Nourri de leurs toutes dernières recherches, l'ouvrage aborde une diversité de thèmes, de l'art rupestre à l'architecture amérindienne, en passant par les géoglyphes d'Amazonie occidentale, le traitement des défunts et la pêche précolombienne. Grâce à la plume alerte de Stéphen Rostain (auteur d'Amazonie. Les 12 travaux des civilisations précolombiennes, 2017), Amazonie, l'archéologie au féminin met en valeur de nombreuses facettes méconnues de l'Amazonie et de celles qui les ont révélées.
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Présentation synthétique, à travers les principaux chefs d'oeuvre du nouveau département des arts de l'islam au Louvre. En 2003, le musée du Louvre a créé un département consacré aux arts de l'Islam. Dotée de plus de 14 000 objets et complétée admirablement par les 3 500 oeuvres déposées par le musée des Arts décoratifs - dont beaucoup sont inédites -, la collection du musée témoigne de la richesse et de la diversité des créations artistiques des terres de l'Islam. Trois mille oeuvres de cette collection, des plus riche et des plus belle du monde dans ce domaine, sont exposées depuis septembre 2012 dans de nouveaux espaces qui viennent s'insérer délicatement entre les façades restaurées de la cour Visconti. Le projet des architectes Rudy Ricciotti et Mario Bellini représente le plus grand chantier au musée depuis les travaux du Grand Louvre et le visiteur peut dorénavant admirer cet écrin surmonté par une « aile de libellule », une couverture de verre, dorée et tissée par un fin réseau métallique ondulant. Ces nouvelles salles offrent un espace ouvert sur deux niveaux ; le parcours muséographique permet le large déploiement d'oeuvres issues de 1300 ans d'histoire et d'un territoire couvrant trois continents, de l'Espagne jusqu'à l'Inde du Nord. En coédition avec le musée du Louvre.
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Cinq siècles de lumières à la cathédrale d'Auch ; les vitraux d'Arnaut de Moles
Jean-paul Dumontier, Pierre Duplan
- Les Grégoriennes
- 1 Janvier 2013
- 9782914338639
Extrait
Préface
Ceci explique cela
La redécouverte du gothique
L’orgueil de la ville d’Auch
L’évêque et le verrier
Les verrières
La palette d’Arnaut de Moles
Les sources
Définitions nécessaires
Portraits des douze sibylles
Michel-Ange et la Sixtine
Arnaut de Moles et Sainte-Marie
Description systématique des vitraux
Chapelle 11
du Purgatoire
Chapelle 12
du Saint-Coeur de Marie
Chapelle 13
de Notre-Dame de Pitié
Chapelle 14
de sainte Anne
Chapelle 15
de sainte Catherine d’Alexandrie
Chapelle 16
du Saint-Sacrement
Chapelle 17
du Saint-Sépulcre
Chapelle 18
de Saint-Louis
Chapelle 19
de la Compassion
Chapelle 20
de l’Ascension
Chapelle 21
de Notre-Dame d’Auch
Les rencontres plastiques
Bibliographie chronologique
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Shodo ; harmonie du geste et de l'esprit par la calligraphie chinoise
H.e. Davey
- Editions de l'Éveil
- 26 Octobre 2015
- 9782374150574
Ce petit livre se propose de vous faire découvrir le shodo, une méthode d'art-thérapie millénaire. Livre d'initiation, il n'a pas la prétention de vous apprendre l'art de la calligraphie japonaise dans toute sa complexité mais plutôt de vous ouvrir à cette nouvelle manière d'expression. plus encore, il a l'ambition de vous sensibiliser au lien qui existe entre le mouvement et l'esprit et de vous permettre d'intégrer cette conscience dynamique dans les actes de notre vie quotidienne.
H. E. Davey est le premier non-Japonais à recevoir, en 1993, le titre de Shihan-Dai, la plus haute récompense remise par Ranseki Sho Juku, membre de la Kokusai Shodo Bunka Koryû Kyokai, association internationale de calligraphie japonaise. Ses oeuvres ont été choisies pour l'exposition internationale de shodo de Urayasu, organisée de 1988 par le ministère japonais de l'éducation et la Kokusai Shodo Bunka Koryû Kyokai. Il a reçu les prix Tokusen, Jun Taisho et Associate Grand Prize. H.E. Davey est actuellement directeur du Sennin Foundation Center for Japanese Cultural Arts, fondation culturelle japonaise située dans la région de San Francisco en Californie. -
Les jardins du plaisir ; érotisme et art dans la Chine ancienne
Ferdinand Bertholet, Jacques Pimpaneau
- Philippe Rey
- Fugues
- 5 Novembre 2015
- 9782848764924
Comment comprendre la nature de l'érotisme des anciens Chinois - si différent de celui des sociétés occidentales - sans se pencher sur l'art exceptionnel qu'il a inspiré ? Celui-ci s'est surtout développé, à partir du VIIe siècle, à l'époque de l'émergence des riches villes commerçantes où vivait une des sociétés les plus raffinées du monde. S'y épanouissait une véritable " culture courtisane " animée par des artistes, des auteurs dramatiques, des poètes. Jacques Pimpaneau replace l'érotisme chinois dans son contexte culturel et souligne l'influence des religions et des événements historiques sur la vie amoureuse. Ferdinand Bertholet, après avoir raconté les grandes étapes qui l'ont mené à créer en deux décennies la plus importante collection d'art érotique chinois au monde, s'attache à commenter les oeuvres reproduites dans un volumineux cahier hors-texte en couleurs. Le lecteur, ainsi initié, entrera dans l'intimité de ces " jardins du plaisir " et se verra offrir un accès à l'harmonie voluptueuse d'un monde perdu. Le printemps vient au monde, les fleurs se colorent, Votre taille si souple s'agite à mon rythme, Le bouton de votre fleur s'ouvre à moitié, Les gouttes de ma rosée font s'épanouir votre pivoine. Cao Xueqin
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L'âge d'or de la robotique japonaise
Zaven Paré
- Les Belles Lettres éditions
- Collection Japon
- 1 Septembre 2016
- 9782251901886
Les Japonais ne cessent de donner forme et vie à des croyances et à des récits qui leur sont propres. Les poupées, les automates puis les robots se sont tour à tour inscrits dans cette longue filiation d'histoires proprement japonaises, mais ces derniers semblent aujourd'hui également destinés à participer à la construction d'un nouveau grand récit.
La paradoxale cohabitation de la nature et des « traditions » avec une automatisation présente partout tient sans doute aussi dans la réelle filiation qui, dans l'archipel, existe entre le vivant et l'artificiel ou dans l'absence de contradiction que l'on y rencontre entre « conservation » et « progrès ».
Dans cet ouvrage, l'auteur décrit et questionne la manière dont, au cours des premières années du XXIe siècle, un surprenant mouvement de curiosité étayé par des progrès techniques et technologiques importants a permis d'accélérer le développement et la fabrication de robots souvent surprenants, parfois inquiétants, mais, pour la plupart, surtout vecteurs d'enchantement.
Cette décennie, véritable âge d'or de la robotique au Japon, a vu l'autonomie des robots être réellement envisagée sur le plan technique et les recherches et les expérimentations sortir des laboratoires de robotique pour gagner tous les champs disciplinaires, des diverses branches de l'ingénierie à la fabrication des objets du quotidien, en même temps que les robots devenaient partout visibles, dans les médias comme dans la réflexion philosophique ou encore dans les arts, comme par exemple au théâtre.
Zaven Paré est un artiste roboticien. Il est à l'origine des premières marionnettes électroniques utilisées au théâtre. Il fut lauréat de la bourse de la Japan Society for Promotion of Science (JSPS/CNRS), en tant que collaborateur du Robot Actors Project, dès sa création, au sein des laboratoires du professeur Ishiguro Hiroshi à l'université d'Ôsaka et à l'Institut international de recherches avancées en télécommunications (ATR) de Kyôto. Ses robots figurent notamment dans les collections du Ballard Institute dans le Connecticut, du Museo internazionale delle marionette de Palerme et dans les collections du Musée des marionnettes du monde de Lyon. -
Angkor : chronique d'une renaissance
Maxime Prodromides
- FeniXX réédition numérique (Kailash)
- Civilisations et sociétés
- 12 Novembre 2015
- 9782402055444
Songez, quand vous découvrirez ou retrouverez le Cambodge des temples, Angkor Vat, le Bayon, le Bapuon, Banteay Srei, Prah Khan... que l'immense cité des rois khmer fut reconstruite pierre à pierre par les hommes de l'École française d'Extrême-Orient à partir des années 1900. En 1901, Pierre Loti s'assoupit à l'ombre des géants du Râmâyana, pendant que Charles Carpeaux, le fils du sculpteur, se débat avec les tentacules des banians qui emprisonnent les tours à visage du Bayon. Paul Claudel, lui, croit rencontrer à Angkor Vat Satan personnifié. Quant à André Malraux, il vient à Angkor en 1923 pour dérober, à Banteay Srei, plusieurs déesses sculptées en bas-relief. De nouveaux documents, retracent l'équipée de l'écrivain au Cambodge. Outre celle de Malraux, c'est l'aventure des Conservateurs d'Angkor qui est contée dans ce livre : fallait-il être assez fou, au début du siècle, pour accepter de vivre dans la jungle et l'humidité afin d'exhumer des vestiges dont personne ou presque ne se souciait ? Certains, tel Henri Marchal, ont la grâce d'être élus khmer parmi les Khmers, d'autres disparaissent tragiquement. Quant au dernier Conservateur, Bernard-Philippe Groslier, il poursuit la reconstruction de ses monuments sous les tirs de roquettes et les bombes au napalm durant la guerre civile qui embrase le Cambodge de 1970 à 1975. Tous, en dépit des guerres et des avatars de la décolonisation, restèrent fascinés par la majesté des monuments qu'ils arrachaient à l'emprise de la forêt : chaque jour, ils côtoyaient les dieux.
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Sources orales et histoire africaine ; approches méthodologiques
Théodore nicoué Gayibor
- Editions L'Harmattan
- Études africaines
- 9 Octobre 2015
- 9782296459731
Ce livre est un manuel indispensable à ceux qui cherchent à atteindre le passé de l'Afrique subsaharienne par le canal de sources non écrites. Il paraît au terme de 50 années de collecte et d'exploitations de sources orales en Afrique et se distingue par l'entrée en force de la religion dite traditionnelle dans le territoire de l'historien. Quelles perspectives l'exploitation des sources orales offre-t-elle aujourd'hui aux historiens ?
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Depuis une quarantaine d'années, le mot relique est devenu synonyme d'abus, de mensonge de la part de l'Église, ou encore de symbole d'une piété basée sur des formes de superstitions... Les reliques sont-elles toutes fausses et faut-il les voir systématiquement de cette manière totalement dénuée de bon sens ? Sait-on qu'actuellement l'objet le plus étudié au monde n'est autre que la célèbre relique du Linceul de Turin ? C'est d'ailleurs grâce aux recherches menées sur celui-ci que les reliques retrouvent leur véritable place et qu'un regard nouveau peut être porté sur elles. Premier ouvrage de fond sur ce thème si délicat à traiter, Reliques et reliquaires révèle l'étonnante richesse thématique des reliques : histoire, histoire de l'art, orfèvrerie, théologie et doctrine de l'Église, droit, spiritualité, pèlerinages, liturgie, analyses médicales, miracles, exorcismes, traditions... Après un point des connaissances sur les grandes reliques de la chrétienté (le tombeau du Christ à Jérusalem, le Linceul de Turin, saint Pierre et saint Paul à Rome...), l'ouvrage montre que la Provence est, par excellence, une terre riche en reliques prestigieuses qui concernent toute l'histoire de la chrétienté : les corps de Marie-Jacobé, Marie-Salomé, Marthe, Marie-Madeleine, Lazare... n'y sont-ils pas conservés ? Au delà de la polémique, l'auteur s'attache à rester objectif, dans une démarche originale conciliant traditions et analyses scientifiques.
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Les arts décoratifs
Albert Jacquemart
- Parkstone International
- Temporis
- 14 Septembre 2015
- 9781783108848
Du Moyen Âge à l'Époque contemporaine, l'art décoratif peut être défini par les matériaux, le design et les objets artistiques utilisés à la fois en architecture urbaine et en architecture d'intérieur. Comme beaucoup d'autres formes d'art, l'art décoratif continue à se développer, ajoutant à l'utilité de simples pièces comme des chaises une dimension esthétique pour s'orienter vers des objets purement ornementaux.
Les Art décoratifs, en valorisant tous les supports d'expression de l'art décoratif à travers les siècles, aspire à faire l'éloge de ces édifices et objets souvent sous-estimés. À l'origine non considérés comme des arts appliqués, leur potentiel artistique ne fut reconnu qu'au XXe siècle lorsque la production industrielle remplaça la création artisanale.
L'ancienneté, l'authenticité et surtout la singularité de ces précieux travaux sont aujourd'hui les nouveaux standards de qualité et de beauté de l'art décoratif.
Rejoignez-nous pour la découverte de l'évolution de l'art décoratif à travers cet aperçu des principaux chefs d'oeuvre à travers le temps. -
L'exposition, théorie et pratique
Claire Merleau-ponty, Jean-jacques Ezrati
- Editions L'Harmattan
- Patrimoines et sociétés
- 9 Octobre 2015
- 9782336279862
Les expositions se multipliant dans les musées et les institutions culturelles, leur rôle dans le cadre de la diffusion de la culture prenant une importance de plus en plus grande, les professionnels des musées sont amenés à produire des expositions de plus en plus nombreuses et d'une qualité toujours meilleure. Face à cela, les étudiants et les jeunes professionnels des musées manifestent un besoin d'information dans le domaine de l'exposition. Cet ouvrage a pour but de répondre à l'attente d'information et d'aide des étudiants et des professionnels, et d'améliorer la qualité des productions grâce à la méthode de travail proposée.
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Japon légendaire ; cinquante histoires de Kami
Eric Faure
- Editions L'Harmattan
- 28 Décembre 2020
- 9782140167195
Les contes et légendes du Japon ont pour cadre un univers mystérieux et inquiétant peuplé de toutes sortes d'êtres étranges et surprenants. Et comment ne pas commencer ce voyage extraordinaire en vous parlant des kami ? Quand Izanami et Izanagi ont créé l'archipel, ils ont donné naissance à cette myriade de dieux. Et myriade, c'est peu dire : on dit qu'il y a autant de kami qu'il y a de cheveux sur une tête. Ces cinquante contes fantastiques, touchants et inattendus, nous racontent un Japon déroutant, traditionnel et légendaire, ancré dans un territoire à la frontière du mythe, de l'histoire et de la réalité.
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Arts premiers de Côte d'Ivoire ; collections privées
Apollinaire Ocrisse
- Editions L'Harmattan
- 12 Octobre 2015
- 9782296534698
La Côte d'Ivoire est riche de sa culture. L'oeuvre d'Apollinaire Ocrisse est une contribution majeure à la promotion et à la vulgarisation de l'art ivoirien et lève un pan de voile sur l'incroyable renommée dont jouissent les objets d'art de Côte d'Ivoire. Le texte est riche, assez illustré pour plonger le lecteur dans cet univers magique de la statuaire et du masque. (Format 220 X 300 - Nombreuses photographies couleurs - Couverture souple à rabat).
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Art chrétien africain ; caracteristiques et enjeux
Erick Cakpo
- Editions L'Harmattan
- Études africaines
- 11 Octobre 2015
- 9782296532250
Quelles sont les caractéristiques de l'art chrétien africain ? Les chrétiens africains doivent-ils disposer d'un art sacré de facture locale ? Cet ouvrage inscrit l'art chrétien africain dans le débat actuel de l'inculturation du message chrétien en Afrique.
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Images de pierre ; le langage des sculpteurs romans ; essai d'un voyage dans l'invisible
Le Prise Pierre-Yves
- La Louve
- L'Histoire
- 22 Avril 2016
- 9782372910026
Visitant les sanctuaires et les cloîtres romans, qui ne s'est un jour interrogé sur la signification des nombreuses scènes historiées non bibliques où s'entremêlent dans des postures extravagantes hommes, animaux, monstres et végétaux ? Leur agencement complexe et leur présence répétitive peuvent difficilement les réduire à la seule fonction décorative. Des années durant, l'auteur est allé d'église romane en église romane et a collecté des centaines d'images. Enfin, s'appuyant sur les travaux d'illustres prédécesseurs historiens de l'art, il livre ici son interprétation de ces images de pierre, dans une réflexion éloignée de tout ésotérisme. Sans jamais asséner au lecteur de vérité définitive, avec une rigueur soutenue par une immense érudition et une belle écriture, il propose donc un surprenant voyage vers l'invisible, appelant à entrer dans ce monde souvent caché aux yeux d'aujourd'hui.
Et, s'il ne le soulève sans doute pas totalement - mais comment serait-ce possible ? -, Pierre-Yves Le Prisé contribue toutefois largement, à travers cet ouvrage, à écarter le voile qui assourdit le langage lointain des sculpteurs romans. -
Le peuple de l'océan ; l'art de la navigation en Océanie
Emmanuel Desclèves
- Editions L'Harmattan
- Lettres du Pacifique
- 9 Octobre 2015
- 9782296716506
Le Peuple de l'Océan fait renaître la civilisation maritime océanienne, présentée pour la première fois dans un très large contexte maritime, historique et culturel. Sont ici dévoilés les secrets de l'art de la navigation sans cartes ni instruments d'aucune sorte, l'invention des praos volants et des catamarans, le savoir-faire des équipages et les méthodes inédites d'exploration de l'Océan. C'est très logiquement dans ces immenses espaces océaniques que le génie des marins a atteint sa plénitude.
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Le chamanisme et les arts précolombiens
Emmanuel Handy
- Editions L'Harmattan
- 9 Octobre 2015
- 9782296228160
Cet ouvrage met en lumière l'importance fondamentale du rituel chamanique dans la formation de l'élite et sa perception du monde, à une époque où s'épanouissait sans censure un usage très encadré de psychotropes. Reflet de phénomènes hallucinatoires bien réels, ce rituel a subi de plein fouet les interdits coloniaux imposés par la Conquête. L'art précolombien illustre largement ces pratiques.
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Le spectacle denature ; le theatre portugais sous le regne de salazar 1933-1968
Graca Dos Santo
- CNRS Éditions via OpenEdition
- 8 Décembre 2020
- 9782271128102
Les pouvoirs, qu'ils soient politiques ou religieux, sont traditionnellement méfiants à l'égard du théâtre. Comment, pendant le presque demi-siècle (1926-1974) qu'a duré la dictature portugaise, cet art, qui puise son énergie dans le corps de l'acteur et le regard du spectateur, a-t-il alors survécu ? À la lumière de mémoires d'artistes, d'archives de metteurs en scène, d'articles de presse, Graça Dos Santos étudie la vie théâtrale et plus largement artistique sous le régime de Salazar. Sur fond des autres variantes européennes de dictature, elle analyse les particularités et l'évolution de la politique théâtrale du régime, qui préfère l'esquive à l'affrontement, la discrétion au bruit, la prévention à la répression. Partisan d'un art « façade de la Nation » qui maquille la réalité - concrétisé dans le Teatro do Povo, pâle copie du Théâtre du Peuple (Bussang) -, Salazar met en scène l'État nouveau, avec la complicité d'António Ferro, chargé de la Propagande. Malgré une oppressante surveillance, le théâtre évoluera de la soumission à la résistance, grâce au théâtre d'amateur et au théâtre universitaire, qui seront à l'origine du Théâtre indépendant annonciateur de la révolution des OEillets. Au fil des chapitres, l'auteur reconstruit le difficile parcours des divers protagonistes qui permirent que la rencontre entre la scène et la salle puisse se perpétuer. L'accent porté sur la législation théâtrale et la censure, les services de propagande, les conditions de vie des « gens du spectacle » souligne les mérites de ceux qui surent braver les interdictions. L'évolution multiforme de la pratique théâtrale sera un signe avant-coureur de la nécessaire démocratisation d'un pays qu'on avait voulu figer. Porteur de la double culture et de la double expérience de son auteur, ce livre ajoute un nouvel épisode à l'histoire du théâtre européen du XXe siècle.