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« Cherchons la vérité, à défaut de faire régner la moindre justice. »
Décembre 2010, Athènes, sur fond de manifestations anti-austérité.
Agent Evangelos, bientôt à la retraite, est devant son bar préféré, le Batman. À la maternité, sa fille Andromède accouche.
Mais le policier est appelé pour une tête retrouvée sans corps. Il se rend au bord du fleuve Evros, à la frontière gréco-turque, en pleine zone militaire interdite.
L'affaire est délicate : la Grèce doit construire un mur de barbelés pour empêcher le passage des migrants, et elle a besoin de l'argent de Bruxelles. Or la tête a été retrouvée près de l'Éros, un bordel pour soldats...
Nicolas Verdan, journaliste suisse, attire notre attention sur une partie de l'Europe souvent mal connue. En enquêtant sur la traite des êtres humains, il a rencontré la police grecque, les agents de Frontex, les migrants et les prostituées. Avec Le Mur grec, l'auteur raconte un homme et son pays, entre passé et présent.
Evangelos s'inscrit dans les pas des policiers humanistes, du Maigret de Simenon au Soneri de Valerio Varesi. Son écriture tout en poésie, précision et ellipse, n'est pas sans évoquer William Faulkner.
« À travers ce polar très politique et magnifiquement écrit, Nicolas Verdan nous raconte une Grèce percutée par les crises économiques et migratoires. » - Libération
« Grand reporter suisse, Nicolas Verdan a lui-même mené l'enquête pour écrire son livre, rencontrant migrants et gardes-frontières. Une fiction précise, où il est autant question d'austérité que de tête coupée... » - Télérama
« À l'instar d'autres créations littéraires de même genre, le héros du Mur grec porte tous les malheurs de son pays sur ses épaules. Il nous emmène alors sur les routes d'une Grèce choyée avec un soin de géographe. » - Le Journal du Dimanche -
Le soir de la Saint-Valentin dans un quartier huppé de New York.
Stan attend sa femme Susannah pour un dîner aux chandelles. S'agit-il de lui faire plaisir, de raviver la flamme dans leur couple ? Non : le projet est de la tuer.
Stanley, écrivain raté, fera-t-il meilleure carrière dans le crime ?
À travers cette comédie noire, Kenan Grgün fait le portrait d'un homme prisonnier d'un complexe d'infériorité, face à une femme qui a réussi. Oublie que je t'ai tuée est un « polamour » fleur bleue électrique. -
« J'ai fait l'expérience que je voulais faire depuis toujours : me raser la tête. Je suis un autre maintenant. Comme quoi on peut devenir un autre assez facilement. Cela veut bien dire quelque chose. »
Le monde traverse une période peu ordinaire. Depuis trois ans, la France a assigné ses citoyens à résidence. Chacun reçoit ses courses par drone. Interdiction d'ouvrir sa fenêtre en dehors des heures programmées. Didier Martin, comptable, vit avec sa femme, son fils et son chien dans un immeuble d'une ville moyenne. Il raconte son histoire à la première personne. Sur les murs, sur les meubles, sur les objets : partout autour de lui, il écrit. Petit à petit, le lecteur se retrouve happé par le mystère de sa situation. Le monde extérieur est devenu infréquentable, mais Didier Martin semble s'en satisfaire. Il aime l'ordre, le respect et préfère la compagnie de ses poissons exotiques à celle des humains.
Dans le huis clos de cet appartement, un suspense psychologique se noue.
Les héros de polar ne sont pas toujours sympathiques. Un tueur sur la route (James Ellroy), Dirty week-end (Helen Zahavi) ou encore Londres Express (Peter Loughran) ont marqué le genre pour cette raison et ont parfois fait scandale. L'homme qui habite l'appartement 816 est leur héritier. -
« À quatorze ans, la gamine fascinait presque tous les zonards du quartier, qui l'appelaient Chewing-gum, comme elle semblait élastique à force de tomber sans jamais se faire mal. Ça lui plaisait d'avoir plusieurs noms : Gomme, Gamine, Sally, Salamandre, et puis Sal ou encore Salomé, tout à la fin de la liste. »
Place Stalingrad, Paris, l'été.
Salomé zone au milieu des clochards et des toxicomanes. Elle attend le retour de sa mère, disparue à New York. Son père flic ne semble pas inquiet. Sa soeur vit une histoire d'amour.
L'écriture de Clément Milian restitue avec vivacité les ambiances et l'action. Le rythme nous emporte, au gré des figures de skate. Entre impertinence et émotion, l'auteur offre une voix à son personnage.
Roman initiatique fulgurant, Un conte parisien violent montre ce qui peut arriver de terrible à une jeune fille de quatorze ans.
Clément Milian est né à Nantes en 1981. Il est l'auteur de Planète Vide, Le Triomphant et de quelques nouvelles. Il a vécu plusieurs années dans le quartier de Stalingrad, où se situe son troisième roman.