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8 femmes isolées, un meurtre : un huis clos à la Agatha Christie par l'auteur plébiscité par 1 million de lecteurs au Royaume-Uni. Addictif.
Un groupe de jeunes femmes va enterrer la vie de jeune fille de l'une d'elles sur une île isolée de tout. Elles se sont connues à différentes périodes de leurs vies. Leur séjour s'annonce luxueux et agréable jusqu'au moment où l'une d'elles trébuche sur le cadavre du cuisinier. Les communications avec l'extérieur sont coupées. Et nous découvrons des relations ambigües et plus complexes qu'il n'y paraissait.
Le maître du twist écossais, Chris Brookmyre, reprend un huis clos à la Agatha Christie : 8 femmes isolées dans une résidence de luxe vont devoir faire face à un cadavre et à leur passé. Sur une intrigue classique, Brookmyre renouvelle le genre et tient le lecteur en haleine, comme toujours.
Chris Brookmyre est né à Glasgow en 1968. Respecté par ses pairs et par la critique, il est aussi un auteur à succès au Royaume-Uni, la série de ses thrillers a vendu plus de 1 million d'exemplaires. Ses précédents livres sont Sombre avec moi (prix McIlvanney du polar écossais), Les Ombres de la toile, L'Ange déchu et Coupez !
« Chris Brookmyre siège au panthéon des meilleurs écrivains de roman noir. » - Elly Griffiths
« Les livres de Brookmyre sont toujours remarquables et c'est un plaisir de se retrouver entre les mains de l'un de nos meilleurs écrivains de roman noir avec ce nouveau thriller rapide, malin et puissant. » - The Guardian -
Dans un petit village sarde superstitieux et féroce, à la tête d'un groupe de carabiniers venus de toute l'Italie pour combattre le banditisme en Sardaigne, le jeune sous-brigadier turinois Ghibaudo est très surpris par une plainte pour vol. Il l'est moins lorsqu'en examinant les lieux du larcin il découvre le cadavre d'un de ses carabiniers.
Il est accompagné par le brigadier Moretti, enfant de la haute société, adepte d'une nouvelle méthode qu'il essaie d'imposer avec enthousiasme : les empreintes digitales. Ghibaudo, lui, veut résoudre l'enquête en racontant les histoires et donc en découvrant les failles du récit. Et on le suit.
La présence d'un poète vagabond ne va pas rendre la situation plus claire. Les poètes « al volo », au vol, improvisateurs virtuoses, sortes de bardes, vont de village en village pour raconter sous forme de satire les dessous des puissants et les cancans des villages. C'est parmi ces poètes que se dissimule peut-être l'assassin, et l'auteur de quelques meurtres encore qui vont suivre.
Une enquête historique prenante et unique avec des bandits, des poètes, des lettres anonymes et beaucoup de meurtres. -
Au milieu des années 70 à Glasgow, l'incendie d'un entrepôt clandestin d'alcool provoque la mort de 3 personnes dans l'immeuble voisin. L'inspecteur Duncan McCormack, chargé de l'enquête, est haï par tout le commissariat car il a démontré la corruption du commissaire et ses collusions avec la mafia.
Un assassinat brutal et une explosion dans un pub s'ajoutent à cette enquête et l'étau se resserre. Mais McCormack a un secret qui lui ouvre les portes des bas-fonds auxquels ses collègues n'ont pas accès et est assisté par une jeune inspectrice, une des premières femmes à occuper ce genre de poste dans un corps particulièrement sexiste et réactionnaire.
Du suspense et de beaux personnages, dans un roman au rythme impeccable salué par Ian Rankin ! -
Y a-t-il quelque chose de plus complexe, brutal et incommensurable qu'une ville ? Comment rendre compte d'un endroit qui regroupe le destin des millions d'individus avec des désirs différents ? Comment le vol d'une simple voiture par un petit voyou de quartier peut détruire cet équilibre si précaire construit entre mafieux, policiers et ministres ?
Surprenant par son intensité et la beauté de sa composition, Eugenia Almeida développe un florilège de personnages complexes, attachants et contradictoires pour nous montrer la machine inéluctable d'une société délabrée qu'aucune force de l'ordre ne peut contenir.
Des destins brisés, des voix multiples, une langue emplie de la poésie du réel font de ce très grand roman noir une radiographie des zones les plus sombres de l'Argentine. Une expérience de lecture hors du commun. -
Julita est une journaliste indépendante reconnue, mais elle est toujours obsédée par le créateur du site qui a essayé de l'assassiner, elle est toujours aussi intriguée par ses sentiments à l'égard de Jan, son partenaire qui lui a appris à éviter les embûches du dark net.
Le roman suit les trajectoires de différents acteurs du web. Un mathématicien soviétique viré de l'université pour avoir travaillé sur la création d'un monstre informatique inutile : l'Intelligence artificielle.
Un mystérieux homme d'affaires qui signe des contrats avec toutes les bibliothèques pour numériser leurs fonds. Un jeune père dépassé, devenu spécialiste des fraudes informatiques, perplexe devant le virus étrange qu'il vient d'isoler. Tout ça sur fond d'éboulement du barrage d'une mine de cuivre qui n'est peut-être pas un hasard non plus.
L'auteur nous conduit à une intéressante analyse des effets de la peur et des nouvelles voies que l'informatique ouvre au crime.
Le lecteur captivé suit, haletant, une intrigue folle menée par des personnages attachants et ressort du roman plus intelligent, mieux informé mais effrayé par le nouveau monde qu'il a sous les yeux. Frissons garantis. -
Jay Dark a-t-il vraiment existé ?
Deux hommes, un romancier et un avocat, se retrouvent dans des lieux insolites de la capitale romaine. Maître Flint prétend raconter la véritable histoire de Jay Dark, agent de la CIA chargé de répandre les nouvelles drogues des années 70 dans les mouvements de contestation étudiants. On suit alors le parcours d'un jeune enfant des rues, cambrioleur à Manhattan, puis cobaye dans la célèbre clinique de Bellevue Hospital où fut lancé le Programme, qui expérimenta sur des patients plus ou moins volontaires les effets du LSD et de bien d'autres drogues.
On le retrouve au coeur de l'essor de la contre-culture, de Berkeley à Londres en passant par San Francisco et New York, des readings de Burroughs et Alexander Trocchi aux folies de Warhol et Timothy Leary, des errances en bus bariolé à l'essor des Black Panthers.
Mêlant sans cesse la réalité historique et la trame romanesque où se heurtent, s'allient, se tuent parfois, un sénateur réactionnaire, un savant fou ancien nazi, et aussi militants sincères, riches héritières, poètes et allumés divers, le roman pose la question : les mouvements de jeunesse et de la contre-culture des années 70 ont-ils été manipulés par les services secrets ? Et dans quel but ?
Avec son puissant talent de conteur, De Cataldo nous fait revivre l'épopée d'une époque où tout a changé, pour que rien ne change.
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Quelques kilos en plus, beaucoup de cheveux en moins, trois copains se retrouvent lors d'une réunion d'anciens élèves d'un lycée de Buenos Aires.
Wave, rockeur fainéant, convainc deux de ses anciens camarades de partir en voyage sur une plage en Uruguay. À bord d'une vieille Ford Taunus, Mario, le Nerveux et Wave prennent la route. Au lieu de retrouver leur adolescence, c'est rapidement leur présent qui s'impose : l'un vit encore chez sa mère, l'autre risque de divorcer et le dernier vient d'apprendre que sa femme le trompe (avec un gars « qui passe son temps au gymnase et écoute Shakira. Shakira ! Tu y crois, toi ? »). Accompagnés d'une jeune auto-stoppeuse très enceinte, entre moqueries et petites misères du quotidien, tout bascule au moment où l'un d'entre eux transpire trop au moment de passer la frontière...
Truffé de malentendus, ce road-trip se transforme vertigineusement en roman noir, mais les héros ressemblent davantage aux Marx Brothers qu'à Marlowe. Avec un style percutant et des dialogues désopilants, l'auteur nous fait voyager avec une bande de bras cassés, salauds et finalement sympathiques. -
Journaliste sportif au Sol de Hoy, Hilario Godínez a des relations ambiguës avec le monde de sa petite ville de la province mexicaine.
Une inconnue lui écrit des lettres d'amour depuis dix ans, il n'a aucune idée de son identité. Lui qui rêvait d'être écrivain et dont la carrière littéraire semble définitivement compromise conquiert des admirations encombrantes chez les tueurs du cartel local grâce à ses chroniques de foot.
Le jour où on retrouve dans un dépotoir le corps du brillant footballeur Torito Medina - enfin, une partie du corps -, tout dérape. Il se retrouve en première ligne et se lance dans la résolution de l'énigme.
Au passage il drague la jolie chroniqueuse mondaine de bonne famille qui lui révèle tout un univers de plasticiens et de galeristes.
Son admirateur musclé le met en garde mais il s'obstine dans sa recherche du salaud qui s'amuse à semer les cadavres incomplets dans la ville effrayée.
Dans ce petit polar cruel, Antonio Sarabia offre un portrait saisissant du Mexique d'aujourd'hui, où l'étonnement n'est plus de mise, mais qui laisse quand même une place à l'amour et à l'espoir. -
Début des années 80.
Dans une Turin dominée par la Fiat, où les Brigades rouges tirent leurs derniers coups de feu, Giovanni Oddone, petit dealeur et demi-maquereau que seuls le football et les grosses voitures passionnent, est arrêté à la suite d'un imbroglio qui lui vaut d'être accusé de terrorisme. Mais, du fond de sa prison, il va se lancer dans une entreprise à la mesure de son hilarante mégalomanie : monter une arnaque grandiose impliquant la Fiat, la Toro - l'autre équipe de foot turinoise - et Kadhafi.
Pour cela, il va utiliser les charmes plastiques de Cosetta, sa petite amie pas vraiment soumise, et les folies cocaïnées d'une héritière fantasque de l'empire Agnelli, mais il lui faudra compter sur de nombreux adversaires : les bureaucrates du foot, une policière amoureuse de Cosetta et surtout la mafia, qui tire les ficelles.
Roman d'une époque qui brasse aussi bien l'histoire des luttes sociales que celle de la mondialisation industrielle, la géopolitique de la Méditerranée et la catastrophe du stade Heysel, ce livre est habité d'une allégresse désespérée. Il nous fait vivre au rythme fou d'un petit délinquant qui se heurte à bien plus gros que lui et dont les rêves consuméristes résument assez bien l'histoire de la fin du siècle.
Si on rit souvent, on ne peut s'empêcher aussi d'être ému, à la fin, par cette version défoncée du pot de terre contre le pot de fer.