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Mort contre la montre
Jorge Zepeda patterson
- Éditions Actes Sud
- Actes Noirs
- 5 Juin 2019
- 9782330126643
"Pour gagner une étape du Tour, certains cyclistes sont prêts à mourir dans des descentes suicide à plus de quatre-vingt-dix kilomètres/heure ; et je sais maintenant que d'autres sont prêts à tuer." Une enquête palpitante pour une plongée inédite dans les coulisses du circuit professionnel : les financements, les stratégies, les relations entre leaders et porteurs d'eau, les vicissitudes de corps toujours à la limite de la rupture.
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Après Marseille Noir et Bruxelles Noir en 2015, la collection " Asphalte Noir " se penche sur le cas de Buenos Aires. Ernesto Mallo et treize auteurs portègnes nous montrent le côté obscur et méconnu de la capitale argentine, des cités dortoirs aux quartiers chics, des repaires de la jeunesse aux villas miserias (bidonvilles). Comme toujours, loin des clichés touristiques et des idées reçues sur l'Amérique latine. On découvrira ainsi Palermo, le quartier bobo de Buenos Aires ; la Villa 31, un des bidonvilles situés en plein centre ; Once, ancien quartier juif de la capitale tombé en décrépitude ; Mataderos, le quartier traditionnel gaucho à l'ambiance western ; et bien d'autres lieux étonnants et chargés d'histoire(s)... Avec des textes d'Ernesto Mallo, Claudia Piñeiro, Elsa Osorio, Pablo De Santis, Leandro Ávalos Blacha, Inés Garland, María Inés Krimer, Inés Fernández Moreno, Gabriela Cabezón Cámara, Ariel Magnus, Enzo Maqueira, Alejandro Parisi, Alejandro Soifer et Verónica Abdala.
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Ils sont trois. Trois enfants des rues de Buenos Aires. Trois petits voleurs, les meilleurs du quartier du Once. Pour eux, rien n'est impossible. Ils ont accepté une mission périlleuse en Uruguay. Arrivés sur place, ils déchantent : enfermés dans une propriété de 60 hectares, ils doivent cambrioler neuf villas protégées par des gardiens armés et des chiens. Pour sortir vivants de cette prison dorée, ils n'ont qu'une option : réussir.
Dans ce roman aux allures de thriller, Lucía Puenzo expose la part d'ombre de l'Argentine et le destin bouleversant de ces enfants, devenus invisibles aux yeux de la société.
Traduit de l'espagnol (Argentine) par Anne Plantagenet -
Quinze ans après la dernière aventure de Pepe Carvalho, le célèbre détective espagnol reprend du service.
Dans une Barcelone submergée de touristes, en proie au mouvement indépendantiste, Pepe Carvalho est déboussolé et déprimé. Il lui reste bien Biscúter et son vieux bureau, mais les affaires ne sont guère florissantes. Et le voilà pris dans le labyrinthe amoureux d'une femme mariée à un homme politique important. Pepe Carvalho continue de cuisiner, brûle toujours des livres, mais le cœur n'y est plus. Quand une amie vient le trouver pour lui demander de l'aider à résoudre un crime familial – et qu'un tueur en série semble rôder sur la colline de Montjuic –, le détective, vaille que vaille, reprend vie et... les enquêtes.
Entre satire sociale douce-amère, non dénuée de poésie, et roman noir, très noir, Tout fout le camp possède une force hypnotique qui nous pousse à le lire sans relâche.
Auteur de romans noirs né à Barcelone en 1966, Carlos Zanón a été choisi par la famille, la maison d'édition et les agents de Vázquez Montalbán pour redonner vie à Pepe Carvalho. Après Soudain trop tard et N'appelle pas à la maison, son roman J'ai été Johnny Thunders a remporté le prix Dashiell Hammett 2015, récompensant le meilleur roman noir de l'année en langue espagnole. Tous ses livres sont publiés par les éditions Asphalte.
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Quelques kilos en plus, beaucoup de cheveux en moins, trois copains se retrouvent lors d'une réunion d'anciens élèves d'un lycée de Buenos Aires.
Wave, rockeur fainéant, convainc deux de ses anciens camarades de partir en voyage sur une plage en Uruguay. À bord d'une vieille Ford Taunus, Mario, le Nerveux et Wave prennent la route. Au lieu de retrouver leur adolescence, c'est rapidement leur présent qui s'impose : l'un vit encore chez sa mère, l'autre risque de divorcer et le dernier vient d'apprendre que sa femme le trompe (avec un gars « qui passe son temps au gymnase et écoute Shakira. Shakira ! Tu y crois, toi ? »). Accompagnés d'une jeune auto-stoppeuse très enceinte, entre moqueries et petites misères du quotidien, tout bascule au moment où l'un d'entre eux transpire trop au moment de passer la frontière...
Truffé de malentendus, ce road-trip se transforme vertigineusement en roman noir, mais les héros ressemblent davantage aux Marx Brothers qu'à Marlowe. Avec un style percutant et des dialogues désopilants, l'auteur nous fait voyager avec une bande de bras cassés, salauds et finalement sympathiques. -
Les triades ne sévissent pas qu'en Chine : elles se déploient aux États-Unis et en Europe. Seule Barcelone se croit encore épargnée. À tort, selon l'inspecteur Diego Cañas. Il charge son indic Liang, un Sino-Espagnol né à Hong Kong, d'infiltrer pour lui la très discrète mafia chinoise. Un mois plus tard, on retrouve au petit matin la tête d'une femme sur un capot de voiture. Un crime atroce qui porte la marque des maras, ces gangs ultra-violents d'Amérique centrale. Mais Cañas est convaincu que l'affaire est liée, d'une façon ou d'une autre, à son enquête sur les triades. Reste à le prouver à ses supérieurs...
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EDITION BILINGUE / EDICION BILINGUE
« (...) Mempo Giardinelli sait ce qu'il faut faire pour effacer l'amertume, peut-être parce que l'exil lui a appris à supporter cela et même plus encore ; peut-être que grâce à l'art, au grand artiste qui est en lui, il arrive à changer les choses douloureuses en une littérature profondément créatrice d'une résignation qui demeure optimiste. » Juan Rulfo
"Mempo Giardinelli conoce cómo desvanecer la amargura, quizás porque el destierro le ha enseñado a soportar eso y aún más; tal vez el arte, el gran artista que hay en él, le hace transformar las cosas adoloridas en una literatura hondamente creadora de optimista resignación". Juan Rulfo
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Madrid, un soir d'hiver 1996. Quand on demande au photographe Carlos Ovelar de retrouver Ania, une jeune fille de dix-huit ans disparue, il met à profit son passé dans les services de renseignements pour retrouver sa piste. Son enquête le mène dans sa Galice natale, qu'il n'a pas vue depuis quinze ans. Sur place, il est comprend qu'Ania a été mêlée au trafic de cocaïne local. Mais Carlos va également devoir affronter les fantômes de son passé...
Madrid, un soir d'hiver 1996. Carlos Ovelar, propriétaire d'une agence de photographie, reçoit un coup de téléphone inhabituel : le mari de son ex-épouse, avocat à Compostelle, lui demande de retrouver leur fille Ania, dix-huit ans, introuvable depuis quelques jours. Pourquoi faire appel à lui ? Parce que Carlos a un passé dans les services de renseignements espagnols, où il a officié plusieurs années sous les ordres de son père, barbouze légendaire des services. Nul doute que les contacts et les réflexes qu'il a conservés l'aideront à retrouver la piste de la jeune femme...
Carlos retourne donc dans sa Galice natale, qu'il n'a pas vue depuis quinze ans, pour mener l'enquête, bon gré mal gré. Mais là-bas, la contrebande de tabac a laissé place au trafic de cocaïne, et les " honorables bandits " de jadis à des narcotrafiquants impitoyables. Carlos ne tarde pas à comprendre qu'Ania s'est fourrée dans une très sale affaire, sans savoir s'il parviendra à l'en tirer à temps, alors que les fantômes de son propre passé refont leur apparition... -
Un militant communiste fuit la guerre Civile espagnole pour faire face à un futur peuplé de cauchemars qui le conduira des camps de réfugiés sur la côte française aux profondeurs d'un bunker de la ligne Maginot, à l'aube de l'invasion menée par les forces de l'Axe.
Dans ce roman, Alfredo Álamo mélange réalité et fiction, folie et rêve, pour traîner le lecteur jusque dans un coin obscur où rien n'est ce qu'il paraît et où, chapitre après chapitre, l'espoir se fane. -
Journaliste sportif au Sol de Hoy, Hilario Godínez a des relations ambiguës avec le monde de sa petite ville de la province mexicaine.
Une inconnue lui écrit des lettres d'amour depuis dix ans, il n'a aucune idée de son identité. Lui qui rêvait d'être écrivain et dont la carrière littéraire semble définitivement compromise conquiert des admirations encombrantes chez les tueurs du cartel local grâce à ses chroniques de foot.
Le jour où on retrouve dans un dépotoir le corps du brillant footballeur Torito Medina - enfin, une partie du corps -, tout dérape. Il se retrouve en première ligne et se lance dans la résolution de l'énigme.
Au passage il drague la jolie chroniqueuse mondaine de bonne famille qui lui révèle tout un univers de plasticiens et de galeristes.
Son admirateur musclé le met en garde mais il s'obstine dans sa recherche du salaud qui s'amuse à semer les cadavres incomplets dans la ville effrayée.
Dans ce petit polar cruel, Antonio Sarabia offre un portrait saisissant du Mexique d'aujourd'hui, où l'étonnement n'est plus de mise, mais qui laisse quand même une place à l'amour et à l'espoir.