Filtrer
Rayons
Éditeurs
Langues
Ebooks
Mon Petit Editeur
4 produits trouvés
-
Du Québec au Mississippi, écrire pour fuir l'ordinaire de sa propre vie. Manfred avait tout, se retrouve avec rien. Et pourtant... « Je n'ai jamais été un homme d'action. Je n'ai jamais été un chef. Leader de rien du tout. J'admire ceux qui, dans le coeur de la bataille, gardent les idées claires, réfléchissent rapidement, prennent de bonnes décisions ; ceux que les autres suivent aveuglément jusqu'à la mort, les adulés, les médaillés de guerre et ceux dont les actions en font des héros instantanés. Je fais un mauvais combattant parce que j'ai besoin de temps, je dois penser à mes coups, les calculer, faire des essais et je dois être certain de leur efficacité. Alors j'ai le temps de mourir trois fois face à un barbare, un ennemi ; je n'aurais pas vécu vieux dans le médiéval. La guerre, c'est pour les autres. C'est pour ça que j'aime jouer aux échecs lents. »
-
« Un soir de quiétude, assis à ma table, directement sur le clavier de mon ordinateur, j'avais commencé à écrire cette sordide histoire de petit fonctionnaire qui décidait de faire le ménage autour de lui... la petite histoire était devenue un livre, un roman, presqu'à mon insu : la vie privée d'un homme devenu serial killer... sa vie, son oeuvre, ses amis, ses victimes, ses voisins, ses amours. » Ce serial-killer, qui est-ce ? Le connais-je ? Suffisamment en tout cas pour que j'écrive un ouvrage sur lui, sa vie, son oeuvre... Est-ce un ami, un collègue, un voisin ? Ce sentiment d'être intime... familiarité, promiscuité... comme si c'était moi... Est-ce moi ? Tous les faits, tous les personnages, je sais ce qu'ils et qui ils sont, je les ai connus... presque tous... Ont-ils tous rencontré la longue lame effilée que je porte généralement sur moi ? Didier Larèpe est né un mercredi de 1958 à Châlons-sur-Saône, Bourgogne, pays du bon vin. Élève moyen mais souvent remarqué pour ses tenues ou ses idées saugrenues, il se lance très jeune dans la peinture, dans la lecture et la musique. Devenu grand, il se fait une place dans le petit monde de la culture et décroche son premier poste de directeur des affaires culturelles à vingt-cinq ans. Il ne cesse depuis, avec femme et enfants, de multiplier les expériences et de parcourir la France : Nord, Poitou-Charentes, Vendée, Champagne-Ardenne et aujourd'hui Lorraine Autant de lieux que l'on retrouve dans son roman.
-
Nous ne sommes pas toujours ce que nous affectons d'être. Nous nous mentons à nous-même, comme nous mentons aux autres. Il y a en chacun de nous, un imposteur qui sommeille et, la plupart du temps, lorsque celui-ci s'éveille, c'est pour dissimuler l'importance des passions qui nous dévorent, ou la part de noirceur qui nous habite. Le pire, voyez-vous, c'est lorsque pour les nécessités de votre profession on vous enseigne à l'être, ou du moins, à vous conduire comme tel. Certes, on n'est jamais obligé d'accepter ce genre de boulot, on peut toujours le refuser, sinon démissionner si besoin. Seulement, je n'avais pas fait l'école de police pour en arriver là. Je vais vous faire un aveu et je n'en dirais pas davantage. L'action clandestine contre le crime, quelle qu'en soit la cause qui peut la justifier, reste une guerre. Une guerre sale, qui se pratique dans une communauté réduite aux aguets, où il est très facile d'y perdre son âme.
-
Elena est une prostituée qui aime son métier. Mais tout bascule lorsqu'elle se fait violer une nuit en boîte et que son agresseur lui avoue être séropositif. Elle se dit que c'est la fin et que c'est son destin, mais elle fait l'erreur de coucher avec un client à qui elle avoue sa maladie. En colère, il la séquestre et la torture. Elena n'est plus qu'une épave, seule avec elle-même, et remonte loin dans ses souvenirs pour comprendre comment elle a pu devenir si pathétique. En brossant le portrait de sa mère, blanche et acariâtre, de son père, noir et gay, de sa soeur reniant ses origines africaines, de ses amours perdues et de son parcours, Elena nous emmène dans un Paris brut fait d'exil, de violence et de haine, où tout tourne autour de l'identité. S'ensuivent une chute familiale, une chute amoureuse, des chutes irréversibles. Elle devient un danger pour son entourage et pour elle.