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Ex-Æquo
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Une série de meurtres dans un hôpital laisse les lieutenants chargés de l'enquête confus et perplexes...
Quel est le lien entre le cadavre d'une infirmière jeté au bas de l'escalier menant au service des Urgences, des membres humains tranchés et des corps décapités, entassés dans un ancien laboratoire désaffecté ? Les lieutenants Silaine et Legarde vont être chargés de l'enquête.
De la morgue du CHU de Semier au guichet d'accueil des patients, ils vont inverser les rouages de la mécanique hospitalière, remontant la piste d'un assassin dont ils ne comprennent pas le mobile.
« Nous ne pouvons pas prendre la place d'un mort. Est-ce cela qui a poussé de grands inventeurs comme Edison à vouloir communiquer avec eux ? Les funérailles sont créatrices. Nous ne masquons pas les morts pour nous soustraire à leur pourrissement, mais pour nous reconstruire et en édifier une nouvelle image. Les fraîches paroles d'un défunt pourraient être la matière première de cette charpente. La nécrophonie sera l'antidote aux affres du deuil. »
Un thriller incisif et terrifiant, qui vous fera redouter de mettre à nouveau les pieds dans un hôpital.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Thierry Dufrenne travaille dans la Santé depuis trente-sept ans. Passionné de médecine légale, l'univers hospitalier lui a déjà inspiré cinq romans. Il brosse ici une enquête policière dans un CHU. Avec un oeil espiègle et des décors peu communs, sous le regard inquisiteur des caméras de surveillance.Il a déjà publié chez ExAequo : Course folle, Effets secondaires, Le Labyrinthe de Darwin, La Némésis de Darwin, Le Pentacle de Némésis, Le syndôme du crocodile et Nouvelles ardennaises thanatotractrices. -
Peut-on éclaircir une sombre affaire en étant soi-même plongé dans les abîmes de son propre chaos?
Une ville du Nord Est de la France. Une main tranchée découverte dans un parc... L'avant-bras d'un homme retrouvé sur les bords d'un canal... Un tumulus en pleine forêt qui dégorge de corps mutilés...
L'inspecteur Eric Rocca, récemment muté dans la région, mène l'enquête. En proie aux fantômes de son passé, à la défiance de sa hiérarchie et à son addiction à l'alcool, il doit lutter contre ses vieux démons en plongeant bien malgré lui dans de sombres abîmes. Au milieu du chaos, il rencontre Laurence, une jeune mère de famille célibataire harcelée par un ex-mari violent. Quelque chose naît alors entre eux.
Cette lente descente aux enfers le confronte à la folie d'une âme blessée et meurtrière, pervertie par le mal. Ses investigations lèvent peu à peu le voile sur un projet artistique dément, né dans l'esprit brillant et délirant d'un tueur prêt à tout pour exister aux yeux du monde entier. Mais, au cours de cette éprouvante enquête, Eric découvre bien vite aussi que c'est avant tout contre lui-même et ses failles les plus profondes qu'il doit se battre. En sortira-t-il indemne ?
Un thriller obscur et inventif, au travers duquel le lecteur sera confronté à la noirceur des profondeurs de l'âme humaine.
À PROPOS DES AUTEURS
Originaire de Thionville (57), Christine Zecchini enseigne la philosophie dans un lycée mulhousien depuis une trentaine d'années.
Né au milieu des années 70, Emmanuel Taffarelli vit et travaille à Mulhouse (68). Il voue une admiration particulière pour la littérature, le cinéma et le rock. -
1420 : au milieu de la campagne picarde dévastée par la guerre naissent Colombe et Agnès.
1420 : le royaume de France ploie sous le joug anglais. Dans la campagne picarde dévastée par la guerre, Colombe de Maignelay pousse son premier cri. Agnès Sorel voit le jour deux ans plus tard, commence alors une histoire d'amour fou et de haine implacable qui va nous entraîner de Naples à Toulouse, de Loches à Chinon, dans les méandres tortueux de l'âme humaine.
Certaines âmes sont condamnées à errer de corps en corps sans jamais trouver le repos. Dans notre propos, venue du fond des âges, une « vieille, si vieille âme » erre dans le royaume des ombres. Moult fois elle s'est réincarnée, moult fois lorsque la mort a frappé son enveloppe charnelle, elle a été condamnée à errer de nouveau.
Nous avons choisi de vous raconter quatre des réincarnations de cette vieille, si vieille âme.
Quatre fois elle trouvera refuge dans quatre corps de femmes à quatre époques différentes.
Quatre histoires se succéderont faisant l'objet de quatre romans différents.
Dans chacun d'entre eux, la vieille, si vieille âme sera confrontée à l'un des quatre éléments auxquels se heurte l'enveloppe charnelle dans laquelle elle s'est glissée : l'eau, le feu, l'air et la terre. Dans chacun d'entre eux, la vieille, si vieille âme se glissera dans le corps d'une nouvelle TETRANEBREUSE qui évoluera dans le sillage d'un personnage historique célèbre.
Dans ce premier opus, c'est la noire Colombe de Maignelay qui gravite autour d'Agnès Sorel.
Quatre femmes de l'ombre, mais femmes puissantes, les TETRANEBREUSES vous réservent bien des surprises.
Découvrez une histoire d'amour fou et de haine implacable qui vous mènera de Naples à Toulouse, de Loches à Chinon, dans les méandres tortueux de l'âme humaine.
EXTRAIT
Des mois qu'elle vit là dans les profondeurs de la forêt des Ardennes, vieille femme abandonnée de Dieu et des hommes. Accusée d'être à moitié sorcière. Soupçonnée d'avoir survécu grâce à ses sortilèges. Plus de famille, plus d'animaux, elle a tout perdu quand sa misérable ferme a disparu dans les flots furieux de la rivière.
Elle avance à grand-peine sur le sol enneigé, coupe par l'étang gelé, mais la glace se fendille, cède dans un craquement lugubre. Elle coule à pic, aspirée par l'eau glacée.
À l'instant, la vieille, si vieille âme s'échappe du corps de la noyée.
À l'instant, la vieille, si vieille âme se glisse dans le corps de la presque née.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Pour leur premier thriller historique, les deux moitiés de Mary Play-Parlange, à l'appui d'une riche documentation, mêlent avec brio grande et petite histoire, tissant à points comptés le destin de leur noire Colombe. -
Ailette et Jim ont l'envie grandissante d'avoir un enfant, mais suite aux échecs répétés, le couple envisage une dernière solution...
Dix ans se sont écoulés depuis qu'Ailette a épousé Jim, le fils aîné d'une famille d'agriculteurs installée dans la région de Philippeville, en Belgique.Tous deux connaîtraient la sérénité d'un mariage heureux sans la menace de l'infertilité qui plane sur leur couple. Au fil du temps, ils ont appris à s'en accommoder jusqu'au jour où Alain, un ami médecin, leur parle avec enthousiasme et compétence d'une solution dont ils n'ont jamais voulu ; la gestation pour autrui. Malgré leurs craintes et leurs réticences, Ailette et Jim sont séduits : dans l'hôpital où travaille Alain, la GPA se pratique sous surveillance médicale, dans des conditions très strictes et, surtout, en dehors de toute optique commerciale. Mais pour tenter l'expérience, il faut trouver une gestatrice. C'est Valentine, l'épouse d'Alain et l'amie d'enfance du couple, qui se propose.
Et l'étrange aventure commence, celle d'une grossesse atypique exposée aux jugements hâtifs et aux mesquineries, que chacun des quatre acteurs vit et raconte à sa manière, en se demandant comment elle va finir...
Ce roman dépassionné explore les témoignages, les sentiments, les hauts et les bas vécus par des amis vivant une maternité partagée, amenant des nouvelles réflexions essentielles dans la société actuelle.
EXTRAIT
Quand je l'ai observé, le soir du réveillon, en train de cajoler le bébé de Lili, j'ai eu envie de le rendre heureux. Et sa femme aussi, par la même occasion. Dès qu'il a été question de la gestation pour autrui, l'idée de porter leur enfant s'est imposée à moi. Instantanée, brutale, choquante presque. Pourquoi moi, pourquoi pas Lili ou Laura ?
J'ai pris cette idée pour une lubie, mais elle ne m'a pas lâchée. Le lendemain, j'en ai parlé à Alain. J'aurais souhaité qu'il se récrie : « Non, non, pas toi ! Tu ne vas pas, en plus de tes tâches ici, te mettre ça sur le dos ? » Après, j'aurais eu la conscience tranquille. Je voulais aider Jim et Ailette, mais on m'en empêchait, tant pis. Seulement, mon mari est incapable de réagir ainsi, il s'intéresse à la moindre de mes aspirations, l'évalue et la soupèse comme il le ferait d'une hypothèse de travail. Il a levé sur moi un regard ébahi, il est resté songeur un moment puis il m'a ouvert les bras avec cette phrase-choc : « Tu m'épates, tu sais ! »
Aucune hésitation n'était plus permise. J'ai décidé de faire ma proposition tout de suite ou jamais. Je savais que les raisons d'y renoncer ne manqueraient pas et que ma résolution pourrait fléchir. Alain a suggéré qu'on se donne deux jours pour en débattre, nous devions être conscients tous les deux des risques liés à cette gestation. Nous les avons étudiés, médités, amplifiés à dessein, pour chacun je réfléchissais au comportement que je prévoyais d'adopter. Nous avons passé des heures à envisager les conséquences les plus graves de mon engagement. J'étais tiraillée entre mes peurs et ma fougue initiale.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Mireille Maquoi habite à Namur et réside souvent dans les Hautes Vosges. Elle a travaillé au Fonds National de la Recherche Scientifique puis enseigné dans une école de futurs officiers à Bruxelles et à l'Atelier de français qu'elle avait créé à Namur. Elle se consacre actuellement à l'écriture. -
Carnet d'enquetes d'halinea - l'affaire stephanie - policier
Lavarec Isabel
- Ex-Æquo
- 6 Février 2020
- 9782378738105
Halinéa se replonge dans ses cahiers d'enquêtes pour trouver l'identité de la personne qui essaie de la faire taire...
Stéphanie, une étudiante a disparu. Un corps est trouvé dans la forêt urbaine avoisinante. Une instruction est ordonnée.
En stage scolaire au commissariat, Halinéa, détective en herbe, décide de mener l'enquête en catimini. La considérant un peu trop investigatrice, le brigadier-chef Jacques la déplace dans un laboratoire scientifique et lui lance un défi. Elle le relève. Aidée par ses tuteurs João et Séverine, pour les connaissances, et, de ses amis Xavier et Caro pour les recherches, elle réussit l'épreuve avec brio... ce qui n'est pas du goût de certains qui réagissent parfois violemment.
Malgré les interdictions et les dangers encourus, la protagoniste réussira-t-elle à confondre le ou la coupable??
L'affaire Stéphanie, nouvelle enquête menée tambour battant par l'héroïne, traite aussi du problème de la phobie scolaire.
Parviendra-t-elle à mener son enquête jusqu'au bout ?
EXTRAIT
Couchée, je n'arrive pas à dormir. Cette histoire m'obsède. Je tourne et retourne dans ma tête les paroles rauques de l'assaillant : « Je ne te laisserai pas tromper le monde. ».
Trop énervée, je ne peux ni réfléchir ni dormir. J'essaie d'appliquer les conseils donnés par le sophrologue. Impossible. Je revois le cadavre de l'étudiante Stéphanie que j'avais découvert. Il gisait au milieu de la sente Romarin du bois St Eloi. Cette image ne me quitte plus.
Je me lève, tire les rideaux de ma fenêtre. L'éraflure du cou me fait mal. En automate, j'ouvre mon armoire à pharmacie et applique un pansement. La peur me tord toujours le ventre. Dans la salle de bain éclairée, accrochée au porte-serviettes pour ne pas tomber, je me force à respirer profondément, plusieurs fois consécutives, jusqu'à voir des étoiles. Par réflexe, j'exécute ensuite quelques exercices de relaxation. Un peu étourdie, je me recouche, carnet d'enquêtes en main.
- Xavier a raison, dis-je à haute voix. Il doit y avoir un bug. Voilà pourquoi les professionnels ne découvrent pas le coupable. Il faut tout reprendre à zéro.
J'avale quelques carrés de chocolat... « Pourquoi m'a-t-on agressée ? Qui m'en veut autant ? ». La colère m'envahit. J'ai besoin de marcher, de réfléchir. Je tourne en rond au pied du lit ruminant des paroles de vengeance :
- Il paraît que le diable se cache dans les détails. Je marque tout dans ce cahier, en le relisant je dois trouver. La brute, cagoulée, ne m'échappera pas... Elle me connaît puisqu'elle a cité certains faits me concernant... Je t'aurai bâtard !
Lire en marchant n'est pas pratique, je me recouche et me cale entre traversins, coussins et couette. Puis, j'ouvre mon carnet d'enquêtes et murmure la date :
- En septembre, tout a commencé il y a quatre mois... déjà !
À PROPOS DE L'AUTEURE
Après diverses productions spécialisées dans sa profession, (manuels scolaires, articles pédagogiques), Isabel Lavarec, qui fut professeure agrégée en sciences de la vie et de la terre, continue à transmettre son expérience de vie au travers de romans policiers, romans fantastiques, contes et nouvelles. -
L'effacement automatique des messages et vidéos que les collégiens s'envoient via l'application Snapchat donne du fil à retordre à la lieutenant Audrez Krawjcek, qui enquête sur le décès d'un adolescent.
L'émotion est vive lorsqu'on retrouve un collégien pendu à la grille de son établissement. L'enquête s'annonce d'autant plus délicate qu'il faudra composer avec une technologie réfractaire, des indices programmés pour disparaître et un univers adolescent propice aux secrets, à l'omerta et aux cruautés dissimulées. Et qu'en est-il de ce mystérieux challenge qui fait fureur sur les réseaux, et dont l'initiateur semble s'être volatilisé ?
La mort du jeune Gabriel résulte-t-elle d'un accident sordide ou d'une volonté perverse ? Une nouvelle policière à glacer le sang.
EXTRAIT
Comme souvent, Mehdi s'était enfermé dans la chambre sitôt la fin du dîner. Non pour faire ses devoirs comme il s'y était engagé, mais pour jouer à la console. Son portable, posé à proximité, vibra peu après minuit : il activa machinalement la lecture de la courte vidéo envoyée via Snapchat par son ami Gabriel.
Au sein de leur groupe de potes de 3e, on utilisait régulièrement l'application pour s'échanger des photos potaches et des anecdotes du quotidien. Cette vidéo était différente de celles qu'ils s'envoyaient ordinairement et instilla chez l'adolescent un sentiment de malaise.
Longue de quelques secondes seulement, elle était trop peu éclairée et trop mal cadrée pour permettre de percevoir davantage qu'un souffle dérangeant, proche du râle. Puis, très brièvement, les yeux exorbités de Gabriel imprimèrent l'image en dépit de la pénombre.
La vidéo s'acheva abruptement et disparut de l'application. Déstabilisé, Mehdi n'avait même pas eu la présence d'esprit de tenter une capture d'écran. Il tenta de recontacter son ami par divers moyens, sans succès.
Avec le recul, il doutait de ce qu'il avait vu. Sans doute s'agissait-il d'un prank ou d'une fausse manipulation, rien de plus. L'adolescent relança sa partie et chassa ces pensées dérangeantes, loin de se douter que son téléphone vibrerait encore à de nombreuses reprises le lendemain, dès l'aube.
Son premier cours n'étant qu'à neuf heures, Mehdi sortait à peine de son lit lorsque ses camarades qui commençaient plus tôt l'inondèrent de textos fébriles, l'informant de la présence d'un corps pendu à la grille du collège.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ange Beuque est professeur des écoles et recueille au quotidien des fragments de fantaisies enfantines. Féru de formats courts, il a eu le plaisir de contribuer à diverses anthologies. Il s'est également lancé dans l'aventure de la littérature au format numérique (Readiktion, Rocambole). -
Retrait du titre par le distributeur numérique, à la demande de l'éditeur
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Nous sommes en 1702 et Louis XIV a révoqué dix-sept ans plus tôt l'édit de Nantes en interdisant aux protestants leur liberté de culte.
David, un paysan cévenol, va s'insurger contre la violence du Roi et des dragonnades en devenant malgré lui un camisard redouté.
Persécuté, emprisonné sur une galère, il finira par se libérer et vivra de multiples aventures, mettant sa vie en danger pour sauver les siens.
Il va fuir sa terre de France, affronter des pirates et traverser la Méditerranée. Il rencontrera des grands chefs berbères et participera à la prise d'Oran contre les Espagnols. Mais il restera toujours habité par son désir de vengeance contre les institutions l'ayant privé de ses droits et de son amour d'enfance, Magdeleine, sa bien-aimée. Son retour sera terrible et cruel, jusqu'à en faire vaciller la cour de Versailles.
Duels, complots, emprisonnements, trésor dérobé, bataille militaire, rien ne manque pour faire de ce livre Les larmes de la colombe un vrai roman de cape et d'épée romantique et captivant.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Peter Bervore est auteur et parolier sociétaire de la SACEM.
Après avoir écrit plusieurs chansons dont Un morceau d'étoffe et Pourquoi les hommes pleurent il nous livre ici son premier roman sur l'histoire d'un camisard dont la trame se déroule sur les terres natales de sa famille cévenole. -
Entre l'armée allemande et l'armée française, les jeunes Alsaciens doivent choisir...
Ils sont issus d'une même famille originaire d'Alsace que la guerre de 1870 sépare et que celle de 1914 oppose.
Henri, 19 ans, est soldat dans l'infanterie allemande. Comme plusieurs de ses camarades, il est natif d'une vallée des Vosges alsacienne et il sera opposé aux forces anglaises. Charles, qui a passé son enfance dans le Gard, est capitaine dans l'armée française. Chacun d'eux connaîtra la douloureuse expérience des champs de bataille, des aubes de fer, des pluies d'obus, de la fureur des engagements et de la fragilité de la vie.
L'histoire romancée de leur vie, du Tonkin au Nord de la France, avec leurs pensées, leurs désirs blessés de fraternité et de partage avec tous les hommes, librement interprétée sur la base de souvenirs familiaux et d'archives, porte le témoignage d'une tragédie humaine et familiale qui n'est pas moins la conséquence revancharde de la guerre de 1870.
Le récit poignant d'une famille alsacienne déchirée par la guerre.
EXTRAIT
Neuve-Chapelle, 1915
Sous le ciel bas de ce matin glacé de février, deux formes allongées dans le lit marneux de la terre se dissimulaient derrière le parapet de la tranchée ainsi que des statuettes de glaise figées dans la rétine du temps. Elles semblaient tenir le monde au bout de leur fusil. Ne venaient-elles pas de surprendre un mouvement suspect, en face ? Une sensation pénétrante et mortifère de vulnérabilité venait les asservir, les saisissant dans sa gueule, les portant à concentrer toute leur attention sur un pauvre petit bout de terre ravagé, questionnant son relief crevé d'entonnoirs, leur trouble bondissant comme des couteaux dans la poitrine. Ces moments d'extrême tension usaient les hommes, les attachaient à la sécheresse des solitudes que pouvaient abreuver des déluges de fer, les emprisonnant dans leur attente.
Mais tout tardait à venir, rien ne se passait, là, en face, rien ne se décidait, rien ne se redressait pour venir les frapper d'un redoutable coup de faux. Était-ce une feinte ? Alors, lentement, à force de ne rien entendre d'autre de plus ordinaire que le chant continu des tirs qui marchait sur l'horizon, on se mettait à porter devant soi le rêve fou d'espérance que les choses pourraient bien rester ainsi jusqu'à la fin de la guerre.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Denis Leypold est docteur en histoire et responsable scientifique au Musée de minéralogie de l'Université de Strasbourg. Fils et petit-fils de forestier, il se passionne pour la nature, la poésie, la photographie, l'histoire et l'architecture médiévale, ainsi que pour l'écriture à laquelle il a consacré son premier roman Johann de Salm publié en 2013, et un ouvrage d'art Églises - Kirchen, voyage photographique - eine Fotoreise en 2014, puis Le manuscrit de Wittenberg ; L'écuyer noir en 2016 ; Le chant de Livia en 2017 chez Ex Aequo. Né en Alsace en 1953, il vit près de Strasbourg. -
Entrez dans l'ambiance frénétique des années folles et suivez un couple de bourgeois, les Rostova, qui fait régulièrement la une des journaux, jusqu'à ce que cette une annonce la découverte du cadavre du mari dans une malle à Nancy...
Ce roman historique est une enquête policière inspirée d'un fait réel. Dans le contexte des années 1920, période folle d'après-guerre où le meilleur et le pire peuvent se côtoyer, un couple de la grande bourgeoisie, les Rostova, font souvent la une des journaux. Lui, grand entrepreneur dans l'import-export accumule maitresses et bonnes affaires, elle, féministe très engagée, conférencière, journaliste et écrivaine n'hésite pas à dénoncer les iniquités sociales. Tout bascule lorsque leur entourage dénonce la disparition de Monsieur puis lorsqu'on découvre son cadavre dans une malle à Nancy.
Une enquête est ordonnée. Elle est menée par le juge d'instruction Blondin, le commissaire Tanguy et ses deux inspecteurs.
Dès la première entrevue Tanguy est troublé par Alexandra Rostova. Qui est-elle exactement ? Charmante ou charmeuse ? Ingénue ou manipulatrice ? Comédienne rusée ou névropathe ? Affabulatrice, mythomane ? Au fur et à mesure de l'avancement de l'instruction, le commissaire perçoit une grande imagination et une double personnalité chez cette dame intelligente, cultivée et de bonnes manières.
L'investigation est structurée par les rebondissements : découverte du cadavre dans la malle, suivi des aveux de madame qui argue dans un premier temps de sa légitime défense - après une mutinerie à Saint Lazare et un court séjour au « trou », la Rostova se rétracte et ne dit plus que la chose et son contraire - Le frère de la victime faisant négoce avec lui, ne serait-il pas le coupable ? - A l'image de Landru, l'épouse, n'aurait-elle pas également tué son premier mari ? - Constatant une tournure de la procédure en défaveur de la prévenue, Tanguy et le docteur de Saint Lazare mettent en place une stratégie pour éviter la guillotine à la Rostova - Le jugement est mal supporté par l'accusé qui accumule comportements emportés, non maitrisés et soliloques époustouflants - Le verdict surprend - Un épilogue pour donner un sens universel à l'histoire (les idées humanistes se transmettent quel que soit le sort du vecteur).
En mettant face à face un progressiste (Tanguy) et un réactionnaire (le juge Ernest Blondin) des problèmes généraux sont posés comme le statut de la femme dans une société patriarcale d'après- guerre ; L'impartialité et l'iniquité de la justice par devers les convictions des magistrats et les pressions sociales ; la peine de mort ; le rôle déshumanisant de la prison ; l'importance de l'Amour et de la culture pour donner du sens à l'existence.
Dévorez ce polar historique inspiré d'un fait réel où l'enquête, pleine de rebondissements, est menée à la fois par un progressiste et un réactionnaire. La Rostova occupe le centre de l'intrigue et se pose peu à peu le problème du statut de la femme dans la société patriarcale du début du XXe siècle...
EXTRAIT
Ce cauchemar récurrent l'inquiète. A-t-elle réellement trouvé un mort ? Ces pas ont-ils vraiment existé ? Elle se lève, va dans la salle de bain, passe de l'eau sur son visage, l'essuie, scrute son visage dans le miroir ovale, met en ordre ses sourcils, s'étire longuement et finit par imputer le mauvais rêve à ses lectures. Elle se recouche, prend le journal posé sur la table de nuit, parcours les titres... « Landru... encore ce tueur professionnel. On ne peut plus ouvrir un journal sans qu'il fasse la une. Plaint-on les victimes ? Non ! Elles sont à peine nommées. Des inexistantes, leur mort semble anecdotique. Pourtant, que serait-il advenu de la France si les femmes n'avaient pas été là pendant la guerre ? Énervée, elle tourne rapidement les pages. -
Alice, une jeune fille bouleversée par des drames successifs, recherche le bonheur et la complétude dans les rapports intimes et amoureux...
Cinquante ans après avoir vécu des évènements décisifs, Alice, la narratrice, puise dans ses journaux, carnets et recueils de poèmes, et rédige le récit des trois premières années de son adolescence. Au commencement, il s'agit d'une brutale sortie de l'enfance occasionnée par l'agression dont elle et sa mère sont victimes. Puis, suite à une série d'enchaînements de situations plus ou moins tragiques, elle se retrouve projetée de force hors de l'âge tendre, dans la sphère des adultes aux considérations matures. Elle rencontre dans l'immédiateté sensuelle une sorte de gestion des phénomènes. Ainsi, son traitement des rapports sociaux est, de par sa nature, avant tout érotisé et à destination des femmes. Dans cette ivresse du « maintenant » elle pense oublier les affres, et multiplie à l'envi le présent continu. Son tempérament lui fait adopter une attitude volontaire de combattante, elle en devient même belliqueuse. En dehors de son cercle, le reste du monde compte peu, surtout si elle ne peut pas l'utiliser ; peut-il se faire qu'une seule rencontre puisse la sauver ?
Alice observe son passé, depuis ses premières expériences lors d'une chaude journée d'été, jusqu'à sa vie d'adulte, où le sentiment d'insatisfaction se fait de plus en plus grandissant. L'auteure, d'une écriture délicate et poétique, nous livre les émotions et pensées d'une jeune fille perdue dans sa recherche d'identité.
EXTRAIT
Depuis notre discussion à la serre elle sollicita ma permission de revenir dormir dans mon grand lit, j'acceptai satisfaite. Nous pourrions reprendre nos bavardages des soirées jusqu'à tard la nuit, et encore mieux en l'absence d'Esther. De nouveau, nous reprenions nos habitudes de dormir l'une et l'autre enchevêtrées, nous nous comprenions, ce qui nous produisait un profond sentiment de quiétude et de tendresse. Cela suffisait à mon bonheur, sans compter nos petits dérivatifs. Nos bisous, nos enlacements, qui insensiblement se déplacèrent, les bisous se transformèrent en baisers, nos tendresses se changèrent en caresses, et ensuite en attouchements.
J'expérimentai des saveurs nouvelles, poussée par un impérieux désir, je humais sa peau, ses aisselles, je goûtais ses seins au goût salé, elle passait ses mains derrière ma tête, berçait ma nuque, flattait mon dos, ma taille, le haut de mes fesses, je tressaillais envahie de chair de poule, je picorais de mes lèvres la base de son cou, nos corps frémissaient. Le premier baiser et la découverte de Jocelyne m'avaient révélé un goût qu'aucun garçon jusqu'ici ne m'avait inspiré.
À PROPOS DE L'AUTEUR
A la retraite, nouvelle maturité, Richard Molne décide de se confronter à la difficulté de son existence : le langage et l'écriture. Terminées les feuilles éparses qui remplissent les cartons, maintenant il s'agit d'écrire et de parvenir à aboutir ! Voilà le grand défi pour lui-même ! Ainsi est né cet ouvrage. -
L'auteur, par ses textes et par le biais de son alter ego Paul Glacier, peut continuer à glorifier la littérature et les femmes, les deux besoins cruciaux à son existence.
Élisa. Un prénom et un baiser envoûtant au goût de sang.
Cinquante ans ont passé, émaillés de conquêtes sans que l'Écrivain, entravé de cet amour avorté, ne parvienne à s'en libérer.
Il se retourne alors sur sa vie passée et pour en expier les fautes et péchés supposés, imputés ou réels, il pose des mots sur ses plaisirs, écueils et fantasmes.
Afin de s'accepter, en espérant encore possible de pouvoir vivre un avenir paisible, il décide de faire naître par ses mots, Paul Glacier, son personnage alter ego, à qui il va les faire partager.
Il lui fera puiser, au travers de trois mariages et d'une suite d'aventures féminines débridées, sa force créatrice à l'origine de la glace au « Goût d'étoile », quête maté-rielle et gourmande de sa recherche de l'Autre, la femme unique qui lui serait destinée.
Leurs deux existences bousculées se réinventent et se répondent sous une plume poétique et élégante pour se livrer dans un récit-écho singulier qui en surprendra plus d'un.
La lecture de ce roman est une nécessité pour celui qui cherche à percer l'ambiguïté du sentiment amoureux.
Paul Glacier sillonne entre ses passions et les femmes, chacune lui apportant quelque chose de différent. Un hommage, un chant des corps féminins, qui ne laisse pas de marbre.
EXTRAIT
Un paragraphe du « Vieux Saltimbanque » terminé, je tournai la page, avant de reprendre ma lecture, je levai la tête, et vis l'hôtesse s'avancer très lentement. Juste derrière, presque collée à elle, les mains sur ses épaules, s'avançait la magnificence. Une beauté aveugle ! J'étais abasourdi, mais soulagé. Son handicap me laissait peut-être une chance. Ça ne devait pas courir les rues les adorateurs des beautés aveugles ! Ce ne fut qu'à son retour des toilettes que je découvris ses jambes interminables chaussées de cuissardes en skaï blanc. J'étais ébahi. Trop belle pour moi.
Je retournais à mon livre et pensais à l'une des interrogations de ma jeunesse. Quelle infirmité me serait la plus douloureuse ? Ne plus pouvoir lire était ma hantise. Aujourd'hui les livres en Braille sont nombreux, presque tous les classiques sont édités en audio, les ordinateurs peuvent lire n'importe quel texte alors cette calamité n'a plus la même portée. Mais à présent, j'étais presque vieux. Les femmes qui me regardaient à mes vingt ans étaient fanées ou mortes aujourd'hui. Les amours de mes trente ans en avaient soixante maintenant et, telles des cougars, regardaient les jeunes corps triomphants. Celles que moi je regarde aujourd'hui ne me voient pas ou au mieux m'accordent leur déférence due aux séniors. Je suis le quatrième sexe, celui sans attributs. La beauté qui m'entoure n'est plus pour moi et pourtant il me serait insupportable de ne plus la voir.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1952 en Lituanie, Alfred Nasewicz passa ses premières années en Russie puis en Pologne. Il se passionna très tôt pour la lecture. L'escrime qu'il débuta à quatorze ans forgea son chemin de vie. La littérature devint prépondérante quand la retraite lui offrir pleinement ces "temps d'écriture". -
Une femme qui se croyait peu à peu libérée de ses chaînes culturelles se retrouve seule et désorientée...
Clémence a tout : elle occupe un poste en or, elle est mariée au beau Bruno avec qui elle file le parfait amour, elle est mère de trois adolescents, elle mène la vie confortable d'une bobo parisienne... Pourtant elle démissionne. Il lui faut juste un petit break. Un peu de repos pour faire le point sur sa vie. Souffler. Se retrouver. Une parenthèse bienfaitrice dans une vie de femme active au rythme effréné. Mais un texto intercepté par erreur va vite transformer ce qui aurait pu être une pause salvatrice en une aventure qui l'entraînera jusqu'à l'autre bout de la planète. L'heure de la vengeance, froide et méthodique, a sonné.
Avec humour et sensibilité, Carole Meudic observe une femme moderne se débattre avec ses contradictions. En disséquant les rapports humains dans une famille d'aujourd'hui, elle pose un regard critique sur notre société et la questionne. Drôle et décapant, le récit, au rythme enlevé, nous entraîne dans les pas d'une héroïne jusqu'auboutiste, prête à tout pour recouvrer un équilibre perdu et panser ses rêves bafoués.
Pour cette héroïne bafouée, il est temps de se rebeller.
EXTRAIT
- Allez, on va fêter ça !
Il disparaît dans l'arrière-cuisine et en revient bientôt, une bouteille dans une main et deux énormes verres ballon dans l'autre. Il a l'air réjoui. Un Haut-Médoc. Mon préféré.
Le nectar grenat tourbillonne en heurtant les parois. Il exhale déjà ses arômes complexes.
- Par contre, financièrement, il va falloir s'organiser...
Nous y voilà ! L'état de grâce aura duré trois minutes et demie. Pourtant, lors de nos multiples discussions sur le sujet, il avait multiplié les phrases rassurantes, d'un ton parfois d'ailleurs mâtiné de paternalisme. Surtout ne pas rétorquer. Se concentrer sur le bouquet du vin. Feuille morte ? Fruits mûrs ?
- Bah, ce n'est pas grave, il suffira de dire à Magda que nous n'avons plus besoin de ses services.
Vite, une gorgée de Haut-Médoc. C'est donc ça, l'idée de Bruno. Ma foi, beau raisonnement : si je ne suis plus au bureau, c'est que je suis à la maison et donc, quel besoin de payer trois heures hebdomadaires de ménage à Magda ? Le refrain d'une vieille chanson de Zouk Machine résonne soudain dans mon esprit. Nettoyer, balayer, astiquer, casa toujours pimpant. Sans doute croit-il que si j'ai interrompu ma carrière, c'est pour assouvir d'obscurs désirs de mère au foyer ? Que derrière mon tailleur étriqué, j'aspirais secrètement à manier le fer à repasser et la serpillière ? Que finalement, au fond de toute femme, fût-elle cadre, se dissimule une ménagère en puissance ? Sans doute m'imagine-t-il accueillant les enfants au retour de l'école, avec des bols de chocolat fumant, sourire bienheureux aux lèvres et le tablier noué à la taille ? Une vraie icône des années 50. Une pin-up tout droit sortie d'une réclame vantant les mérites de l'american dream d'après-guerre.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Docteure en Littérature hispanique, agrégée d'espagnol, Carole Meudic a enseigné à l'Université et en classes préparatoires. Attachée à la culture du Sud-Ouest, elle vit à Biscarrosse, près de l'océan landais, et se concentre désormais à ses passions : l'écriture, la bonne chère et les voyages. -
De retour en banlieue avec le lieutenant Barbicaut, qu'une nouvelle enquête entraine plus loin dans l'insoutenable.
Choqué par la mort suspecte d'un enfant, Barbicaut commet une bavure à l'encontre d'un dealer. Quand il apprend que ce dernier est un adorateur de Satan, il cherche à le retrouver en suivant une piste que jalonnent des cadavres. Aux prises avec une communauté qui pratique le vaudou, le policier passera des épreuves où seule la valeur humaine compte. Barbicaut qui sera bientôt père, ne vivra que pour traquer le meurtrier d'un enfant. Quitte à jouer sa vie aux dés pour affronter un ennemi aussi insaisissable que cruel.
Ce polar de banlieue est le 3è tome des enquêtes de Barbicaut.
« Alors je serre les mâchoires parce qu'elles se mettent à trembler malgré moi. Je sais que je suis trop sensible, trop humain pour ce boulot. J'ai trop envie d'aider les gens, c'est mon talon d'Achille mais c'est aussi et surtout mon moteur, et probablement la source de ma vocation. »
Barbicaut doit rester debout et éviter de défaillir face à la mort, la mort violente, la mort sanglante.
EXTRAIT
On se regarde avec Gaétan, aujourd'hui on a bien failli mourir comme des pleupleu, comme des écervelés la fleur au fusil. Et on rit comme des idiots. Si ce type avait cru que c'était le défenestré qui revenait, il nous aurait troué la peau sans qu'on ne comprenne rien. On se regarde et on comprend qu'on pourrait être mort là, tout de suite, tué par un mourant qui serait mort juste après nous, qui nous aurait assassinés par erreur. On pense à cela, j'ai les boyaux ensanglantés du type qui tachent mes genoux et je sens son sang maintenant froid qui colle sur ma peau, j'ai les odeurs de sa mort dans les poumons, j'ai les yeux bleus de mon ami qui me regardent et que je regarde et on pense aux mêmes choses en même temps. On s'assoit sur le cul à côté du mort. Puis on ne parle plus
À PROPOS DE L'AUTEUR
Après avoir fait des études de droit Rémy Lasource est devenu fonctionnaire. Il a travaillé quelques années en banlieue nord de Paris au contact des policiers et magistrats, et vit aujourd'hui en limousin. Edité chez Ex Aequo pour ce 9è ouvrage, l'auteur fait partie du jury Zadig de la nouvelle policière. Avec ce roman débute la série des Barbicaut, des polars ayant pour théâtre la banlieue. -
Une enquête qui tourne mal. Une journée explosive et hideuse.
« Une vilaine agression, un môme. On a un témoin direct sur place, c'est elle qui a appelé les secours. Le SAMU est en route, pour la victime. »
Parfois, une affaire limpide et simple se présente, elle peut être pliée en quelques heures, à la grande satisfaction de tous.
Parfois. Mais pas cette fois.
Par ce beau mercredi de fin de printemps, les choses vont déraper. Une agression sordide, un dysfonctionnement au sein du commissariat, et c'est l'escalade.
Virginie Combes, commandant de police depuis peu, va devoir composer avec les pires cauchemars d'un officier, pendant la journée la plus glauque de sa carrière. Pour ce retour sur le terrain qu'elle espérait secrètement, elle va affronter l'atroce réalité et ses propres démons.
Victimes comme coupables, personne n'en sortira indemne. Et surtout pas les gosses...
Une nouvelle qui se lit en apnée, et qui laisse un goût de cendres.
Qu'est-ce qui peut bien transformer un gosse en monstre ?
EXTRAIT
Virginie gémit et obligea tous ses muscles à se décrisper. Même sans fermer les paupières, la scène continuait à se dérouler, encore et encore.
La porte de son bureau qui s'ouvre, le battant qui claque violemment contre le mur. Philippe qui s'engouffre dans la pièce, les yeux fous, un rictus de douleur le défigurant hideusement. Le hurlement bestial qui surgit de sa gorge. Le gosse qui bondit sur ses pieds et se réfugie contre l'armoire métallique.
Non, non, non, non...
Elle ne voulait plus y penser ni revoir la suite.
Elle se força à se relever et à abandonner sa cachette miteuse. Après avoir jeté de l'eau sur son visage pour en effacer toutes traces de larmes, elle se composa une mine sévère de professionnelle compétente et ouvrit la porte donnant sur le couloir.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Scribouilleuse compulsive, fan de zombies et de Dragibus noirs, Céline Saint-Charle ne sait pas vivre sans triturer les mots. Malgré sa propension à écrire des textes très durs, elle reste parfaitement fréquentable, sauf le matin au réveil. -
Quatre affaires qui se recoupent pour n'en former qu'une ! Suivez les aventures d'Ève Milano et Philippe Tavel !
Biarritz : un garçonnet disparaît, kidnappé par son père.
Bayonne : une petite fille souffre d'insuffisance rénale et attend une transplantation.
Bordeaux : Ève Milano et Philippe Tavel enquêtent sur l'assassinat d'un chirurgien réputé.
Blanquefort : l'équipe du major Blainville exhume six corps d'enfants.
Quatre affaires qui vont se recouper pour n'en faire plus qu'une. Les policiers vont suivre le fil effroyable d'un écheveau qui va les amener dans une enquête hors norme.
Découvrez la suite du thriller à succès Tuez-les toutes ! avec cette nouvelle enquête hors norme impliquant des crimes sur enfants et un trafic d'organes.CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE"La plume de l'auteure est vive, dynamique et nous livre une histoire de plus de 400 pages sans temps morts. Une auteure dont j'ai hâte de lire à nouveau la plume." - auroreaupaysdeslivres, Babelio"C'est sombre, très sombre, mais magistralement mené. Mega coup de coeur pour ce thriller addictif à la thématique effrayante, tant elle s'appuie des faits véridiques." - Missnefer13500, Babelio
"Ce thriller m'a entraînée dans une enquête dès plus palpitante, maîtrisée et ficelée à la perfection. Addictif ! Impossible de le lâcher une fois commencé. Par moment, l'histoire est touchante, énormément d'émotion en découle, mais dans d'autres, elle remue les tripes et engendre une colère froide sur bien des aspects." - alagnabarbara, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEURESophie Mancel-Hainneville vit dans le sud de la France. Après une maîtrise en droit privé, trois enfants et l'administration d'une école, elle revient vers ses premiers amours, l'écriture de polars. -
L'Alliée venue du froid ; les enquêtes de Barbicaut
Rémy Lasource
- Ex-Æquo
- 12 Mars 2021
- 9791038800939
Ce roman envoûtant parle de l'amour d'un père à son fils qui fera tout ce qu'il peut pour sauver ce dernier du destin tragique qui l'attend.
Un vieux flic alcoolique, fils d'immigrés soviétiques, suspecte son fils de vouloir intégrer une mafia suprémaciste russe. Il sollicite Barbicaut pour l'aider à sauver son enfant et restaurer son lien de paternité. Alors qu'une guerre invisible ébranle les cités avec l'arrivée de nouveaux mafieux de l'est, le lieutenant combat l'attirance de la voyoucratie sur le jeune homme. Mais quand il apprend qu'un sacrifice est exigé à tout nouveau membre pour prouver sa loyauté à la mafia, il craint le pire et entreprend une course contre la montre pour éviter une tragédie. Aidé d'indics agissant sous couverture, dont un ancien tueur à gage malade et sa fille, une femme charismatique, le policier s'opposera à un nouvel ordre criminel pour tenter de sauver l'amour d'un père pour son fils. Sans savoir que, parfois, les enquêtes comme les illusions ont la beauté d'un poème triste. Ce polar est le quatrième roman des enquêtes de Barbicaut.
Lisez sans attendre le quatrième roman des enquêtes de Barbicaut et plongez-vous dans l'univers impitoyable de la mafia russe. -
A la veille des élections municipales, certains ont plus à cacher que d'autres...
Trois cadavres sont découverts par la Gendarmerie à divers endroits de la ville : un entrepreneur très en vue, une retraitée fouineuse et un agent municipal au passé trouble. Trois morts sur lesquels est retrouvée une signature identique : une plume d'oie et une carte de visite marquée d'un J. en lettres de sang.
Quel point commun y a-t-il entre ces trois personnes ? En existe-t-il seulement un ?
Pour le Commandant Antoine Lavrieux et le jeune Gen-darme Kévin Guercin, l'enquête s'annonce compliquée.
Elle va rapidement virer au cauchemar lorsqu'ils s'aperçoivent que les victimes avaient une connaissance commune : le Maire de la ville. Voilà une information qui aurait pu paraître comme un banal élément de l'enquête, si nous n'étions pas en janvier 2014 ... veille d'élection municipale. Mais à quel jeu joue cet élu apparemment plus préoccupé par sa réélection que l'aboutissement de l'enquête ?
Autant de questions auxquelles les Gendarmes vont de-voir répondre afin de pouvoir dénouer les fils de ce mys-tère et faire éclater la vérité.
Une nouvelle policière qui va vous donner, comme au Commandant Lavrieux, des sueurs froides !
EXTRAIT
Un des gendarmes pose sur la table trois sachets au contenu identique : une plume d'oie taillée pour la calligraphie dont la pointe est ensanglantée et une carte de visite blanche sur laquelle est tracée la lettre « J. » avec du sang.
- La même signature sur les trois victimes. Intéressant. J. ? Pourquoi ce J. ? Les morts se connaissaient-ils ? interroge le Commandant Lavrieux les yeux rivés sur les sachets.
Non seulement ils ne se connaissaient pas, mais en plus ils résidaient dans différents quartiers de la ville. Pour couronner le tout, les premières constatations n'ont pas permis de relever de preuve particulière. Pas d'empreinte, pas d'objet manquant, pas de trace de lutte. L'enquête de voisinage ne s'est avérée guère plus concluante : aucune personne étrange croisée dans le quartier, aucun bruit particulier ayant éveillé la curiosité du voisinage. Rien !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Laurent Moulin travaille comme Directeur de cabinet depuis 15 ans. En 2017, ce passionné de théâtre découvre le site Internet Au Balcon pour lequel il se met à écrire des critiques. Ce premier pas l'encourage à se lancer dans un récit plus long. Ainsi naît « J. », sa première nouvelle policière. -
Quelques journées d'enquêtes dans la ville de B*. Qui a bien pu s'en prendre au Père Matthieu, et pour quelles raisons ? Y aura-t-il d'autres victimes ?
Quand la vengeance nait de l'opposition entre liberté et intransigeance...
L'assassinat du Père Matthieu d'une flèche dans le dos tandis qu'il mène la traditionnelle procession de la Sainte Ursule le long des rues médiévales de la ville flamande de B* trouble la vie du commissaire Vandenbeek à quelques mois de sa retraite. Le procédé lui fait craindre que ce meurtre soit suivi d'autres. Le récit enfile le dédale des venelles mal pavées de B*, retrace l'affolement au sein d'une communauté de religieuses ainsi que les cas de conscience de deux nonnes lorsqu'un second crime très semblable au premier ramène à la surface des faits passés. Dès lors, confronté à un tueur en série bien particulier, le commissaire Vandenbeek engage contre lui une course de vitesse pour empêcher le destin de s'accomplir. Réussira-t-il à préserver la troisième cible ?
Dévorez ce roman policier haletant !
EXTRAIT
Ceci fait, le Cycliste enfile la palette de cuir à sa main droite, se relève et gagne la fenêtre. Ce sont des vitres de verre en cul de bouteille sertissant en leur partie centrale chacune un petit vitrail : l'un reproduit les armes du négociant bâtisseur de la maison, un vaisseau du genre galion sur une onde stylisée par des sinusoïdes, une devise en latin pêchée on ne sait où : « a mari usque ad mare » et qui a fait jaser les touristes canadiens, le tout sur fond de gueule?; et l'autre, sainte Ursule une flèche en pleine poitrine animée d'un mouvement de recul la cambrant en arrière sous l'effet de l'impact et aussi de l'étonnement, car elle écarte grand les bras et présente ses mains paumes ouvertes tandis que ses compagnes gisent déjà occises autour d'elle, une sainte Ursule qui pourrait bien avoir été inspirée de celle des Grandes Heures d'Anne de Bretagne. Entre ces deux images, un genou à terre, le Cycliste ferme l'oeil droit, bande l'arc de sa main gauche et à plusieurs reprises vise la zone de l'esplanade immédiatement devant la collégiale Sainte-Ursule. Après chaque essai, il modifie un peu la position de son corps, de son genou ou bien de son pied. Pour finir, à l'aide d'une craie tirée d'une poche brachiale, il trace au sol le contour de ses appuis. Puis, il vise à nouveau le parvis et règle longuement sa lunette de visée.
Se redressant, il appuie l'arc debout contre le mur à côté de la fenêtre et pose une paire de lunettes de soleil sur le rebord. Il repousse le battant sans le fermer complètement, assez pour qu'on ne s'en rende pas compte de l'extérieur.
Le Cycliste retourne dans la pièce et sort de son sac une flèche à l'extrémité de laquelle il fixe une pointe d'acier, puis s'en va la poser sur le rebord de la fenêtre à côté des lunettes de soleil.
Devant le sac, le Cycliste ôte sur chaussures, chaussures (de banales trainings sombres) et tombe le pantalon de treillis. Dessous, il apparaît vêtu d'un jean bien classique. Il plie et range le pantalon de treillis dans le sac, se rechausse, enfile sur chaussures puis s'en va poser le sac pas loin de l'arc et veille à ce qu'il reste bien ouvert.
À PROPOS DES AUTEUR.ES
Sylvine Chardagne est un collectif de trois auteur.es venu.es d'horizons divers : (enseignement, pharmacie, médecine) qui se confronte à l'écriture avec exigence depuis bientôt 15 ans, l'abordant sous tous ses angles : roman, conte,nouvelle, théâtre, récit médiéval, de vie ou de voyage dont certains primés ou publiés. -
Dans une chasse au trésor qui se transforme rapidement en course au crime, Arnaud, ex-flic, mettra tout en oeuvre pour déjouer les nombreux pièges qui l'attendent !
Après la disparition de Mathilde, une vieille antiquaire, Arnaud, l'ex-flic qui écrit de la poésie reprend du service. En s'associant avec un détective expert en oeuvre d'art, il enquête entre le Pays basque et Les Landes sur un trafic d'antiquités volées par l'Etat Islamique. Quand des groupes du grand banditisme se font la course pour retrouver un trésor, semant derrière eux des cadavres, Arnaud doit composer avec son indic, une prostituée exubérante, garder son beau père, un veuf alcoolique, mais surtout rester vigilant pour survivre au milieu de cette chasse au trésor qui devient rapidement une course au crime. Mais l'ex-flic compte sur la présence d'un vieux chien étrange qui ressemble à un esprit échappé des dunes pour lui porter chance quand la mort le frôle de trop près.
5ème tome de la série, il peut se lire indépendamment des autres.
Dans ce thriller palpitant, retrouvez les péripéties d'Arnaud, l'ex-flic intrépide de Biscarrosse ! -
Trois cadavres découverts et un vol de voiture ammènent le Sénateur à faire appel à Franckie Marciano.
Quand trois cadavres sont découverts en quelques jours dans un coin perdu de cette France dite périphérique... Quand, loin de là, le vol d'une automobile plutôt voyante oblige à fournir des efforts fastidieux afin d'en retrouver l'emprunteur... Quand le Sénateur, toujours bronzé même en octobre, fait appel aux services du dénommé Frankie Marciano, un monsieur efficace et discret mais un peu cher... Quand, enfin, ce même Frankie Marciano roule vers le Sud pour faire plus ample connaissance avec un apprenti maître-chanteur aux dents un peu trop longues pour son jeune âge... Il s'avère assez vite que cette escapade au soleil ne sera pas de tout repos et que moult péripéties vont finir par peser sur les épaules encore solides d'un Frankie, tueur de la vieille école, au savoir-faire reconnu mais quelque peu dépassé par ce monde qu'il n'a pas vu changer et, surtout, fort désireux de prendre une retraite amplement méritée pour bons et loyaux services.
Découvrez sans plus attendre cette nouvelle, finaliste du Prix Zadig de la Nouvelle Policière 2018, et accompagnez le tueur à gage Franckie Marciano dans une dernière affaire.
EXTRAIT
Quand, par un frais matin du mois d'octobre de l'an 2003 de notre ère, en pleine forêt domaniale, le chien de race indéterminée d'un ramasseur de champignons gratte le sol meuble et mouillé au pied d'un châtaignier tout en aboyant, que fait le maître du canidé gueulard ?
Il s'approche et aperçoit ce qui paraît être le cadavre ensanglanté d'un homme plutôt jeune, tout nu. Bien sûr, il dégueule d'un coup son café et ses tartines du matin. Puis il s'essuie la bouche. Et il a la bonne réaction, il appelle les gendarmes car il a sur lui cette nouveauté, son téléphone portable. Il donne l'information mais en se perdant dans moult détails superflus avant d'en arriver enfin à l'essentiel.
- Où, précisément, Monsieur ?
Et il attend.
Le cul sur un talus. En caressant son chien tout crotté. En balançant vite au loin les quelques trompettes de la mort qui n'ont jamais aussi bien porté leur nom.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Après des études en lettres modernes et une période de « retour à la terre » post-soixante huitarde, Jean-François Dormois entre dans l'Éducation nationale en lycée professionnel en tant que PLP Lettres- Histoires. Clermontais d'adoption, il se consacre au dessin et à l'écriture depuis de nombreuses années. Certaines de ses nouvelles ont été primées lors de différents concours. Ont aussi été publiés de courts romans (Une Terrasse au soleil, Noir diptyque) ainsi qu'un recueil de poèmes (Épars).
-
Pas de vacances cette année pour le commandant Marnier ! Saura-t-il retrouver le redoutable criminel en cavale qui a déjà poignardé et assassiné trois personnes en deux jours ?
Alors que le commandant Marnier s'apprête à partir en vacances dans le Poitou, un dangereux criminel, que le policier avait arrêté quelques années plus tôt, parvient à s'évader.
Une fois arrivé à destination, Marnier apprend avec stupeur le meurtre de maître Montiel, le notaire qui lui a vendu sa longère poitevine. Dans la foulée, son collègue resté à Paris, lui révèle que deux hommes se sont fait poignarder, en pleine nuit, à une heure d'intervalle ; crimes que la police attribue aussitôt à Léo Lafargue, le criminel en cavale.
Ces trois homicides commis en deux jours commencent à éveiller la curiosité du policier, d'autant plus qu'un mystérieux visiteur a tenté, cette nuit, de pénétrer chez lui. Et si c'était Lafargue ?
Entre le Poitou et la région parisienne, les pièces de ce puzzle vont peu à peu s'assembler et entraîner le policier à enquêter officieusement sur ces affaires.
Un évadé en cavale, un notaire assassiné dans le Poitou, deux hommes retrouvés poignardés à Paris... Le commandant Marnier va alors découvrir que ses vacances ne manquent pas de piquant !
Suivez le commandant dans cet été parsemé d'imprévus, avec une nouvelle enquête mystérieuse entre le Poitou et Paris qui pourrait bien s'avérer plus dangereuse et piquante que prévu !
EXTRAIT
- Bonjour, Stanislas ! Je suis en train de faire mes bagages... Comment ? Léo Lafargue s'est évadé ? Et alors... C'est gentil à vous de me prévenir, mais que voulez-vous que j'y fasse ? Vous ne croyez tout de même pas que je vais renoncer à mes vacances pour me lancer à sa poursuite... Par contre, vous qui avez de bonnes jambes, essayez donc de le rattraper !
Marnier était furieux. Pourquoi le lieutenant Stanislas Dubois avec lequel il faisait équipe depuis plusieurs années se croyait-il obligé de le prévenir de l'évasion de ce criminel ? Ce n'était pas son affaire. « Décidément, se dit-il, Dubois ne peut vraiment pas se passer de moi. Pour un peu, il me gâcherait mes vacances, pour une fois que j'en prends ! »
Le lieutenant Dubois qui avait cru bien faire fut quelque peu vexé par la réaction de son supérieur hiérarchique. Pendant un moment, il en demeura contrarié, mais grâce à son bon caractère il cessa vite d'y penser.
Marnier, quant à lui, après son mouvement d'humeur, changea d'attitude et, finalement, fut touché par l'empressement de son collègue à le prévenir de cette évasion qui n'était pas un événement anodin. L'évadé n'était pas un enfant de choeur. Dangereux l'animal. Il se souvenait parfaitement de cette affaire qui remontait à plusieurs années. L'homme avait froidement assassiné un couple et leur fille en essayant de faire endosser ses meurtres à son propre frère. Un vicieux ce Lafargue. Après une enquête minutieuse, le policier avait réussi à le démasquer et à disculper le frère qu'apparemment tout accusait. À l'issue du procès durant lequel il n'avait montré aucun signe de remords, le malfaiteur avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.