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L'Atalante
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En pleines années folles, le quotidien des Fay, Baker, Gatsby et autres nantis est synonyme de soirées décadentes, d'amours libres et de cocktails explosifs.
Sans oublier les fantômes et les démons, les âmes vendues contre quelque richesse, et le papier découpé qui prend vie.
Née au Tonkin puis élevée dans la haute société américaine, Jordan Baker est à la fois intégrée et exclue de la jeunesse dorée de l'ère du jazz, oscillant entre privilèges et portes fermées. Lui reste à apprendre comment découper la parfaite clef en papier.
« Avec Les Beaux et les Élus, Nghi Vo nous offre une histoire d'amour, avec amour mais sans histoire. Un récit envoûtant, servi par un remarquable style. Un bijou à ranger près d'Un diamant gros comme le Ritz, nul doute que Scott Fitzgerald aurait apprécié. » - Xavier Mauméjean
« La prose de Nghi Vo est splendide, et le roman brille lorsqu'elle lit Gatsby le Magnifique à contre-courant... Une réécriture somptueuse et décadente. » - The New York Times -
« Après ta mort, je voyais tes traits sur toutes les femmes. Je les prenais pour toi si je me retournais trop vite ou si je balayais une pièce du regard. Pas parce qu'elles te ressemblaient. Elles étaient toi. »
La vie de Thiago ne sera jamais la même après la mort de sa femme. Pourtant, il n'a de cesse de lui parler, faisant de nous les spectateurs indiscrets de ce dialogue qui mélange le passé avec Vera et le présent « sans » Vera. Quoique la frontière entre les deux semble fragile.
Une solution s'impose pour ne pas sombrer : quitter Chicago. Loin des circonstances de la mort de Vera, de sa belle-mère aussi effondrée que lui, de son appartement plein des signes d'existence de l'absente, c'est au milieu des bois qu'il cherche à apaiser sa colère, sa rage, sa tristesse. Mais au-delà de la disparition de l'être aimé, quelque chose le hante inexorablement et il ose enfin affronter ce qui le tourmente : une histoire familiale sombre et maudite.
Gus Moreno nous enchaîne à Thiago, à l'intimité de son deuil, à son isolement. Rares sont les livres d'horreur qui parlent si bien d'amour.
« Le pire deuil imaginable, une technologie à vous rendre parano, et une frontière si floue entre la raison et la folie qu'elle n'a plus de sens. Accrochez-vous : ce roman n'est pas une promenade, mais une chute. Et il se fiche de savoir si vous êtes prêt ou non... » - Stephen Graham Jones -
Macon, 1922.
En 1915, le film Naissance d'une nation a ensorcelé l'Amérique et gonflé les rangs du Ku Klux Klan, qui depuis s'abreuve aux pensées les plus sombres des Blancs. À travers le pays, le Klan sème la terreur et se déchaîne sur les anciens esclaves, déterminé à faire régner l'enfer sur Terre.
Mais les Ku Kluxes ne sont pas immortels. Sur leur chemin se dressent Maryse Boudreaux et ses compagnes de résistance : une tireuse d'élite à la langue bien pendue et une Harlem Hellfighter. Armées de fusils, de bombes et d'une épée imprégnée de magie ancestrale, elles chassent ceux qui les traquent et renvoient les démons du Klan tout droit en enfer ; alors qu'un complot effroyable se trame à Macon et que la guerre contre le mal est sur le point de s'embraser.
Phenderson Djèlí Clark nous offre un récit où il mêle habilement histoire, magie et horreur lovecraftienne.
Ring Shout a reçu les prix Locus 2021, Nebula 2020 et est finaliste du prix Hugo 2021. -
Ce qui bougea en premier, ce furent les yeux, les yeux superbes de verre gris-vert. Ils pivotèrent lentement pour se fixer sur le visage de Triss. Puis la petite bouche frémit, s'ouvrit pour parler. « Qu'est-ce que tu fais là ? Pour qui tu te prends ? C'est ma famille. »
Quand Triss se réveille à la suite d'une noyade dont elle a réchappé, elle comprend que quelque chose ne tourne pas rond : elle est prise de fringales incoercibles, elle se réveille la nuit des brindilles dans les cheveux, et sa soeur a peur d'elle.
"Frances Hardinge écrit telle une des sorcières de Macbeth en train de danser autour du chaudron à potion. Dans Le chant du coucou, au lieu d'yeux de tritons et de pattes de grenouilles, il y a une poupée mangeuse de petites filles et une fille avaleuse d'écrans de cinéma, mais le résultat final est le même : une mixture délicieusement sombre et dangereuse qui vous ensorcelle." - The Guardian -
Isaac Vainio est furieux, frustré, blessé au plus profond de son âme : à l'issue de Lecteurs nés, il se voit privé de sa magie et exclu de Die Zwelf Portenære, l'organisation secrète dirigée par Johannes Gutenberg. L'adolescente qui était sous sa garde, Jeneta Aboderin, une bibliomancienne extrêmement talentueuse, a été enlevée et se retrouve sous l'emprise d'une force maléfique ancienne qui cherche à orchestrer le retour de l'armée des Spectres.
Isaac ne peut rester sur la touche, mais dans sa situation il faut être prêt à tout... ce qui pourrait bien être son genre.
Séance d'hypnose avec une thérapeute sirène, compromission avec un mage de sang, communication avec un pape de l'an mille dans une basilique romaine, cambriolage d'une banque sanguine possédée par des vampires... en orbite : il ne s'épargne rien et met sans vergogne son entourage en danger jusqu'à ce que Les Gardiens des Portes n'aient d'autre choix que de travailler de nouveau avec leur bibliomancien rebelle.
Car le plus grand affrontement de sorciers que le monde ait connu s'annonce, et, l'existence de la magie commençant à filtrer auprès du public, la face du monde risquerait d'en être à jamais changée.
La série « Magie ex libris » est intelligente, loufoque et terriblement sérieuse. Des livres sur l'amour des livres, qui pourrait bien être les meilleurs romans de Jim C. Hines. - The New York Times