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Policier
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Le commissaire Llob revient !
En voulant empêcher la justice algérienne de gracier un dangereux psychopathe, le commissaire Llob va devoir se plonger dans l'histoire tragique de son pays et remonter jusqu'à cette nuit du 12 au 13 août 1962, où furent massacrées des familles de harkis. S'enchaînent alors manipulations, meurtres et intimidations, jusqu'à la révélation de l'enjeu véritable de ce complot diabolique.À travers ce roman terrible et fascinant, Yasmina Khadra poursuit son implacable autopsie de la société algérienne.Prix littéraire Beur FM Méditerranée 2005Prix du Meilleur Polar francophone 2004 -
Octobre 1700. Dans la région si paisible des Alpes provençales, Guillaume de Lautaret, procureur de son état, se trouve confronté à de bien singuliers événements... Qui a tué la jeune fille au capuchon rouge? Qui a enfoncé dans la gorge du couple assassiné de mystérieux petits cailloux blancs? Qui a cousu dans la peau d'une bête le cadavre du marchand noyé dans la rivière? Qui a étouffé la fillette en lui plantant au fond du gosier l'aiguille d'une brodeuse? Guillaume se passionne pour une enquête qui met subtilement au jour les fractures politiques et religieuses de l'époque. Il se passionne encore davantage pour les charmes de Delphine d'Orbelet qui se distrait de l'ennui de la vie provinciale en lisant avec passion les Contes de la mère l'Oye, dont l'auteur n'est autre que l'académicien français Charles Perrault. Dans le feu d'une enquête que Jean-Christophe Duchon-Doris mène avec allégresse, fougue et érudition, le jeune couple va apprendre à ses dépens que les contes populaires dissimulent toujours, sous le charme des histoires à faire peur, l'irrésistible attrait de la violence, de l'érotisme et de la mort.
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Quelle tête feriez-vous si vous trouviez dans les affaires de votre vieille et adorable mère un revolver datant de la Deuxième Guerre mondiale, en parfait état de marche ?
Paul Behant, lui, ne sait que faire de cette troublante découverte. Sa mère, qui lui reproche déjà vertement de l'avoir placée dans une maison de retraite, refuse absolument d'expliquer la présence d'un magnifique Walther PPK dans une de ses vieilles malles. Né dans les années 1950, Paul s'aperçoit qu'il ne sait rien de la vie de cette femme pendant la guerre. Il la croyait jeune épouse et mère d'une première petite fille, tentant, comme tous les Français, de survivre dans cette période difficile. Propriétaire désormais de ce magnifique revolver pour lequel il se prend d'un véritable attachement, Paul veut absolument découvrir la provenance de cette arme. À la mort de sa mère qui, jusqu'à son dernier souffle, refuse de s'expliquer, il décide d'en avoir le coeur net. Sa seule autre piste se trouve dans les cartes postales sibyllines qu'un célèbre alpiniste envoyait à la défunte chaque fois qu'il gravissait un sommet prestigieux. Paul part à la recherche de cet homme. Plus il en apprend sur la jeunesse de sa génitrice, plus il se persuade que cette femme ? si gentille, si tendre, si drôle ? a probablement vécu une terrifiante histoire d'amour qui a fait d'elle une meurtrière. A moins que d'autres pièces du puzzle ne lui manquent encore... Entre humour, tendresse et vertige existentiel, Walther et moi est un bel exemple de comédie à tiroirs qui n'évite pas les sujets graves. -
Un grand roman « romanesque » fait pour captiver les femmes, car il exploite en profondeur un thème aussi éternel que l'éternel féminin : l'amour dans l'ombre, celui qui doit se cacher parce que la société, en dépit de l'hypocrite libéralisation des moeurs, persiste à condamner les amants qui n'observent pas la règle du jeu. Amour clandestin, amour humilié, qui n'a jamais le droit de s'épanouir à la chaleur du soleil ni de se griser aux lumières de la ville, mais qui, dans la nuit où il se réfugie, n'en est que plus dévorant et plus sensuel, comme toutes les passions secrètes. Cette liaison pathétique d'une jeune enseignante et du maire glorieux d'une ville de province, que les impératifs de sa carrière politique obligent à dissimuler, est une oppressante descente aux Enfers. Eva et Jacques la vivent, flanqués de personnages fascinants comme Stéphane, un de ces jeunes coqs d'aujourd'hui, héros « disco », ou Frida, la vieille Allemande que ronge la nostalgie du IIIe Reich. La femme dans l'ombre est une de ces tragédies modernes comme sait les nouer d'une plume implacable et dans un climat d'envoûtement ce maître du suspense psychologique salué par toute la critique qu'est Jacques Robert, l'auteur de l'inoubliable Marie-Octobre.
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Meurtres en série au temps des crinolines, dans le Paris du Second Empire.En 1856, la comtesse de Castiglione fait une entrée spectaculaire au grand bal des Tuileries, vêtue de la plus audacieuse robe à crinoline qu'on n'ait jamais vue. Devenue la maîtresse de Napoléon III, l'intrigante Florentine va, pendant trois ans, faire et défaire la mode féminine au gré de ses caprices. Quelques années plus tard, le jeune officier de police Dragan Vladeski découvre sur un chantier le corps d'une femme égorgée ressemblant à la Castiglione, puis un autre, portant une robe identique à celle de la comtesse le soir de son triomphe. Une robe, aussi mythique soit-elle, peut-elle être la cause de meurtres en série ?
Grâce à un admirable travail de reconstitution, Jean-Christophe Duchon-Doris nous offre un roman policier captivant, écrit dans une langue raffinée, doublé d'une somptueuse fresque sur les origines de la haute couture.