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Rue de l'échiquier
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Qui ne sait ce qu'est la jalousie, pour en avoir éprouvé au moins une fois, dans sa vie, le sentiment ? Nous avons tous été aux prises avec cette impression angoissante d'être abandonné, ou privé de quelque chose qui nous revenait de droit - du moins le croyions-nous.
Mais sommes-nous pour autant capables de définir la jalousie ? Ne faut-il pas commencer par la distinguer de l'envie ? Et si la jalousie semble trouver sa forme privilégiée dans l'amour, pouvons-nous pour autant en conclure que l'amour est nécessairement jaloux ? En explorant les notions de désir, de possession, d'estime de soi, en s'interrogeant sur ce qui se cache derrière la jalousie, ce livre propose une forme d'initiation à la psychanalyse. Avec à l'appui de nombreux exemples littéraires et cinématographiques : de Guy de Maupassant à Marcel Proust, de Georges Simenon à Simone de Beauvoir, de Luis Buñuel à Jean-Luc Godard.
Professeur agrégé de philosophie et docteur ès Lettres, Philippe Fontaine est maître de conférences à l'université de Rouen. Spécialiste de phénoménologie et d'esthétique, il a publié de nombreux ouvrages portant sur des questions de philosophie générale. -
De l'Odyssée à Taken, d'Andromaque au Comte de Monte-Cristo, de La Bête humaine à Un justicier dans la ville, nombreux sont les récits dont les héros font payer à l'offenseur le prix de son offense, et font justice eux-mêmes, selon l'implacable loi du talion : oeil pour oeil, dent pour dent. Peut-on pour autant parler de justice ? La violence meurtrière de la vengeance sévit surtout au cinéma, au théâtre ou dans les romans ; mais combien de fois n'avons-nous pas supprimé, en pensée ou en paroles, ceux qui nous ont fait du mal ? Le plus souvent, nos vengeances sont anodines ou restent symboliques, or toute vengeance n'est-elle pas excessive par nature ? Ressentiment, rancune, hostilité, colère, fureur ? Les passions qui animent le vengeur sont généralement condamnées par les philosophes ; pourtant, elles nous apprennent quelque chose sur nous-même. Que se cache-t-il alors derrière le désir de SE VENGER ?
Agrégée de philosophie, Marie-France Hazebroucq a passé toute sa carrière à enseigner en terminale et en classes préparatoires. Spécialiste de l'oeuvre de Platon sur laquelle elle a rédigé sa thèse, elle publie régulièrement des traductions et des commentaires de dialogues platoniciens. -
Robin des Bois, Arsène Lupin, Jean Valjean, la bande à Bonnot, Jean Genet... Il y a les voleurs réels et les voleurs mythiques, les dandys du vol et les voleurs pauvres... Héros, esthètes, nécessiteux ou justiciers, tous semblent faire l'objet à la fois d'une peur et d'une fascination populaire. Le plus souvent, le vol suscite l'indignation - ce dont témoigne la sévérité des sanctions pénales qui leur sont réservées. Mais alors, comment expliquer l'intérêt que suscitent les voleurs, et à quoi font-ils écho en nous ? En nous appuyant sur les grandes légendes du vol qui apparaissent au cinéma et dans la littérature policière, ce sont finalement toutes les ambiguïtés de notre rapport à la propriété que nous serons amenés à explorer. Communisme, libéralisme, anarchisme : si chaque courant de pensée politique se définit par un rapport différent à la propriété, c'est par le traitement que chacun réserve au vol que nous tenterons de comprendre pourquoi voler peut nous apparaître en même temps comme un héroïsme et comme une menace.
Agrégée de philosophie, Sabrina Cerqueira enseigne la philosophie en classe de terminale. Elle a rédigé plusieurs ouvrages méthodologiques sur l'épreuve de philosophie du baccalauréat et a collaboré au titre Perdre son temps, dans la collection « Philo ado ». -
On dit « tomber amoureux » comme « tomber enceinte », ou « tomber dans l'alcool ». « Tomber », il faut donc l'entendre au sens fort - faire une chute ; mais l'expression revêt aussi un sens plus souterrain qui indique un devenir. Car si l'amour se manifeste parfois de façon soudaine sous la forme du coup de foudre, tout amour n'est-il pas bouleversant en ce qu'il nous fait devenir autre ? Porté par un désir d'union ou de durée, l'amour est cette puissance qui nous déséquilibre et nous fait envisager le monde sous un angle nouveau. Faudrait-il alors se méfier de ce changement ? Charles Fourier moquait les « beaux parleurs », les « orateurs fleuris » qui, pour parler d'amour, « trempent leur plume dans l'arc-en-ciel et poudrent leurs écrits avec la poussière des ailes du papillon ». De Spinoza à Titanic, de Thérèse d'Avila à L'Empire des sens, de Peau d'âne à Schopenhauer, nous tenterons de comprendre cette passion.
Agrégée de philosophie, Sabrina Cerqueira enseigne la philosophie en classe de terminale. Elle a rédigé plusieurs ouvrages méthodologiques sur l'épreuve de philosophie du baccalauréat et a collaboré au titre Perdre son temps, dans la collection « Philo ado ».