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Un écrivain vit et rêve en ne pensant qu'au chef-d'oeuvre qu'il éccrira un jour et le fera sortir de l'ombre.
Il passe ses journées à chercher les premiers mots du roman total qu'il sent porter en lui tout en admirant, impuissant, le talent et l'habileté des grands auteurs pour créer leurs histoires et leurs personnages.
La souffrance de l'échec, le quotidien précaire, la solitude et la nostalgie n'entament pas l'illusion indestructible pour cette prochaine inspiration libératrice qui lui arrivera finalement sous une forme inattendue.
Juan Hernández Luna construit un récit alerte et poignant dans une atmosphère souvent sombre et angoissante tout en ouvrant la porte à l'humour qui naît avec les choses élémentaires et ces fausses lumières de la vie. -
Harraga aborde la question de l'immigration clandestine entre le Maroc et le Sud de l'Espagne. Conduit par le personnage principal - un jeune garçon de café tangérois-, le lecteur pénètre le monde trouble du trafic d'êtres humains et des intérêts économiques et politiques agissant des deux côtés du détroit de Gibraltar. Mais ce roman est avant tout une plongée dans le parcours intérieur de l'émigrant qui a décidé de se lancer dans une terrible aventure avec l'espoir de connaître une vie meilleure. Antonio Lozano est né à Tanger en 1956, il est professeur de français aux Canaries où il dirige un festival international consacré au conte et à la créativité théâtrale. Harraga est son premier roman. Déjà récompensé dans son pays avec le prix Novelpol du meilleur roman noir publié en 2002, il a aussi obtenu une mention spéciale du jury pour le prix Memorial Silverio Cañada, organisé par la Semana Negra de Gijón et qui distingue un premier roman écrit en espagnol. Il fut salué lors de sa parution par l'écrivain espagnol Manuel Vázquez Montalbán.
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Comme c'est souvent le cas de certains romans noirs latino-américains, Seul le prix du sang restitue le malaise, l'écoeurement, l'horreur face à une société arrogante et violente, mais il va bien plus loin que cela. Sans se perdre dans la présentation efficace d'un argument ni dans la description des personnages, il propose une réflexion sur la vengeance (pour certains groupes indigènes, seul le prix du sang peut régler des dettes qui ont coûté la vie) et sur la manière qu'a cette vengeance de finir par s'éteindre elle-même et par détruire celui qui s'y est plongé. Alors, comme dans la nouvelle Emma Sunz de Borges, c'est en s'en allant que le personnage trouve la délivrance ; lui ne partira pas vers le sud mais vers le nord, ce nord perdu de la Colombie, où les rafales de vent font se confondre le désert et la mer. Ce roman a confirmé que Mario Mendoza était l'écrivain le plus critique de sa génération sur l'histoire récente de son pays et bien sûr le plus dérangeant pour certains milieux de la société colombienne ; une circonstance que Mario, dès sa déjà lointaine jeunesse, a toujours assumée, comme un témoin gênant qui pose son doigt sur la plaie, ce qui lui a valu de connaître de sérieux ennuis. Mario Mendoza (Bogota, 1964), après des études de Lettres, a enseigné la littérature avant de s'y consacrer. Il est l'auteur de dix romans dont Satanas. Avec Seul le prix du sang, il est publié pour la première fois en France.
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EDITION BILINGUE / EDICION BILINGUE
« (...) Mempo Giardinelli sait ce qu'il faut faire pour effacer l'amertume, peut-être parce que l'exil lui a appris à supporter cela et même plus encore ; peut-être que grâce à l'art, au grand artiste qui est en lui, il arrive à changer les choses douloureuses en une littérature profondément créatrice d'une résignation qui demeure optimiste. » Juan Rulfo
"Mempo Giardinelli conoce cómo desvanecer la amargura, quizás porque el destierro le ha enseñado a soportar eso y aún más; tal vez el arte, el gran artista que hay en él, le hace transformar las cosas adoloridas en una literatura hondamente creadora de optimista resignación". Juan Rulfo