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Roman noir
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Laponie suédoise.
Des corbeaux et des loups. Des rennes et des rêves.
Et Anja, une jeune Sami, marginalisée. À qui on a confié le pouvoir de tuer.
Anja, celle qui voulait écouter les pierres de la toundra.
Celle qui ne veut plus se taire. Celle qui ne veut plus plier.
Celle qui voudra inventer le grand récit.
En pleine période du marquage des faons, un troupeau de rennes est décimé le long de la voie ferrée qui transporte le minerai de fer.
Nina Nansen et Klemet Nango, enquêteurs de la police des rennes, se retrouvent au coeur d'un conflit qui déchire un clan d'éleveurs sami.
Les enjeux énormes des terres rares et de la survie des Sami en tant que peuple se télescopent. Pour sauver la planète et assurer la transition énergétique, faudra-t-il sacrifier ce peuple d'éleveurs de rennes ?
Face à une colonisation qui ne dit pas son nom, Anja va entrer en résistance. Avec ses propres méthodes. Et ses démons qui vont croiser ceux de Klemet. -
Une veuve trouve un vieux revolver dans les affaires de son mari et l'amène à la police. Une vérification démontre qu'il a été utilisé pour un meurtre non résolu depuis de nombreuses années. Kónrad, détective à la retraite, s'y intéresse car son père a eu un revolver similaire...
Kónrad apparaît dans toute son ambiguïté morale, la soif de vengeance le domine mais il résout les crimes restés sans réponses claires dans ses romans précédents, et nous révèle la dureté de la société islandaise à l'égard de ceux qui en dévient. Il découvre peut-être, enfin, qui est l'assassin de son père. De beaux personnages, de vrais méchants
Un véritable roman noir en pleine tempête hivernale. -
En creusant pour faire une piscine en Dordogne, un entrepreneur découvre une grotte aux parois couvertes d'empreintes de mains de femmes, beaucoup amputées de deux ou trois doigts, et deux squelettes dont la position fait penser à une scène de crime...
Une paléontologue brillante et opportuniste va mener l'enquête sur ce crime commis il y a 35 000 ans et mettre au jour un monde passionnant, surprenant et pourtant si familier. Il y a 35 000 ans, un groupe de chasseurs sapiens découvre l'existence de Néandertaliens qui permettent aux femmes de chasser, sans que le monde s'écroule pour autant.
Oli, une jeune rebelle beaucoup plus douée que son imbécile de frère jumeau, part à l'aventure prête à tout pour conquérir sa liberté.
Avec une plume caustique, hilarante et acérée comme une lance pour chasser des aurochs, Hannelore Cayre mène le lecteur ravi au coeur de la préhistoire sur les traces de nos origines et de notre avidité à écouter des histoires. -
Julita est une journaliste indépendante reconnue, mais elle est toujours obsédée par le créateur du site qui a essayé de l'assassiner, elle est toujours aussi intriguée par ses sentiments à l'égard de Jan, son partenaire qui lui a appris à éviter les embûches du dark net.
Le roman suit les trajectoires de différents acteurs du web. Un mathématicien soviétique viré de l'université pour avoir travaillé sur la création d'un monstre informatique inutile : l'Intelligence artificielle.
Un mystérieux homme d'affaires qui signe des contrats avec toutes les bibliothèques pour numériser leurs fonds. Un jeune père dépassé, devenu spécialiste des fraudes informatiques, perplexe devant le virus étrange qu'il vient d'isoler. Tout ça sur fond d'éboulement du barrage d'une mine de cuivre qui n'est peut-être pas un hasard non plus.
L'auteur nous conduit à une intéressante analyse des effets de la peur et des nouvelles voies que l'informatique ouvre au crime.
Le lecteur captivé suit, haletant, une intrigue folle menée par des personnages attachants et ressort du roman plus intelligent, mieux informé mais effrayé par le nouveau monde qu'il a sous les yeux. Frissons garantis. -
8 femmes isolées, un meurtre : un huis clos à la Agatha Christie par l'auteur plébiscité par 1 million de lecteurs au Royaume-Uni. Addictif.
Un groupe de jeunes femmes va enterrer la vie de jeune fille de l'une d'elles sur une île isolée de tout. Elles se sont connues à différentes périodes de leurs vies. Leur séjour s'annonce luxueux et agréable jusqu'au moment où l'une d'elles trébuche sur le cadavre du cuisinier. Les communications avec l'extérieur sont coupées. Et nous découvrons des relations ambigües et plus complexes qu'il n'y paraissait.
Le maître du twist écossais, Chris Brookmyre, reprend un huis clos à la Agatha Christie : 8 femmes isolées dans une résidence de luxe vont devoir faire face à un cadavre et à leur passé. Sur une intrigue classique, Brookmyre renouvelle le genre et tient le lecteur en haleine, comme toujours.
Chris Brookmyre est né à Glasgow en 1968. Respecté par ses pairs et par la critique, il est aussi un auteur à succès au Royaume-Uni, la série de ses thrillers a vendu plus de 1 million d'exemplaires. Ses précédents livres sont Sombre avec moi (prix McIlvanney du polar écossais), Les Ombres de la toile, L'Ange déchu et Coupez !
« Chris Brookmyre siège au panthéon des meilleurs écrivains de roman noir. » - Elly Griffiths
« Les livres de Brookmyre sont toujours remarquables et c'est un plaisir de se retrouver entre les mains de l'un de nos meilleurs écrivains de roman noir avec ce nouveau thriller rapide, malin et puissant. » - The Guardian -
Dans un petit village sarde superstitieux et féroce, à la tête d'un groupe de carabiniers venus de toute l'Italie pour combattre le banditisme en Sardaigne, le jeune sous-brigadier turinois Ghibaudo est très surpris par une plainte pour vol. Il l'est moins lorsqu'en examinant les lieux du larcin il découvre le cadavre d'un de ses carabiniers.
Il est accompagné par le brigadier Moretti, enfant de la haute société, adepte d'une nouvelle méthode qu'il essaie d'imposer avec enthousiasme : les empreintes digitales. Ghibaudo, lui, veut résoudre l'enquête en racontant les histoires et donc en découvrant les failles du récit. Et on le suit.
La présence d'un poète vagabond ne va pas rendre la situation plus claire. Les poètes « al volo », au vol, improvisateurs virtuoses, sortes de bardes, vont de village en village pour raconter sous forme de satire les dessous des puissants et les cancans des villages. C'est parmi ces poètes que se dissimule peut-être l'assassin, et l'auteur de quelques meurtres encore qui vont suivre.
Une enquête historique prenante et unique avec des bandits, des poètes, des lettres anonymes et beaucoup de meurtres. -
Au milieu des années 70 à Glasgow, l'incendie d'un entrepôt clandestin d'alcool provoque la mort de 3 personnes dans l'immeuble voisin. L'inspecteur Duncan McCormack, chargé de l'enquête, est haï par tout le commissariat car il a démontré la corruption du commissaire et ses collusions avec la mafia.
Un assassinat brutal et une explosion dans un pub s'ajoutent à cette enquête et l'étau se resserre. Mais McCormack a un secret qui lui ouvre les portes des bas-fonds auxquels ses collègues n'ont pas accès et est assisté par une jeune inspectrice, une des premières femmes à occuper ce genre de poste dans un corps particulièrement sexiste et réactionnaire.
Du suspense et de beaux personnages, dans un roman au rythme impeccable salué par Ian Rankin ! -
Y a-t-il quelque chose de plus complexe, brutal et incommensurable qu'une ville ? Comment rendre compte d'un endroit qui regroupe le destin des millions d'individus avec des désirs différents ? Comment le vol d'une simple voiture par un petit voyou de quartier peut détruire cet équilibre si précaire construit entre mafieux, policiers et ministres ?
Surprenant par son intensité et la beauté de sa composition, Eugenia Almeida développe un florilège de personnages complexes, attachants et contradictoires pour nous montrer la machine inéluctable d'une société délabrée qu'aucune force de l'ordre ne peut contenir.
Des destins brisés, des voix multiples, une langue emplie de la poésie du réel font de ce très grand roman noir une radiographie des zones les plus sombres de l'Argentine. Une expérience de lecture hors du commun. -
Jay Dark a-t-il vraiment existé ?
Deux hommes, un romancier et un avocat, se retrouvent dans des lieux insolites de la capitale romaine. Maître Flint prétend raconter la véritable histoire de Jay Dark, agent de la CIA chargé de répandre les nouvelles drogues des années 70 dans les mouvements de contestation étudiants. On suit alors le parcours d'un jeune enfant des rues, cambrioleur à Manhattan, puis cobaye dans la célèbre clinique de Bellevue Hospital où fut lancé le Programme, qui expérimenta sur des patients plus ou moins volontaires les effets du LSD et de bien d'autres drogues.
On le retrouve au coeur de l'essor de la contre-culture, de Berkeley à Londres en passant par San Francisco et New York, des readings de Burroughs et Alexander Trocchi aux folies de Warhol et Timothy Leary, des errances en bus bariolé à l'essor des Black Panthers.
Mêlant sans cesse la réalité historique et la trame romanesque où se heurtent, s'allient, se tuent parfois, un sénateur réactionnaire, un savant fou ancien nazi, et aussi militants sincères, riches héritières, poètes et allumés divers, le roman pose la question : les mouvements de jeunesse et de la contre-culture des années 70 ont-ils été manipulés par les services secrets ? Et dans quel but ?
Avec son puissant talent de conteur, De Cataldo nous fait revivre l'épopée d'une époque où tout a changé, pour que rien ne change.
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Quelques kilos en plus, beaucoup de cheveux en moins, trois copains se retrouvent lors d'une réunion d'anciens élèves d'un lycée de Buenos Aires.
Wave, rockeur fainéant, convainc deux de ses anciens camarades de partir en voyage sur une plage en Uruguay. À bord d'une vieille Ford Taunus, Mario, le Nerveux et Wave prennent la route. Au lieu de retrouver leur adolescence, c'est rapidement leur présent qui s'impose : l'un vit encore chez sa mère, l'autre risque de divorcer et le dernier vient d'apprendre que sa femme le trompe (avec un gars « qui passe son temps au gymnase et écoute Shakira. Shakira ! Tu y crois, toi ? »). Accompagnés d'une jeune auto-stoppeuse très enceinte, entre moqueries et petites misères du quotidien, tout bascule au moment où l'un d'entre eux transpire trop au moment de passer la frontière...
Truffé de malentendus, ce road-trip se transforme vertigineusement en roman noir, mais les héros ressemblent davantage aux Marx Brothers qu'à Marlowe. Avec un style percutant et des dialogues désopilants, l'auteur nous fait voyager avec une bande de bras cassés, salauds et finalement sympathiques. -
Dans une modeste université de province, la fac de lettres et sciences humaines devient soudain la cible d'e-mails aussi vengeurs qu'anonymes. Un vieux professeur émérite d'histoire de l'art en est la première victime. D'autres suivront. Christin dépeint l'effarant délabrement de l'institution universitaire avec un humour mêlé d'affection et de colère.
Un roman noir ironique qui en dit plus sur l'état des universités en France que la plupart des rapports officiels.
« Pour dénoncer le quotidien d'un jeune enseignant du supérieur, Pierre Christin a choisi d'écrire un roman féroce et hilarant. Plus efficace que les communiqués syndicaux. Une intrigue policière, cocasse et cruelle, menée tambour battant dans une ambiance à la David Lodge. » - Véronique Radier, Le Nouvel Observateur -
Envahi par la nostalgie, Mario Conde, notre Marlowe tropical, mène des enquêtes presque métaphysiques tout en soldant une à une les illusions perdues de la révolution cubaine.
Il promène son spleen dans La Havane, belle, moite, décadente : plus qu'un décor, c'est la pulsation, l'âme. Il revient toujours à ses anciennes amours, le bon rhum et la littérature, au milieu de ses fidèles amis, qui comme lui appartiennent à la « génération cachée », celle qui n'a connu de l'utopie que le goût amer de la désillusion. -
Pourquoi ce teinturier sans histoire, père célibataire, a-t-il disparu un soir en laissant son fils sans famille et sans protection ? Comment ce conducteur habile a-t-il pu s'engager sur ce glacier et disparaître ? N'y a-t-il personne pour trouver cela bizarre à l'exception de Konrad ?
Un roman très noir dans lequel Konrad nous révèle l'existence des réseaux d'espionnage russes en Islande dans les années 60 et la façon dont les militants de gauche se sont trouvés enlevés ou tués au nom de la révolution soviétique.
Haletant et troublant. Un très bon Indridason. -
Journaliste sportif au Sol de Hoy, Hilario Godínez a des relations ambiguës avec le monde de sa petite ville de la province mexicaine.
Une inconnue lui écrit des lettres d'amour depuis dix ans, il n'a aucune idée de son identité. Lui qui rêvait d'être écrivain et dont la carrière littéraire semble définitivement compromise conquiert des admirations encombrantes chez les tueurs du cartel local grâce à ses chroniques de foot.
Le jour où on retrouve dans un dépotoir le corps du brillant footballeur Torito Medina - enfin, une partie du corps -, tout dérape. Il se retrouve en première ligne et se lance dans la résolution de l'énigme.
Au passage il drague la jolie chroniqueuse mondaine de bonne famille qui lui révèle tout un univers de plasticiens et de galeristes.
Son admirateur musclé le met en garde mais il s'obstine dans sa recherche du salaud qui s'amuse à semer les cadavres incomplets dans la ville effrayée.
Dans ce petit polar cruel, Antonio Sarabia offre un portrait saisissant du Mexique d'aujourd'hui, où l'étonnement n'est plus de mise, mais qui laisse quand même une place à l'amour et à l'espoir. -
Début des années 80.
Dans une Turin dominée par la Fiat, où les Brigades rouges tirent leurs derniers coups de feu, Giovanni Oddone, petit dealeur et demi-maquereau que seuls le football et les grosses voitures passionnent, est arrêté à la suite d'un imbroglio qui lui vaut d'être accusé de terrorisme. Mais, du fond de sa prison, il va se lancer dans une entreprise à la mesure de son hilarante mégalomanie : monter une arnaque grandiose impliquant la Fiat, la Toro - l'autre équipe de foot turinoise - et Kadhafi.
Pour cela, il va utiliser les charmes plastiques de Cosetta, sa petite amie pas vraiment soumise, et les folies cocaïnées d'une héritière fantasque de l'empire Agnelli, mais il lui faudra compter sur de nombreux adversaires : les bureaucrates du foot, une policière amoureuse de Cosetta et surtout la mafia, qui tire les ficelles.
Roman d'une époque qui brasse aussi bien l'histoire des luttes sociales que celle de la mondialisation industrielle, la géopolitique de la Méditerranée et la catastrophe du stade Heysel, ce livre est habité d'une allégresse désespérée. Il nous fait vivre au rythme fou d'un petit délinquant qui se heurte à bien plus gros que lui et dont les rêves consuméristes résument assez bien l'histoire de la fin du siècle.
Si on rit souvent, on ne peut s'empêcher aussi d'être ému, à la fin, par cette version défoncée du pot de terre contre le pot de fer.