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Policier historique
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Les cahiers noirs de l'aliéniste Tome 1 ; dans le quartier des agités
Jacques Côte
- Alire
- GF
- 2 Novembre 2010
- 9782896157556
Paris, juillet 1889...
À vingt-sept ans, Georges Villeneuve a terminé ses études en médecine. Désireux de se spécialiser en médecine légale des aliénés, il quitte le Québec pour se rendre à Paris où il aura la chance d'étudier avec les plus grands aliénistes de l'époque, Valentin Magnan à l'asile Sainte-Anne et Jean-Martin Charcot à la Salpêtrière. Le jeune Montréalais en profitera aussi pour assister aux cours réputés de Brouardel, à la morgue de Paris, et pour suivre une formation avec Mégnin, le pionnier de l'entomologie judiciaire.
Mais dès la première journée du Congrès international de médecine mentale de Paris, qui se tient à l'asile Sainte-Anne, Villeneuve est témoin de l'admission dramatique d'un patient atteint d'une sévère intoxication à l'absinthe. Quand Magnan apprend que la police croit ce malade dangereux et veut s'en emparer pour l'accuser de meurtre - ce serait le fameux « coupeur de nattes » dont la presse parle tant depuis des mois -, il demande à son jeune élève de veiller sur lui, mais aussi de mener sa propre enquête. Or, les recherches de Villeneuve l'amènent très vite sur une tout autre piste, celle d'un étrange dandy au passé trouble et qui entretenait de bien curieuses accointances avec son patient...
PRIX ARTHUR-ELLIS 2011
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Les cahiers noirs de l'aliéniste Tome 3 ; et à l'heure de votre mort
Jacques Côte
- Alire
- Romans
- 26 Mars 2015
- 9782896158782
17 septembre 1894...
La grande salle de l'hôtel Windsor est bondée de notables. Tous sont venus entendre Georges Villeneuve, médecin-expert à la morgue de Montréal, et son collègue, le docteur Wyatt Johnston, exposer les raisons qui les poussent à demander la construction d'une nouvelle morgue. Villeneuve a à peine terminé son discours quand surgit le lieutenant Bruno Lafontaine : une atrocité s'est produite dans un taudis de Griffintown et il a besoin de son expertise.
Sur la scène du crime, une jeune femme gît dans son sang, littéralement éventrée à la suite d'un avortement clandestin. Villeneuve, qui tente d'inculquer aux forces de l'ordre des méthodes d'analyse modernes, découvre bien peu d'indices en raison de l'incurie des agents. L'enquête sera longue et laborieuse.
Villeneuve n'en poursuit pas moins ses autopsies à la morgue, ses cours aux étudiants en médecine et, depuis peu, son travail d'assistant-surintendant à l'asile Saint-Jean-de-Dieu, car il a enfin obtenu le poste d'aliéniste qu'il convoitait. Or, quand une deuxième, puis une troisième boucherie sont découvertes, la presse s'enflamme et la pression pour que soit arrêté le fou meurtrier devient intenable. Pour Villeneuve, à cette obligation de résultat immédiat s'ajoute une terrible responsabilité : celle de l'aliéniste, dont le devoir est de protéger à tout prix les personnes atteintes de maladie mentale ! -
Juillet 1983...
Sur l'autoroute 20, Benoit Ayotte et Sylvain Mailloux, deux voyous en provenance de Montréal, font du pouce vers l'est. Ayotte veut se terrer au chalet de l'oncle de Mailloux, à Rivière-à-Pierre, car, en mission pour son clan, il a abattu par erreur un innocent père de famille plutôt qu'un membre d'un gang rival. Mais dès leur arrivée dans la région de Québec, la mort s'invite dans le périple des deux malfrats.
Quand le corps d'un homme sans papiers - et sans tête ! - est découvert sur la voie ferrée du tracel de Cap-Rouge, l'équipe du lieutenant Duval est chargée de l'enquête qui déterminera s'il s'agit d'un meurtre ou d'un suicide. Ajoutée à la découverte d'indices incriminants dans un bosquet sur le promontoire qui jouxte la vertigineuse structure métallique, la disparition dans le même secteur de deux jeunes filles fait cependant craindre le pire au lieutenant, dont l'humeur est déjà assombrie par l'effritement de sa relation avec Laurence, sa femme.
Or, pendant que les policiers peinent à comprendre ce qui s'est passé ce soir-là dans les hauteurs de Cap-Rouge, la trajectoire meurtrière du tueur fou se poursuit en toute impunité... -
Lethbridge, Alberta - décembre 1944
Six mois après avoir élucidé l'assassinat du capitaine Mueller, le sergent Neumann, chef de la sécurité civile du Camp 133, est de nouveau aux prises avec la mort d'un détenu. Cette fois, c'est le « chef » Splichal qu'on a tué dans le mess 3 d'un coup de couteau dans le dos.
Bien que toute mort d'homme soit déplorable, Neumann n'est pas surpris outre mesure par celle du capitaine cuisinier, qu'il soupçonnait depuis quelques mois de détournement de marchandises. Mais dès qu'il commence son enquête en privilégiant cette piste, des geôliers canadiens lui mettent des bâtons dans les roues, puis des officiers SS de haut rang font à leur tour obstruction à son travail, ce qui amène le sergent à croire que Splichal était peut-être le maillon faible de quelque chose de plus important qu'un simple trafic de marchandises.
De fait, si on cherche à lui nuire de part et d'autres des barbelés qui entourent le Camp 133, n'est-ce pas l'indice d'un complot impliquant des Allemands avec des Canadiens ? Or, pour le sergent Neumann, héros de guerre décoré, cette satanée Seconde Guerre mondiale n'étant toujours pas terminée, c'est un déshonneur pour tout soldat Allemand de pactiser avec « l'ennemi ». Qu'il soit SS ou pas ! -
Lethbridge, Alberta - juin 1944
Dans les camps de prisonniers de guerre des Prairies, ce sont les détenus eux-mêmes qui, sous la surveillance des gardes canadiens, gèrent les lieux dans le respect de la hiérarchie allemande. C'est ainsi que le sergent Neumann, chef de la Sécurité civile, est chargé d'éclaircir le meurtre - malhabilement camouflé en suicide - du capitaine Mueller qu'on a retrouvé pendu.
Accompagné de son adjoint, le caporal Aachen, Neumann constate rapidement que la mort de Mueller attriste bien peu de ses compatriotes, car le capitaine était un fieffé communiste qui, en dispensant des cours de mathématiques aux jeunes soldats, en profitait pour remettre en question les stratégies militaires du Führer.
Or, si le sergent croit avoir trouvé le mobile du crime, du diable s'il sait où débusquer le meurtrier. Dans le groupe des SS, dont il reconnaît les méthodes ? Dans celui de la Légion étrangère, dont un des gars a été surpris à espionner la scène de crime ? Ou peut-être devrait-il s'intéresser plutôt à la rivalité qui s'envenime entre la Wehrmacht et les sous-mariniers de la Kriegsmarine ?
Mais quand le caporal Aachen est sauvagement attaqué par des hommes masqués, Neumann comprend que son enquête dérange... et donc qu'il tient enfin sa première piste sérieuse !