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SERGE QUADRUPPANI
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Théâtre ou réalité ?Pour le fidèle bras droit du commissaire Montalbano, l'infatigable coureur de jupons Mimi Augello, c'est une nuit comme les autres lorsqu'il doit se sauver par la fenêtre de la chambre de sa maîtresse pour échapper au mari cocu. Ce qui l'est moins en revanche, c'est de tomber à l'étage du dessous sur le voisin allongé sur son lit, élégamment vêtu... et mort.
Le lendemain matin, un appel au commissariat signale qu'un homme a été retrouvé dans les mêmes circonstances, à une adresse différente. Comment est-ce possible ? Qu'en est-il du premier corps ? Ces tableaux macabres ont un bien étrange goût de mise en scène théâtrale...
Montalbano parviendra-t-il à résoudre cette affaire, dans laquelle drame et réalité se confondent et où les cadavres disparaissent comme dans une pantomime ?
Traduit de l'italien (Sicile) par Serge Quadruppani -
Les murs ont des yeux et des oreilles
Vigàta est en ébullition : un film se déroulant en 1950 est en cours de tournage. Pour rendre le scénario aussi réaliste que possible, la société de production incite les habitants à rechercher des documents d'époque. En fouillant dans le grenier, l'ingénieur Ernesto Sabatello trouve plusieurs films tournés par son père, de 1958 à 1963 : on y voit toujours le même mur, rien d'autre. Perplexe, l'ingénieur remet le tout à Montalbano qui commence une enquête. Et une fissure s'ouvre peu à peu : un événement sanglant survenu il y a de nombreuses années, une de ces histoires gardées dans l'ombre.
Traduit de l'italien par Serge Quadruppani -
Le commissaire Montalbano reprend du service.
Tandis que sur la terre ferme, Montalbano est aux prises avec la révolte d'ouvriers dont le chantier naval ferme pour cause d'incurie d'un jeune héritier jouisseur, au large de Vigàta croise une splendide goélette. Y embarquent des femmes magnifiques dont le commissaire aura l'occasion de faire la connaissance, et aussi de plus inquiétants personnages. À peine commence-t-il à enquêter sur les activités du voilier qu'il est démis de ses fonctions et traîné dans la boue. Surgit un étrange et sympathique agent du FBI sicilo-américain. Avec son aide, et celle de son fidèle Fazio ainsi que de l'inénarrable Catarella, Montalbano devra agir sous couverture pour réussir un des plus gros coups de sa carrière aux dépens de trafiquants internationaux. Pour cela, il devra manier la mitraillette, et également affronter un défi inédit. Familier des bonnes tables, mais pas des cuisines, il lui faudra pourtant se mettre aux fourneaux.
Traduit de l'italien (Sicile) par Serge Quadruppani
" La langue de Camilleri est vivante et rythmée comme une partition musicale. " Adeline Fleury, Le Parisien Magazine -
Dans un petit village sarde superstitieux et féroce, à la tête d'un groupe de carabiniers venus de toute l'Italie pour combattre le banditisme en Sardaigne, le jeune sous-brigadier turinois Ghibaudo est très surpris par une plainte pour vol. Il l'est moins lorsqu'en examinant les lieux du larcin il découvre le cadavre d'un de ses carabiniers.
Il est accompagné par le brigadier Moretti, enfant de la haute société, adepte d'une nouvelle méthode qu'il essaie d'imposer avec enthousiasme : les empreintes digitales. Ghibaudo, lui, veut résoudre l'enquête en racontant les histoires et donc en découvrant les failles du récit. Et on le suit.
La présence d'un poète vagabond ne va pas rendre la situation plus claire. Les poètes « al volo », au vol, improvisateurs virtuoses, sortes de bardes, vont de village en village pour raconter sous forme de satire les dessous des puissants et les cancans des villages. C'est parmi ces poètes que se dissimule peut-être l'assassin, et l'auteur de quelques meurtres encore qui vont suivre.
Une enquête historique prenante et unique avec des bandits, des poètes, des lettres anonymes et beaucoup de meurtres. -
1978 fut à la fois l'année de l'enlèvement d'Aldo Moro, qui marqua la fin de la période d'agitation révolutionnaire et culturelle post-68 en Italie, et celle où il y eut dans la péninsule le plus de signalements d'ovnis (ufo en italien).
S'entrecroise l'histoire de trois personnages. Zanka, écrivain à succès produisant en série des livres du type Matin des Magiciens, est pris entre doutes sur la légitimité de son travail et besoin de gagner de l'argent. Son fils Vincenzo, qui s'efforce de rompre avec la toxicomanie, s'est installé dans la communauté mystique et libertaire de Thanur. Milena, sociologue en congé de gauchisme étudie les moeurs des ufologues.
Wu Ming est un collectif d'auteurs originaires de Bologne.
Serge Quadruppani, né en 1952, a écrit une trentaine de romans et une dizaine d'essais ou d'enquêtes. Il est aussi traducteur de l'italien et directeur de la Bibliothèque italienne aux éditions Métailié. Il a contribué à faire connaître quelques-uns des plus importants auteurs tels que Andrea Camilleri, Giancarlo De Cataldo, Valerio Evangelisti, Wu Ming, Carlo Lucarelli, Massimo Carlotto, Walter Siti, Marcello Fois, Gioacchino Criaco. -
Quatre vies pendant la guerre de 1914, entre l'Italie et la France. Quand l'imagination et l'utopie répondent à la plus grande violence.
Pendant la Première Guerre mondiale, dans le brouillard des tranchées, quatre points de vue de combattants qui veulent s'évader de leur quotidien. Quatre destins qui oscillent des deux côtés de la frontière entre l'Italie et la France, quatre manières d'adopter des stratégies pour s'évader de l'horreur.
Un paysan qui cherche à donner un sens à sa vie grise en intégrant un régiment d'élite. Un soldat qui simule la folie pour échapper aux champs de bataille. Un jeune dandy français, le mythique Jacques Vaché, qui va être le précurseur du surréalisme en envoyant des lettres à André Breton depuis le front. Un peintre italien envoyé en France pour apprendre les techniques du camouflage.
Un roman unique sur le lien inédit entre le surréel, l'art et la guerre : quand l'imagination et l'utopie répondent à la plus grande violence. Avec de beaux textes mélancoliques, littéraires, débordant d'imagination, le collectif d'écrivains italiens Wu Ming nous donne des visions éclairantes sur la Grande Guerre.
Wu Ming est un collectif réunissant quatre auteurs italiens dont les romans collectifs ambitieux, best-sellers en Italie, ont été traduits en de nombreuses langues.
« Sous le patronyme chinois Wu Ming (« sans nom ») se cache un collectif d'auteurs italiens qui écrit depuis vingt ans des romans qui traitent de révoltes historiques et qui se plaît à remettre en lumière, avec véracité, des événements oubliés. » - Libération -
Le premier Montalbano dicté par Andrea Camilleri après sa cécité complète
A Vigàta, tandis que l'arrivée chaque nuit de barques contenant des migrants rescapés de naufrages bouleverse la vie du commissariat, Livia, l'éternelle fiancée gênoise de Montalbano le contraint à affronter une autre épreuve : il doit se faire faire un costume sur mesure. A cette occasion, le commissaire rencontre la très belle et aimable Elena et son assistante tunisienne Meriam. Tandis que la crise migratoire s'aggrave sur les côtes siciliennes, avec son lot de racisme et de violences, Elena est assassinée à coups de ciseaux de tailleur, les suspects du meurtre ont apparemment des alibis, et un coupon de tissu d'une exceptionnelle qualité recèle peut-être des révélations sur le passé de la défunte couturière...
Assisté par l'inénarrable Catarella, tombé amoureux d'un chat qui ne le lui rend guère, d'un Augello que son donjuanisme aveugle et d'un Fazio ombrageux, le commissaire Montalbano progresse vers la vérité grâce à son art du mensonge, et sans jamais oublier d'honorer son culte biquotidien à la gastronomie sicilienne... -
« Du fond de la brume monta un hurlement aigu ... » Au lendemain d'un orage, une inquiétante brume d'un blanc opaque envahit peu à peu Bridgton. Entre stupeur et incrédulité, le malaise grandit parmi les habitants réfugiés dans le magasin du centre-ville. Au-dehors, le brouillard poursuit son avancée funèbre et oppressante. Peu à peu, apparaît une ombre grise au milieu de cette blancheur. Comme une étrange créature qui chercherait un chemin ...Mais l'horreur surgie de la brume est moins à craindre que celle qui gît au fond des âmes.Une terrifiante nouvelle, adaptée au cinéma par Frank Darabont (La Ligne verte, Les Évadés) sous le titre The Mist.
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Alba, le Blond et Docteur Sax : le trio se reforme après la découverte, dix ans après, d'un meurtre semblable à celui qu'ils avaient échoué à résoudre ensemble.
La deuxième victime est aussi ligotée selon l'art japonais du shibari. Alba, la femme puissante, fille de bonne famille, tireuse émérite, profileuse formée au FBI, souffre d'un trouble de la personnalité qu'elle nomme sa Triade obscure, mélange de narcissisme, de sociopathie et d'habileté manipulatrice. Un trouble qui peut inspirer les pires criminels ou porter les vainqueurs jusqu'au sommet de la pyramide.
Néanmoins un esprit lucide peut tenir compte de toutes les variables. C'est ainsi que lorsque le meurtrier que tous croyaient mort frappe à nouveau, Alba doit affronter les secrets du passé.
Surtout que resurgissent aussi le Blond, l'homme tourmenté et droit qui a été son compagnon et l'aime toujours, et le Docteur Sax, membre des Services et saxophoniste de jazz, bien marié à la fille de son chef, le général. Et prêt à beaucoup de choses pour faire oublier ses origines modestes.
C'est à Alba que reviendra la mission de les tirer du piège qu'est devenue Rome tombée sous la loi du plus fort et tenue par des forbans.
De Cataldo explore en apnée l'abysse du présent, le cauchemar collectif infesté d'homme qui haïssent les femmes, de tortionnaires sadiques et de marchands de chair humaine, de puissants qui veulent que rien ne change et de nouveaux patrons modernes.
Nous retrouvons ici la Rome de Suburra. Le juge De Cataldo est un grand maître du récit. Ici, il va droit à l'essentiel de l'intrigue et des personnages. -
Le commissaire Montalbano, toujours aussi gourmet mais désormais également préoccupé par son propre vieillissement, doit cette fois-ci s'occuper de deux affaires sans lien apparent : celle de l'enlèvement successif de trois belles employées de banque, lesquelles réapparaissent toutes miraculeusement le lendemain des faits, et celle de la disparition d'un don Juan -vendeur de matériel électronique- dont le magasin a été dévasté par un incendie peu avant.
Afin de résoudre ces deux enquêtes, Montalbano devra dissiper les écrans de fumée qui se dresseront devant lui et ne pas se laisser entraîner par des erreurs qu'il pourrait bien commettre s'il n'y prend garde.
Heureusement, le petit monde du commissariat de Vigàta, avec l'ineffable Catarella en tête, et, de manière plus inattendue, la mafia seront là pour le conseiller et le soutenir. -
Il pleut depuis une semaine à Vigàta et ce matin, le commissaire Montalbano doit se rendre sur un chantier boueux où l'on a retrouvé le corps sans vie de Giugiu Nicotra.
La victime, expert-comptable, vivait avec Inge, une Allemande de 25 ans qui, malgré le drame, reste introuvable. Autre particularité, le cadavre a été découvert en caleçon et un mystérieux vélo a été abandonné sur les lieux du crime. Voilà de quoi attiser la curiosité du commissaire.
Sur fond de bataille entre les deux familles qui se partagent la région, Montalbano se lance sur la piste d'un homme mystérieux que le comptable et sa très belle compagne hébergeaient. Mais qui cherche à intimider les témoins et un journaliste-enquêteur ? Sous la pluie qui la fait fondre, la pyramide de boue au centre d'un chantier offre la terrible métaphore de la société corrompue et déliquescente dans laquelle le commissaire doit se battre... -
Malgré sa longue expérience en terre sicilienne, le commissaire Montalbano doit reconnaître que jamais il n'a été confronté à pareille affaire : un homme tué deux fois.
Barletta, affairiste détesté, usurier qui a ruiné bien des malheureux, don juan compulsif qui n'hésite pas à recourir au chantage pour parvenir à ses fins libidineuses, a d'abord été empoisonné par une femme qui a passé la nuit avec lui, puis a reçu une balle dans la tête par quelqu'un qui le croyait encore vivant.
En plongeant dans le passé fangeux de Barletta, le commissaire va se trouver face à ses deux enfants, Arturo, que l'usurier voulait déshériter, et la très belle Giovanna.
Aidé non seulement par la fine équipe du commissariat de Vigàta, mais aussi par un mystérieux vagabond qui siffle comme un rossignol, Montalbano découvrira que l'amour et la vilenie peuvent avoir le même visage. -
Un vieil homme se fait tabasser et voler son portefeuille par un groupe de petits voyous mais il récupère vite son bien, arme à la main...
Quand il chuchote à l'oreille du voleur son nom, le gamin se met à trembler. Il pourrait le laisser partir ce serait plus sage, mais il pense : "Et depuis quand avons-nous été sages ?"
Après avoir tué le petit voleur il hurle : "J'étais avec le Libanais !"
Le Libanais, le Froid, le Dandy le Buffle, Patrizia... une bande de petits voyous a fait main basse sur Rome, entre la fin des années 70 et celle des années 90. Voici l'histoire authentique de la "bande de la Magliana", qui a mis la capitale en coupe réglée.
Toute l'histoire souterraine de l'Italie de ces années récentes (loge P2, terrorisme noir assassinat dAldo Moro, politiciens et policiers corrompus, services secrets...) défile ainsi sous nos yeux, sans que jamais Giancarlo De Cataldo renonce aux moyens de ta littérature : avec une écriture jubilatoire il alterne les scènes de roman noir et les tableaux de moeurs, la bouffonnerie et le drame.
Il crée des personnages forts et originaux, notamment de magnifiques figures de femme.
Ce roman épique d'une incroyable puissance a été unanimement salué par la presse italienne avant d'être adapté au cinéma par Michele Placido.
Giancarlo De Cataldo, magistrat à la cour de Rome, est l'un des écrivains de roman noir les plus importants d'Italie, devenu aussi une grande signature de la presse et un homme de télévision apprécié.
Il est l'auteur de Romanzo criminale, La saison des massacres, La forme de la peur, Le Père et l'étranger et Les Traîtres. -
Lorsque pouvoir politique et mafia s'unissent dans le crime, Montalbano dépasse ses limites.
Rude journée pour le commissaire Montalbano : d'abord agressé dans sa cuisine par un poulpe haineux, il l'est ensuite dans sa voiture, à coups de clé à molette, par un jeune chauffard. Étrange coïncidence, la compagne de son agresseur est retrouvée assassinée peu après.
Pendant ce temps, un directeur de supermarché est victime d'un cambriolage, mais ce dernier paraît surtout terrorisé par la possible réaction de ses propriétaires - en l'occurrence la mafia. Derrière ces deux affaires que rien ne réunit, de puissants hommes politiques semblent vouloir la peau du Maigret sicilien. Malgré l'aide de toute la tribu du commissariat de Vigàta, et celle d'une mystérieuse voix dans la nuit, Montalbano parviendra-t-il à venir à bout des pièges qu'on lui tend ? -
Entre crimes, regrets et trahisons, Montalbano cherche un peu de lumière dans un monde voué aux ténèbres...C'est un bien étrange rêve de cadavre dans un cercueil qui obsède Montalbano, confronté par ailleurs à une affaire de faux viol et de vrai viol - sans oublier trois terroristes présents dans la campagne environnante.
Somme toute, rien d'inhabituel au commissariat de Vigàta si une troisième affaire ne venait perturber le commissaire comme jamais : cette fois, il est vraiment amoureux.
Au point qu'il s'apprête à choisir Marian aux dépens de Livia, sa fiancée génoise de toujours.
Cependant, peu avant qu'il franchisse le cap vers un nouvel avenir, une fusillade éclate dans sa juridiction. La découverte de l'identité d'un des morts va obliger Montalbano à opérer un choix déchirant... -
Ce matin, le léger bruit de la mer est annonciateur d'une belle journée. Pourtant, lorsque Montalbano ouvre les volets, le spectacle qui s'offre à lui n'a rien de réjouissant : sous ses yeux, un cheval recroquevillé sur le flanc, immobile. La pauvre bête, battue à coups de barres de fer, gît dans une mare de sang. Le temps de convoquer ses hommes, la carcasse a disparu, ne laissant sur la plage que l'empreinte de l'animal. Une piste de sable insaisissable, voilà sur quoi repose la nouvelle enquête de Montalbano... Les choses se corsent encore quand apparaît l'envoûtante Rachele, venue déposer plainte pour le vol de son pur-sang. Le commissaire se retrouve brusquement propulsé dans l'univers cruel des courses de chevaux clandestines, où se croisent mafieux, parieurs et belles amazones... Amateur de femmes et fin gourmet, Montalbano va encore être mis à rude épreuve, car les plaisirs de la chair vont s'avérer nombreux. Entre les charmes de l'irrésistible Rachele et les délicieux petits plats mitonnés par sa fidèle Adelina, ce fin limier saura-t-il garder le cap ?
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Multiplication des pistes, labyrinthe de reflets et d'apparitions fugaces, simulacres... difficile de garder la tête froide dans ce jeu de dislocation infernal. Tandis que la mafia sévit à Vigàta avec des incendies, des fusillades, des disparitions, le commissaire Montalbano rencontre une
très séduisante voisine qui semble tenir beaucoup à rendre publique leur liaison. Puis un mystérieux correspondant joue au chat et à la souris avec le commissaire, lui tend des pièges où il risque de perdre d'abord son honorabilité et ensuite sa vie. Tiraillé entre le combat contre la corruption qui assaille sa ville et la présence d'une femme fatale, laquelle n'est pas sans rappeler
La Dame de Shanghai d'Orson Welles, Montalbano se voit entraîné dans un redoutable jeu de miroirs. -
Samouraï, ex-leader fasciste devenu gangster, est sur le point de réaliser le couronnement de sa carrière criminelle : piloter en sous-main un gigantesque projet immobilier prévoyant la bétonisation du territoire, du bord de mer jusqu'à la capitale. Pour cela, il lui faut maintenir à tout prix la paix entre les différentes mafias qu'il fédère : Calabrais, Napolitains, Gitans...
Il s'appuie aussi sur les réseaux de Malgradi, politicien priapique et véreux. Mais une nuit de débauche tourne mal, et la pagaille et les règlements de comptes s'installent.
Samouraï voit se dresser contre lui un ex-disciple, Marco Malatesta, désormais à la tête d'une unité d'élite de carabiniers. À ses côtés Michelangelo, procureur pianiste de jazz, et trois femmes, Alba, collègue et ex-petite amie, Alice, son nouvel amour, blogueuse altermondialiste, et Sabrina, ex-pute, incarnation du bon sens populaire au pays de la gauche caviar médiatique.
Des salons chics aux gigantesques night-clubs de la périphérie où l'on mange, se drogue, tue et se prostitue avec une monstrueuse vitalité, De Cataldo et Bonini racontent les coulisses criminelles de Rome. Dans ce récit dont l'actualité a mis en évidence la véracité documentaire jusque dans les moindres détails, De Cataldo démontre une fois encore qu'il a su tirer le meilleur parti des influences qu'il revendique, de Balzac à Ellroy en passant par Tarantino.
Ce roman a été adapté au cinéma par Stefano Sollima (Gomorra et Romanzo Criminale tv).
Il est aussi à l'origine de la série Suburra diffusée sur Netflix.
Carlo Bonini est journaliste d'investigation à La Repubblica, et grand connaisseur des dessous politiques et policiers italiens.
Giancarlo De Cataldo, juge au tribunal de Rome, est l'auteur entre autres de Romanzo Criminale et de Je suis le Libanais. -
Le brigadier Fazio, pilier du commissariat de Vigàta a disparu. Montalbano découvre que son homme enquêtait sur des trafics dans le port de pêche avant d'avoir été entraîné dans un lieu où des puits asséchés servent de cimetière sauvage. Tandis que l'angoisse croît, une image obsède le commissaire : celle de la danse d'une mouette à l'agonie, qu'il a observée sur sa plage.
Fusillades dans un tunnel, tentative d'assassinat dans un hôpital, affrontement avec la mafia, rencontre d'une très jolie et très ambiguë infirmière : pas étonnant que Montalbano en vienne à oublier la présence chez lui de Livia, son éternelle fiancée génoise venue lui rendre visite...
Dans cet épisode, l'un des plus haletants de la saga Montalbano, Camilleri nous enchante une fois de plus par son sens du portrait, sa langue savoureuse, son talent de conteur qui sait mêler les précisions culinaires à des moments magiques aussi indéchiffrables que sa Sicile bien-aimée. -
« C'est un travail dangereux de souder à quelques centimètres d'une cuve de pétrole. Une seule étincelle est capable d'amorcer une bombe qui peut emporter une raffinerie. C'est pour cela qu'on vous dit d'utiliser cette bâche gris sale, qui résiste aux températures élevées car elle est produite avec une substance légère et indestructible : l'amiante. Avec elle, les étincelles restent prisonnières et vous, vous restez prisonnier avec elles, et sous la bâche en amiante, vous respirez les substances libérées par la fusion de l'électrode. Une seule fibre d'amiante et dans vingt ans vous êtes mort. »
Alberto Prunetti raconte l'histoire de son père, Renato, né en 1945 à Livourne. Soudeur dans les raffineries et les aciéries italiennes depuis l'âge de quatorze ans, Renato s'empoisonne lentement au travail : il respire de l'essence, le plomb lui entre dans les os, le titane lui bouche les pores de la peau, et finalement, une fibre d'amiante se glisse dans ses poumons. Il meurt à 59 ans, après plusieurs années passées à l'hôpital.
En contrepoint de ce récit tragique, l'auteur rapporte ses souvenirs d'enfance, entre parties de foot et bagarres, et décrit une époque, sa musique, ses dialectes, ses grands événements sportifs - dans cette Toscane ouvrière où les années 1970 furent une décennie de luttes sociales, avant que les restructurations des années 1980 n'y mettent bon ordre.
L'opposition entre le père, parfait représentant de l'idéologie stalinienne du travail, et le fils qui incarne très vite la figure du précaire, n'empêche pas que s'exprime le profond amour qui les lie, teinté d'agacement et d'amusement avant que la maladie ne s'installe. L'humour constant, la délicatesse des sentiments, l'érudition historique et technique se mêlent dans ce récit.
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Non loin de Vigàta, sur une terre argileuse qui n'intéresse que les potiers, le corps d'un homme est découvert dans un sac poubelle, découpé en trente morceaux. Peu après, la splendide Dolorès vient signaler la disparition de son mari, un officier de marine colombien d'origine sicilienne. Le champ du potier est évoqué dans les Évangiles : c'est là qu'on enterra Judas. Faut-il y voir un message ? S'agit-il d'une vendetta mafieuse ? Le mort est-il le marin disparu ? Entre deux succulents déjeuners, le commissaire aurait bien besoin de l'aide de tous ses hommes, de l'inénarrable Catarella à son adjoint Mimì, mais ce dernier se comporte de manière de plus en plus étrange et agressive. Serait-il impliqué dans l'affaire ? Heureusement, la belle Ingrid vient au secours du commissaire...
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Si le coeur a ses raisons, la vengeance aussi. Sous l'emprise de la passion, Montalbano a trop vite oublié cette règle élémentaire... À cause d'une phrase scabreuse prononcée par Livia dans son sommeil, Montalbano doute de sa fidélité. Peu après, à la suite d'une étrange série de cambriolages qui frappe un groupe d'amis de la bourgeoisie de Vigàta, il fait la rencontre bouleversante d'Angelica, vivante incarnation de ses rêves d'enfant. Les fantasmagories et les contradictions du commissaire sicilien ne l'aident guère à affronter une machination que nourrit un vieux désir de vengeance. Et dans ce qui semblait d'abord une somnolente enquête, ponctuée de rougets grillés et de promenades sur le môle, Montalbano, malgré le soutien de sa fine équipe du commissariat, ne verra pas venir la violence et la mort.
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Cette année, le mois d'août va être particulièrement chaud pour le commissaire Montalbano !
D'abord une invasion de cafards, puis de souris, et enfin de rats : la villa que le commissaire Montalbano a trouvée Vigàta pour des amis de sa fiancée Livia semble vraiment maudite. La série de catastrophes atteint son paroxysme lorsque le petit garçon du couple disparaît...pour être finalement retrouvé saint et sauf dans un sous-sol dont les locataires mêmes ignoraient l'existence. Mais une autre découverte y attend le commissaire : le cadavre d'une jeune fille du village disparue plusieurs années auparavant. Dans la chaleur étouffante du mois d'août en Sicile, Montalbano se lance dans une nouvelle enquête dont la progression est perturbée par la soeur jumelle de la défunte, la ravissante Adriana.
Un été ardent pour le commissaire préféré des Italiens qui, entre angoisses de l'âge et tourments de la chair, devra, avant tout, garder la tête froide... -
Janvier 1896.
Un corps expéditionnaire débarque dans la colonie italienne d'Érythrée. Il est composé de recrues de toute la péninsule, avec leurs histoires, leurs espoirs et leurs dialectes : l'anarchiste décidé à porter la sédition, le rêveur d'Afrique, le Major drogué et psychotique, le héros pressé d'affronter le désert et aussi le brigadier de carabiniers qui s'est engagé pour débusquer un assassin d'enfants.
Tandis qu'une petite fille danse interminablement dans la poussière, toutes les trames, les amours pures ou perverses, les projets grandioses et les appétits grossiers convergent vers la terrible bataille d'Adoua, première grande défaite d'une armée blanche devant des troupes africaines...
Carlo Lucarelli, l'un des plus grands auteurs de roman noir italien, livre ici une fresque captivante d'un monde en décomposition : à la fois roman policier, récit de voyage, roman d'aventures et d'amour, c'est surtout un grand roman, tout court.