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Éditeurs
Ibis Rouge Editions
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Petit guerrier pour la paix - les luttes amerindiennes racontees a la jeunesse, et a tous les curieu
Tiouka Alexis
- Ibis Rouge Editions
- 15 Octobre 2017
- 9782375200339
Dans un jeu de questions-réponses, Alexis Tiouka raconte les luttes qui animent les peuples amérindiens de Guyane depuis les années 1980, et dont il a été lui-même acteur.
Il retrace le parcours de la première génération de leaders du mouvement autochtone guyanais, passée par les « homes indiens » et l'école française. Du grand rassemblement des Amérindiens de Guyane en 1984 aux revendications pour la terre et aux négociations internationales : quatre décennies de luttes ont façonné le mouvement autochtone guyanais.
Pourtant, 10 ans après l'adoption par les Nations Unis de la Déclaration des droits des peuples autochtones, la France a toujours tendance à oublier qu'en faisant des Amérindiens des citoyens français, elle inscrivait de fait la question de la diversité au sein de la République.
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Dictionnaire créole martiniquais/français
Raphaël Confiant
- Ibis Rouge Editions
- 1 Septembre 2007
- 9782844508072
Dictionnaire créole martiniquais-français.
Un exemple d'emploi du mot décrit se trouve sous la définition. La quasi totalité des exemples sont tirées d'oeuvre (avec référence du livre et de l'auteur). Au besoin, nous trouvons les synonymes et les variantes.
Le présent ouvrage est le premier dictionnaire du créole martiniquais jamais publié à ce jour. En effet, aussi étrange que cela puisse sembler, le lexique de la langue populaire de la Martinique n'a jamais été inventorié de façon systématique bien qu'avec Haïti, cette île soit l'un des pays créolophones où les chercheurs et créolistes sont les plus nombreux et parmi les mieux formés.
Un ouvrage de référence. -
Prix Carbet de la Caraïbe 2001
Le Nègre du Gouverneur (1978) est suivi de Guyane pour tout dire (1980) et Le mal du pays (1980), deux longs poèmes.
Au-delà de l'intérêt historique, de l'intrigue bien menée et d'une technique narrative fondée sur la mise en abyme, cette chronique est ainsi une interrogation de Serge Patient sur l'idéologie de l'assimilation, un siècle après l'abolition de l'esclavage et trente ans après la loi de la départementalisation de 1946. Qu'elle s'appelle assimilation, intégration ou même marronnage intérieur, cette quête n'est-elle pas une illusion ? l'esclavage, il n'y a qu'une alternative : la liberté totale, ou alors la soumission totale.
Questions toujours d'actualité, n'est-ce pas, en ces temps où le « changement de statut » remplace, dans le langage politique comme dans le discours social, les trop illusoires « indépendance », « autonomie ». Mais attention, nous sommes dans un de ces pays où une illusion en appelle toujours une autre. -
Pa ban gaz ! - kreyol-la, jan lajennes ka pale-y
Marie-Rose Lafleur
- Ibis Rouge Editions
- 18 Septembre 2001
- 9782844506245
Marie-Rose Lafleur sociolinguiste, nous propose un catalogue de vannes et d'insultes créoles réalisé à pâtir d'une enquête menée dans des lycées antillais. De ce relevé elle a pu constater que ces vannes ou insultes qui se construisent à partir de comparaisons avaient beaucoup évolué avec la société, les comparants n'étant plus les mêmes soit qu'ils n'existent plus, soit qu'ils n'ont plus de sens. Les jeunes font référence à leur univers familier, traditionnel, médiatique.
La démarche de l'auteur rompt avec celle des créolistes qui oeuvrent pour la promotion de la langue écrite, puisque personne n'avait jusqu'ici osé prendre en compte le créole parlé par les jeunes qui semble ici à la fois populaire et grossier. Mais elle ne se contente pas d'un relevé elle en fait une analyse sociolinguistique afin de définir l'évolution de cette langue, ma foi bien vivante. -
Lang a fanm ou ce que le creole dit des femmes
Marie-Rose Lafleur
- Ibis Rouge Editions
- 2 Mars 2005
- 9782844507686
Après le succès de Pa ban gaz, une étude sur le créole des jeunes, Marie-Rose Lafleur nous revient avec une étude de l'image des femmes dans la littérature orale et la culture populaire.
Pour ce faire, elle est partie du lexique des devinettes, des proverbes, des contes, des chansons folkloriques et des croyances. De son analyse socio-anthropologique sur le statut de la femme aux Antilles françaises, elle dégage deux images de la femme, la femme mère, pilier de la famille, qui atteint dans la culture populaire la « consécration », c'est Marie qui s'oppose à Eve, « fanm, sé kabann a sèpan ». Dans cette deuxième représentation, la femme est perçue comme dangereuse et est affublée de stéréotypes négatifs et le plus souvent dévalorisée.
Illustrations de la couverture et de l'intérieur: Christophe Lefaivre. -
L'expérience missionnaire et le fait colonial en Martinique (1760-1790)
Cécilia Elimort
- Ibis Rouge Editions
- 17 Octobre 2014
- 9782844509482
L'édit de mars 1685 qui définit le cadre réglementaire de ce qui deviendra ultérieurement le Code noir, se fixe pour objectif de « maintenir la discipline de l'Eglise catholique, apostolique et romaine ». Les six premiers articles portent sur le respect des rites, des oeuvres et des sacrements de la dite Eglise aux colonies ; baptême et instruction religieuse, repos du dimanche.
La présence missionnaire aux colonies, à cette époque, est conséquente. Les pères Dutertre et Labat comptent parmi les premiers chroniqueurs de la nouvelle société coloniale des îles.
Cet ouvrage, qui présente la crise religieuse dans les trois décennies pré-révolutionnaires, est ainsi un jalon important dans la connaissance des sociétés coloniales, martiniquaise en l'occurrence. Il incite en creux à un prolongement pour la période révolutionnaire, et surtout impériale, encore bien mal connue, pour faire le lien avec les perspectives tracées pour le xixe siècle par Philippe Delisle (Catholicisme, esclavage et acculturation au XIXe siècle, Ibis Rouge).
Mêlant histoire institutionnelle, histoire sociale et histoire culturelle, Cécilia Elimort très jeune chercheuse s'inscrit avec brio dans le renouvellement à l'oeuvre de la recherche en histoire de la colonisation moderne. -
Laurence, jeune femme active, quitte le foyer familial pour s'installer dans son propre appartement. Au cours d'une soirée chic, elle fait la connaissance de Mike, jeune responsable commercial au charme dévastateur, qui la séduit immédiatement grâce à sa joie de vivre et sa galanterie. Elle partage avec insouciance sa vie de fêtes et de prestige.
Mais, jour après jour, le portrait de Prince Charmant moderne de Mike s'écaille laissant deviner un être manipulateur, spectre d'une vie pleine de paillettes, qu'elle n'aurait jamais imaginé. Aveuglée par son amour pour lui, elle le laisse l'entraîner sur la pente d'une dangereuse addiction à la cocaïne.
C'est alors pour cette jeune femme, une inexorable descente aux enfers.
Quand les voies de l'amour et de l'ambition vous mènent sur les chemins de la dépendance, être fort c'est parfois savoir demander de l'aide... -
Les jésuites en Guyane française ; sous l'ancien régime (1498-1768)
Régis Verwimp
- Ibis Rouge Editions
- 4 Février 2011
- 9782844508874
Entre guerre et dominations religieuses, faiblesses humaines et militaires, l'implantation du catholicisme est improbable aux premiers temps de la colonisation en Guyane.
Quand l'identité du royaume de France - et donc du catholicisme - est considérée comme acquise, les jésuites doivent s'atteler non pas à une mission en Guyane, mais à un triple apostolat : d'abord auprès des colons venus de France et d'Europe dont il est difficile de conserver une conduite chrétienne, auprès des Amérindiens si déroutants par leurs croyances et leur mode de pensée au point de déstabiliser, parfois, les méthodes jésuites, et enfin auprès des esclaves qui soulèvent peu d'enthousiasme évangélique.
Les Compagnons de Jésus mènent une colonisation temporelle par les habitations qu'ils possèdent, par le collège dans lequel ils enseignent, par le palais dans lequel ils brillent ; mais le centre de leur mission apostolique est avant tout une colonisation spirituelle. Riches de leurs expériences mondiales, ils s'adaptent, affinent leur méthode de quadrillage spirituel du territoire, allant à l'ouest avec Kourou et Sinnamary, à l'est sur l'Oyapock.
Cet élan missionnaire devra brusquement s'interrompre, pour ouvrir la voie à d'autres destinées religieuses. -
Une trentaine d'historiens présentent dans cet ouvrage Histoire & Mémoire un éclairage nouveau et varié sur la Guyane au temps de l'esclavage, période de genèse de nos sociétés contemporaines. A travers des discours sur la Guyane française au temps de l'esclavage, ces chercheurs s'interrogent sur des problématiques telles la traite, le statut et la police des esclaves. L'analyse historique peut rendre intelligible les pratiques économiques au temps de l'esclavage, mettre en évidence les postures de rebelles, décrire les rapports complexes entre la religion et l'esclavage. Elle met aussi en lumière comment la société guyanaise inscrit, aujourd'hui, l'esclavage dans la mémoire collective. Cet ouvrage a pour ambition d'offrir des clés pour aborder un période historique complexe et tente d'élargir des champs peu explorés de la recherche scientifique.
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Voici un vrai roman créole avec des personnages de chair et de sang, des circonstances de lieux et de temps qui nous renvoient à la Guyane de la première moitié du xxe siècle.
Lyne-Marie Stanley réssuscite une famille guyanaise de la campagne qui a succombé à la fascination de la ville, mais essaie de retrouver les solidarités paysannes de l'habitation et du mayouri. La saison des abattis, c'est le temps de la nostalgie des travaux et des jours, et des rires, des chants et des danses qui faisaient de la vie une récréation festive et chaleureuse.
Dans ce roman, trois belles figures de femmes guyanaises se racontent. D'abord Man Nana, la grand-mère, « petite-fille d'esclave et descendante de Nèg'marrons », obsédée par l'éclaircissement de sa progéniture. Céphyse, sa fille, qui donnera la vie suite à une passion irraisonnée et enfin Palmyre la jeune adolescente qui est « instinct, nature et sensualité ». -
Musiques et danses créoles au tambour
Monique Blérald
- Ibis Rouge Editions
- 1 Janvier 2010
- 9782844508775
Toutes les musiques créoles sont filles de l'Histoire, de notre histoire, celle des enfants de l'esclavage sur le sol américain. Comme les langues créoles, les musiques et danses traditionnelles sont au carrefour des cultures africaines et occidentales. Elles sont, comme nous, un produit de l'Histoire et véhiculent des symboles, des codes sociaux qui échappent certainement aux non-initiés et qui échapperont peut-être aux enfants de demain.
Ce livre a pour vocation de sauvegarder et de faire découvrir un aspect essentiel de la culture créole : les rythmes et musiques au tambour (comme le kasékò, le léròl, le grajé ou encore le labasyou), les chansons traditionnelles les plus connues ainsi que les danses et costumes créoles.
Ce livre s'adresse à tous ceux qui désirent découvrir l'âme de la culture antillo-guyanaise, à ceux qui souhaitent préserver les traditions de leurs aïeux, et à ceux qui veulent enseigner les musiques et danses créoles au tambour. -
La Guyane pour un développement durable amazonien
Daniel Mangal
- Ibis Rouge Editions
- 1 Septembre 2010
- 9782844508607
La Guyane, qui est le plus vaste département français, possède l'unique forêt tropicale de l'espace européen. En raison de ses particularités historiques, sociales et de sa position géographique, une problématique récurrente se pose : l'aménagement et la valorisation du territoire.
L'Administration française prône une préservation totale de ce dernier espace forestier, resté intact grâce à de multiples mesures de protection. Les Guyanais, quant à eux, revendiquent le désenclavement de leur département, l'exploitation et la réglementation des ressources naturelles (tels que le pétrole et l'or) afin d'accéder à un certain développement économique.
L'histoire politique et sociale de la Guyane, ses ressources naturelles insoupçonnées, sa faune, ses populations et leurs cultures sont autant de thèmes que l'auteur aborde dans cet ouvrage très bien documenté afin de démontrer l'urgente nécessité d'une nouvelle vision du développement guyanais. -
Les aventures de Toti la tortue
Dominique Louisor-landy
- Ibis Rouge Editions
- 1 Septembre 2010
- 9782844508867
Chers amis,
Dans les aventures de notre célèbre Toti la tortue, vous allez faire la connaissance de tous ses amis
Ils feront la fête avec elle à Noël, où une drôle de surprise les attend !
Puis au carnaval, Toti se déguisera et pariera qu'ils ne la reconnaîtront pas. Il s'en suivra un bon repas !
A Pâques, ses amis ne veulent pas l'aider à préparer son succulent bouillon d'awaras. Ils sont bien trop occupés ! Que va-t-il donc arriver ? -
Le chant du paypayo - une bande dessinee documentaire
Blanchin Fujita J.
- Ibis Rouge Editions
- 1 Mai 2006
- 9782844507877
Julie Blanchin, jeune illustratrice est partie en Amazonie brésilienne suivre le travail d'une ONG locale. Suite à cette aventure humaine, elle a réalisé la maquette d'un livre / CD-Rom documentaire, dans le cadre de son diplôme de fin d'étude.
Au début 2004, elle a eu envie de concevoir un autre ouvrage. Julie voulait que l'histoire se déroule en Guyane et qu'elle raconte la vie de personnes travaillant sur place.
Meriem Fournier, directrice de l'UMR « Ecologie des Forêts de Guyane » emballée par le projet accepta d'accueillir Julie à Kourou. Notre jeune dessinatrice a pu suivre pendant près de six mois plusieurs équipes de chercheurs, et découvrir la forêt, la mangrove...
Ainsi est née cette bande dessinée documentaire sur le travail des chercheurs en Amazonie française.
Un livre remarquable... -
Nicolas l'écrivain vit à l'écart du monde dans une vieille demeure. Il passe des heures et des heures à essayer d'écrire des contes sans jamais y arriver. Ses seules compagnes, Sissi la feuille blanche, Bernarda, la vieille machine à écrire et Calliope l'araignée. Un jour un miracle se produisit, l'écrivain se mit à écrire et peu à peu découvrit la joie de vivre. C'est ce moment que choisit Nicolas l'enfant pour surgir dans l'univers de l'écrivain et y mettre sa fantaisie.
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La Guyane française au temps de l'esclavage
Serge Mam lam fouck
- Ibis Rouge Editions
- 15 Octobre 1999
- 9782844505590
Dans des travaux antérieurs, l'auteur a contribué à la mise au jour des traits marquants de la société guyanaise d'avant la départementalisation. Il propose ici une nouvelle approche de l'histoire guyanaise du rétablissement de l'esclavage par Napoléon (1802) à la départementalisation (1946).
L'idéologie de la solidarité nationale ainsi que les pratiques sociales de la période départementale (1946-1999) ont eu tendance à évacuer de la mémoire collective le fait colonial dont le poids est pourtant déterminant dans les attitudes et les comportements, au temps de l'esclavage comme après l'abolition. C'est à la lumière du fait colonial que l'auteur saisit la vie économique, sociale et politique. Ainsi, en dépit de signes avant-coureurs d'une résistance à l'assimilation, pour se libérer des pratiques racistes du système esclavagiste, la petite bourgeoisie guyanaise naissante met toute sa foi dans le processus de francisation ; une certaine conception de la vie politique dans les colonies impose aux Guyanais le spectacle de scrutins électoraux manipulés, à l'abri de toute inquisition ; la production du territoire évolue sous le signe d'une dépendance économique que les aménagements effectués depuis la départementalisation, enfin obtenue en 1946, ne parviendront pas à réduire de façon significative. Les extraordinaires mutations, qui ont fait du département un pays à haut niveau de vie, ne doivent donc pas masquer une histoire coloniale, responsable de puissantes contradictions rendant plus difficile la résolution des problèmes économiques, culturels et politiques de la Guyane. -
Fables de La Fontaine, travesties en patois créole par un vieux commandeur.
Dépi nanni-nannan, ni moun ka matjé fab an kréyol ek nou pé di ki sé kanman litérè a ki trapé plis siksé jik jòdi-jou. Sé pa koté Moris ek La Rénion, épi dé matjè blan kréyol kon F. Chrestien (1820) ek L. Héry (1828), ki lanmod-tala tijé. Atè sé péyi kréyolopal l'Anmérik la, sé an Bétjé matinitjé, François Marbot, ki batjé adan sa primié douvan épi an liv yo ka kriyé « Les Bambous. Fables de La Fontaine travesties en patois créole par un vieux commandeur ». Apré'y, nou ka jwenn Gwadloupéyen kontel P. Baudot (1860), Guiyanè kontel A. de Saint-Quentin (1874) oben Ayisien kontel G. Sylvain (1905). Pannan tout xxè siek-la, moun kontinié matjé bon enpé fab atravè bannzil kréyol la.br>
Sé an lanné 1846, kivédi anni dé lanné avan labolision ladjoukann, François Marbot, ki té an fonksionnè Lamarin (é pa an plantè kann), pibliyé liv-li a. Tit liv-la za ka montré nou ki chimen i té lé pwan ek, lè nou ka fè tan jété an zié anlè moral sé fab-la, nou ka konpwann lamenm : Marbot té ka défann kou koupé lod djoukanniè a. Men abo larel-lidé'y té kon sa, nou pé di ki i mété an brik adan konstriksion gran masonn litérati kréyolopal la. I pèmet lang-lan sòti adan pawol palé pou batjé adan pawol matjé ek, abo i pa té ka rikonnet kréyol kon an vré lang men kon an « patwa », liv-li a ba lang-lan an fos, an balan i pa té janmen ni avan.br>
Nou pé pa di Les Bambous sé an metpies-liv kon Fab Konpè Zikak éti Gilbert Gratiant, an Milat matinitjé, mété déwò nan lanné 1958, kivédi pres yon siek pli ta, men liv Marbot a ka chayé anlo endik ba nou asou léta lang kréyol-la nan mitan xixè siek-la ek sa krey-sosial bétjé a té ni nan lespri'y an lépok-tala. Sé pou sa yo viré édité'y senk fwa ek adan dènié édision-tala, nou ka ba zot teks-la adan dé model lékriti diféran : ta Marbot a ek nouvo grafi gerec-f la. Nou fè an tradiksion nef tou davwè ta Michel Thaly a, adan édision 1976, la té ni anlo lérè ki grav andidan'y.br>
L'auteur
François Marbot, ki fet lè 29 mé 1817 atè Foyal (ansien non Fodfwans), té yich an Bétjé-Fwans ki té enstalé kò'y Matinik nan koumansman xixèsiek-la. An lanné 1829, Marbot ka antré adan ladministrasion Lamarin kon papa'y menm ek i ka sèvi Matinik, Gwadloup ek Guiyàn pannan pliziè lanné. An 1863, i ka trapé an pos ki pòtalan toubannman : owdonatè La Rénion ki sé pres an pos gouvènè. Men lanmò ka baré'y twa lanné apré, lè 31 oktob 1866 La Rénion éti i téré. Sé lè i té Matinik, an 1846, kivédi dé lanné avan labolision ladjoukann, i pibliyé sel liv-li, Les Bambous. Fables de La Fontaine travesties en patois créole par un vieux commandeur, ki trapé anpil siksé ek ki yo ka viré édité jik jòdi-jou. -
Severo Blanco est un négrier rusé et ambitieux, prêt à tout faire pour s'enrichir. Son bateau échoue un jour sur les côtes africaines et il parvient à capturer les meilleurs hommes afin de les réduire en esclavage. Même le puissant magicien Taïta Osongo se retrouve enchaîné sur le chemin des plantations caribéennes... Mais la richesse et la puissance ne préservent pas Severo Blanco du malheur. Sa propre fille sera la première à oser le défier, et un ennemi oublié réussira à lui rendre coup par coup toute sa méchanceté.
Un conte nouveau où l'auteur cubain réveille plusieurs traditions pour aborder les grandes questions humaines de la lutte contre l'oppression des plus faibles. -
Prix Carbet des lycéens 2006
Thibault vient d'être reçu à un concours de la fonction publique, il choisit la rue Oudinot comme affectation. Il accompagne cette nouvelle, qu'il annonce à son père, libraire du 15e arrondissement de Paris, des résultats d'une analyse qui prouve sa filiation. Pourquoi une telle démarche?
Ce roman, dont le récit se construit sur trois siècles nous entraîne dans les méandres de la génétique et d'une histoire délibérément dissimulée. -
Félix Eboué de Cayenne au Caire 1884-1944
Philippe Guyot, Rodolphe Alexandre
- Ibis Rouge Editions
- 16 Janvier 2012
- 9782844509093
« Le 17 mai 1944, à l'Hôpital français du Caire, mourait Félix Eboué, gouverneur général de l'Afrique Equatoriale Française, Compagnon de la Libération, membre du Conseil de Défense de l'Empire. Quatre ans auparavant, alors gouverneur du Tchad, il maintenait dans la guerre trois millions de kilomètres carrés, situés au coeur de l'Afrique. Il fut en effet le premier parmi les chefs coloniaux à refuser l'armistice, entraînant ainsi dans la Résistance toute l'Afrique équatoriale et le Cameroun. Il repose au Panthéon national, parmi les plus grands serviteurs de la France ; aux Antilles et en Afrique noire, l'histoire de sa vie se confond déjà avec la légende. Puissent les enseignements du gouverneur général Félix Eboué, fondés à la fois sur un profond amour de la France et de l'Afrique, être médités et compris avant qu'il ne soit trop tard ». Jean de La Roche, Le gouverneur général Félix Eboué, 1957.
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Gaston Monnerville (1897-1991) ; un destin d'exception
Jean-paul Brunet
- Ibis Rouge Editions
- 1 Septembre 2013
- 9782844509352
?Un homme au destin exceptionnel, tel fut Gaston Monnerville, par sa spectaculaire ascension sociale, par l'exemple d'intégration républicaine qu'il représente, par le modèle de vie qu'il nous offre.
Descendant d'esclaves des Antilles, petit boursier de Cayenne, Monnerville devint un avocat à l'éloquence éclatante, défenseur des victimes du racisme, radical-socialiste épris des valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité.?Député de la Guyane puis secrétaire d'État aux Colonies avant la Deuxième Guerre mondiale, il s'implanta ensuite dans le Lot et, pendant près de vingt-deux ans, présida le Conseil de la République, puis le Sénat.
En octobre 1962, Gaston Monnerville s'insurgea contre la décision du général de Gaulle de soumettre à référendum un projet de loi instituant l'élection du président de la République au suffrage universel, jugeant la procédure contraire à la constitution.?C'est la raison pour laquelle il taxa de « forfaiture » - le mot fit mouche - le Premier ministre Georges Pompidou. De Gaulle ne lui pardonnera pas cet affront, et durant plus de six années, Monnerville dut effectuer sa « traversée du désert ». L'avenir et sa « justice immanente » devaient finalement lui donner raison.
Professeur émérite d'histoire contemporaine, Jean-Paul Brunet retrace l'itinéraire exemplaire de cet homme d'État dont la vie fut consacrée à la défense du droit et qui apparaît comme une conscience de la République. -
Societes marronnes des ameriques. memoires, patrimoines, identites et histoire du xviie au xxe siec
Jean Moomou
- Ibis Rouge Editions
- 10 Octobre 2015
- 9782844509512
Te yu koko yu futu, san di meki yu kaï no de na fesi, a de na yu baka
En marchant, l'homme qui bute sur un obstacle et trébuche ignore la raison de sa chute s'il ne se retourne pas pour en connaître la cause. Elle peut s'expliquer par la présence d'une motte de terre, d'une pierre, d'une souche d'arbre sur le chemin ou provenir de l'individu lui-même.
Cet adage bushinengue appelle à la vigilance sur le passé pour construire le présent.
Le colloque Marronnages et leurs productions sociales et culturelles dans les Guyanes et le bassin caribéen du XVIIe-XXe siècles : bilan et perspectives - Mémoires, patrimoines, identités et histoire, organisé par des descendants de Marrons dont les actes sont publiés ici, s'inscrit dans cette démarche.
Jusqu'à une époque récente (1960-1970), l'histoire du marronnage n'avait pas droit de cité dans le contexte surinamien, guyanais, antillais (Martinique, Guadeloupe) car elle rappelait le souvenir d'individus qui s'étaient dressés contre l'ordre établi, qui avaient refusé la « civilisation » pour s'enfuir dans la forêt.
Les plus grands spécialistes de ces rété sizé (ceux qui sont restés assis et muets), c'est-à-dire les groupes socio-culturels en marge de l'histoire officielle ou globale, nationale ou régionale sont ici réunis pour déloger le passé esclavagiste et marronniste de son enveloppe émotionnelle, catégorielle, clanique, familiale, individuelle ou collective afin de favoriser un dialogue des cultures et de redonner au terme « marron » sa dimension historique, culturelle et géographique en mettant en lumière la personnalité et les pratiques de ces esclaves qui avaient décidé de prendre leur destin en main.
Ils sont issus des Amériques, de l'Afrique et de l'Europe et se sont retrouvés en territoire marron pour présenter les travaux les plus récents.
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Comment une portion de l'Amazonie est-elle devenue française ? Comment l'arrière-pays de la Guyane, historiquement constitué en résistance à l'intrusion de la colonisation, fut-il intégré à un espace national ? Quel rôle jouèrent les tribus d'Indiens, de descendants d'esclaves marrons ou encore les orpailleurs et évadés du Bagne qui peuplaient ces confins ?
L'histoire de l'Inini, colonie d'administration directe créée en 1930, maintenue en dérogation au principe d'assimilation et normalisée en 1969 seulement, explicite les étapes d'une expansion étatique menée par la France dans l'hinterland de la Guyane. Après une synthèse de la genèse autochtone de l'Inini, cet ouvrage décrit son système politique qui suscita l'opposition vive des élus locaux. Le projet initial, conçu sur le modèle des colonies africaines, fut infléchi par le Front populaire, par l'agitation anticolonialiste des déportés indochinois chargés des grands travaux et par la rencontre avec les populations sylvicoles. Après-guerre, les mesures de développement social et de protection des populations tribales renforcèrent la vison d'un sanctuaire dont le parc amazonien serait une ultime expression. Enfin, l'Inini renouvela la situation de contact colonial sur cette marge amazonienne avec la rencontre entre les fonctionnaires de terrain - administrateurs coloniaux, médecins militaires, gendarmes - et les populations de l'arrière-pays - tribus de frontières, migrants travaillant l'or et aventuriers de la jungle -, contact décrit ici avec précision et pittoresque.
L'Inini offre une nouvelle lecture du processus historique de la région de la Guyane, à la fois connecté à l'échelle impériale et pleinement inséré dans son histoire continentale sud-américaine. -
Ce livre a reçu le prix du roman historique 2006.
Eté 1785. Marcelle, esclave sur l'habitation « Le Collège » voit s'accomplir un prodige : son fils Théo lui est mystérieusement restitué.
Ce même été, Alexandre et Charles, deux frères de petite noblesse désargentée, viennent s'installer sur les terres marécageuses de l'Approuague pour y bâtir une habitation pour le compte du baron de Bessner leur cousin, gouverneur de la colonie, dont les fonctions lui interdisent d'être « habitant ».
La Guyane est une colonie peu prospère et la vie sur les terres noyées est éprouvante. Charles et Alexandre, de caractère totalement opposé, devront apprendre à vivre ensemble, à diriger un atelier d'une centaine d'esclaves et tenter de faire leur chemin sur une terre qui peut parfois s'avérer hostile, à la veille de la première abolition de l'esclavage.