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Editions des Régionalismes
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Comment peut-on parler de géographie sans s'ennuyer ? Pour cela, il faut peut-être (re)-lire l'Histoire d'une Montagne d'Elisée Reclus : un texte à la fois scientifique, humain, poétique et romantique dont le but est de faire découvrir, à travers tous ses aspects physiques, humains, religieux ou purement scientifiques ce que peut cacher ce terme générique de montagne. C'est l'occasion d'une balade foisonnante dans ce véritable univers que sait recréer - avec quel talent ! avec quelle langue ! - un des plus grands géographes français.
Elisée Reclus, né à Sainte-Foy-la-Grande (Gironde) en 1830, fils de pasteur protestant, vécut une partie de sa jeunesse à Orthez en Béarn. Il reste l'auteur internationalement reconnu de la monumentale Nouvelle Géographie Universelle (1894-1895) mais son engagement politique (républicain sous le Second Empire, communard en 1871, anarchiste), l'amène à des exils répétés en Suisse et en Belgique où il meurt en 1905. -
Le roman de l'écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992), Un royaume sous la mer, à plus d'un titre, se présente comme une suite chronologique de Tempête sur Douarnenez : Au large de la Bretagne, du Comté de Cornouailles et de l'Irlande du Sud, et en bordure du grand fossé de l'Atlantique, s'étendent les eaux baptisées de ce nom prestigieux: la mer Celtique. C'est là que Jean Modénou, patron du Gamineur, un palangrier de Douarnenez, vient poser ses treize kilomètres de cordes et ses trois mille hameçons sur un merveilleux lieu de pêche qu'il a découvert et qu'il entend se réserver. Mais saura-t-il défendre son royaume sous la mer mieux qu'il n'a su garder intacte l'affection de Madeleine Modénou, épouse négligée ? Du secret de Modénou Bank naît une tragédie aux résonances chrétiennes, où s'affrontent les passions de la vengeance et de l'amour.
Avec le recul de soixante années (première édition en 1957), Un royaume sous la mer prend des allures de témoignage ethnologique sur le pays d'Armor dans la seconde moitié du XXe siècle. Mais le charme des livres d'Henri Queffélec ne peut fonctionner à vide. Pour le saisir et y être sensible, pour percevoir les demi-mots et les clins d'oeil de l'auteur, pour transformer la lecture en communion et voir s'instaurer une relation de connivence, il faut savoir regarder, connaître et aimer l'océan.
Avant-propos d'Éric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
Qui veut comprendre les îles bretonnes aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. A ce titre, les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires sous l'Ancien Régime et la Révolution nous sont offerts par ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » que fut Henri Queffélec. En 1944, il y a tout juste 70 ans, la publication d'Un recteur de l'île de Sein balisa l'ouverture d'une ère nouvelle dans l'histoire de la littérature française : elle plantait un décor neuf dans le paysage littéraire, en rompant avec le pessimisme des années sombres et en préparant le renouveau de l'après-guerre. Un Recteur de l'Île de Sein, est le premier des quelque neuf romans que le célèbre écrivain Henri Queffélec, né à Brest (1910-1992), consacre aux îles bretonnes.
Un voyage à l'île de Sein à l'hiver 1937 lui sera l'occasion de découvrir l'île, ses habitants et, de la bouche du recteur d'alors, l'histoire de François Guilcher, le sacristain devenu prêtre de l'île au XVIIe siècle, alors que Sein se trouve dépourvue de desservant religieux.
Dans son roman, Henri Queffélec nous offre un tableau vivant de l'île de Sein sous l'Ancien Régime. La communauté chrétienne sénane, depuis le départ de son recteur, se trouve dans le plus grand désarroi et se sent délaissée par l'Eglise de Quimper, voire par le continent tout entier... Dans ce contexte, le sacristain, homme pieux et respecté, est amené presque malgré lui, sous la pression des îliens, à prendre en main les destinées de la paroisse et finira, après bien des péripéties, par être « validé » par la hiérarchie catholique comme authentique recteur de l'île, désormais titulaire en droit de la paroisse qu'il dirige en fait depuis des décennies.
L'ouvrage a également fait l'objet d'une libre adaptation cinématographique dans Dieu a besoin des hommes de Jean Delannoy en 1950, Pierre Fresnay prêtant ses traits au pêcheur devenu curé.
Un Recteur de l'île de Sein s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition de qualité depuis 30 ans. Nul doute que sa lecture vous transportera dans le temps et dans l'espace, jusque dans cette petite île de Sein, si grande dans sa volonté de ne jamais abdiquer, ni en 1613, ni en 1940, ni aujourd'hui. - Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
Qui veut comprendre les îles du Ponant aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. Les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires entre 1850 et 1950 nous sont offerts par l'écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992). Ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » y situa en effet l'action de six de ses romans les plus célèbres.
Le phare de la Jument (ar Gazek-Coz en breton), « morceau de sucre piqué droit dans le gosier du Fromveur », est bel et bien le personnage principal du roman. A tout le moins l'épopée de son érection entre 1904 et 1911 : un ancien négociant, Charles-Eugène Potron, lègue 400.000 francs-or à l'Etat pour édifier un nouveau phare dans les parages d'Ouessant, sous condition de le construire sur une durée maximale de sept ans. Nous suivons donc les péripéties - et les hommes - qui jalonnent la jeunesse de la Jument lors de sa difficile mise en oeuvre, de sa construction, de ses oscillations anormalement fortes dans les tempêtes, enfin de la consolidation de ses fondations dans les années 1920-30.
Dans le même temps, un pêcheur molénais, Alain Creignou, fonde un foyer avec la fille d'un agriculteur ouessantin, Françoise Mescam. Alain Creignou est subjugué par la Jument. A bord du Sant Mikkaël, il initie son fils François, qui rêve de devenir gardien de phare. Il croit à un pouvoir quasi surnaturel de ces tours de mer qui revivent dès que tombe la nuit ou la brume...
Le phare s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition simple depuis 40 ans. Nul doute que sa lecture vous passionnera. La Lumière enchaînée (parution en 2016) poursuit l'aventure de la Jument. - Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
NB : Le fichier EPUB est seulement disponible dans sa version "MISE EN PAGE FIXE".
Au cours d'une bagarre dans une de ses usines, un Yankee, self-made man audacieux, Hank Morgan, se retrouve subitement projeté treize cents ans en arrière, à la cour du roi Arthur. « Que peut faire un homme entreprenant, opportuniste et inventif, au milieu d'individus comme sire Galaad, sire Lancelot ou Merlin l'Enchanteur, ce magicien de pacotille ? » Telle est la question qui se pose à lui dès son arrivée. Immédiatement, la réponse lui apparaît : « Devenir le Sire Le Boss ! » Il n'aura de cesse, dès lors, de reconstruire son paradis perdu, et de faire de cette Grande-Bretagne, médiévale et confite en religion, une Amérique laïque des débuts de l'ère industrielle. Roman satirique et humoristique, grand précurseur de la Science-Fiction moderne, et en même temps, à la lisière de l'uchronie et du steampunk. Réédité ici avec les illustrations de la première édition américaine de 1889, voici un livre qu'il faut lire ou relire, jubilatoire et prémonitoire aussi d'un certain antagonisme culturel (voire plus...) entre une certaine vieille Europe et un certain nouveau Monde...
Mark Twain (1835-1910) écrivain nord-américain. Après une carrière de militaire, il devient imprimeur puis journaliste. Son roman publié en 1876, Les Aventures de Tom Sawyer, le rend immédiatement célèbre. On lui doit de nombreux romans (Les Aventures de Huckleberry Finn, etc.) et contes ainsi que quelques essais dont un curieux Mémoires de Jeanne d'Arc ainsi que des récits de voyage (La vie sur le Mississippi, etc.).
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Un feu s'allume sur la mer
Henri Queffélec
- Editions des Régionalismes
- 29 Novembre 2016
- 9782824051307
Qui veut comprendre les îles du Ponant aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. Les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires entre 1850 et 1950 nous sont offerts par l'écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992). Ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » y situa en effet l'action de six de ses romans les plus célèbres.
Henri Queffélec (après Un Recteur de l'île de Sein) s'intéresse à nouveau à l'île de Sein en 1956. Passionné par la construction des phares de mer, il entreprend de raconter celle du phare d'Ar-Men, dans la Chaussée de Sein, entre 1867 et 1881. Il témoigne ainsi de son attachement à la petite île, qui lui a inspiré son roman le plus célèbre, et de ses qualités de narrateur, quand il s'agit de rendre par des mots l'héroïsme des hommes. Un siècle plus tard, il reste admiratif devant les ingénieurs et les ouvriers qui ont réussi à élever un phare de 35 m sur un rocher de 100 m2... L'écrivain se fait historien pour rappeler la précarité de l'existence des Îliens.
Le personnage central de Un feu s'allume sur la mer est le phare d'Ar-Men. Autour de lui s'organisent deux intrigues qui s'entrecroisent : l'une décrit les angoisses des pouvoirs publics quant à l'achèvement du phare, l'autre dépeint la vie quotidienne des Sénans. Entre les deux, le lien est fait par un jeune marin-pêcheur, Alain Le Gonidec, embarqué à bord de la Jeune Adèle commandée par le patron Matthieu Louarn. Quand Alain est sauvé par Pierre Guivarch, un maçon de la pointe du Raz, c'est tout l'antagonisme séculaire entre Sein et le Cap-Sizun qui s'écroule d'un coup.
Comme pour balayer les objections qui lui avaient été faites à propos des « sauvages » de son premier roman, Queffélec réhabilite complètement les Sénans. Ce ne sont pas des naufrageurs, mais tout le contraire, de courageux sauveteurs. Il rappellera dans Le phare l'acharnement dont ils ont fait preuve pour l'érection de la tour de mer (extrait de l'Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec). -
Ils étaient six marins de Groix... et la tempête
Henri Queffélec
- Editions des Régionalismes
- 13 Juillet 2019
- 9782824053264
Au début du XXe siècle, l'abbé Vincent Foix fit paraître un recueil portant sur la sorcellerie dans les Landes.
Son statut d'ecclésiastique et de folkloriste gascon lui ont permis d'inventorier au plus juste ce qui faisait la particularité des superstitions de la Gascogne profonde, il y a tout juste un siècle.
On y découvrira avec intérêt les Hades ou lou Mau dat ; l'on y côtoiera le fameux Becut ; on saura tout sur lou hitilh (ou sabat) ; on frissonnera en évoquant l'épouvantable messe de Sen-Secari qui a pouvoir de faire "sécher" le corps de son ennemi ; et bien d'autres choses ou êtres, infernaux ou surnaturels...
Un livre pas banal qui en dit bien long sur les croyances humaines... -
Jacques Cassard, corsaire de Nantes
Marc Elder
- Editions des Régionalismes
- 11 Octobre 2020
- 9782824055381
Jacques Cassard est né à Nantes en 1679. Il perd son père alors qu'il est encore jeune. La famille étant sans ressources, il entre dans la marine à l'âge de 14 ans sur l'un des navires marchands appartenant à son oncle, le Dauphin de Cayenne. Devenu adulte, il commandera de nombreux navires de la flotte française, participant à des manoeuvres guerrières en Amérique en Sud, avant que Louis XIV n'ait vent de ses exploits et lui octroie le rang de lieutenant de frégate et la gratification financière qui va de pair. Devenu spécialiste de la guerre de course, Jacques Cassard est connu pour être un redoutable manoeuvrier. Le nombre et l'abondance de ses prises finissent par le rendre célèbre, autant que son respect des lois. Le roi de France l'engage alors pour escorter des convois de marchandises provenant d'Afrique fréquemment harcelés par les Anglais. Jacques Cassard prend ensuite le commandement d'une escadre et multiplie les assauts contre les colonies anglaises, hollandaises et portugaises des Antilles, pillant et rançonnant les navires ennemis pendant de longs mois. Il est promu capitaine de vaisseau en 1712. Mais, sur le butin considérable qu'il a ramené des Antilles, Jacques Cassard n'a pratiquement rien touché. Ses promotions, symboliques, lui permettent à peine de subsister. En 1736, Jacques Cassard va réclamer justice au Cardinal de Fleury, principal ministre du roi Louis XV, ainsi que les sommes qui lui étaient dues. Mais son caractère fier n'arrange en rien sa situation. Hors de lui, il insulte et bouscule le ministre. Déclaré fou, il est interné dans la forteresse de Ham dans la Somme, où il mourra après quatre ans de détention.
Marc Elder (de son vrai nom Marcel Tendron), né à Nantes (1884-1933) ; il fut romancier, historien et, en son temps, conservateur du château des ducs de Bretagne à Nantes. -
Histoire médiévale d'Aquitaine Tome 2 ; vin & commerce du vin à Bordeaux
Yves Renouard
- Editions des Régionalismes
- 4 Janvier 2020
- 9782824053509
Le vin et son commerce ont tenu, au Moyen-Âge, une place inégalée. Mais, plus encore que le vin, c'est la ville de Bordeaux - et son vin - qui y ont tenu une importance à nulle autre pareille !
A travers six études, Y. Renouard trace les grandes lignes du « grand commerce » du vin au Moyen-Âge et plus particulièrement celui des vins de Gascogne ; il évoque les conséquences de la conquête française de 1451 et 1453 pour ce commerce jusqu'alors si florissant ; il s'interroge sur ce qu'était le « vin vieux » au Moyen-Âge et enfin il mène une investigation rigoureuse, quasi policière, sur la capacité du tonneau bordelais, sujet a priori anodin, mais qui permet, une fois sa valeur établie, de pouvoir quantifier véritablement au plus juste quelle fut l'ampleur de ce commerce. Tels sont les sujets des articles de ce deuxième tome consacré à l'histoire de l'Aquitaine par l'un des plus grands médiévistes français du XXe siècle. Profonde érudition, synthèses éblouissantes, style limpide, un recueil passionnant.
Né en 1908, Yves Renouard, ancien élève de l'Ecole normale supérieure, agrégé d'Histoire et géographie, membre de l'Ecole française de Rome (1932) puis professeur à l'Institut français de Florence (1935), est nommé à la chaire d'Histoire du Moyen-Age de la Faculté des Lettres de Bordeaux (1937) dont il fut le doyen de 1946 à 1955, date de son élection à la chaire d'histoire économique du Moyen-Age à la Sorbonne. Président du Comité français des sciences historiques, le grand historien s'est éteint en 1965. -
Lexique de l'ancien français
Frederic Godefroy
- Editions des Régionalismes
- 7 Novembre 2018
- 9782824052854
Ce Lexique, édité originellement en 1901, a été réalisé à partir du grand Dictionnaire de l'Ancienne langue française et de tous ses dialectes en 10 volumes, il contient plus de 55.000 entrées. Chaque mot est accompagné de sa classe grammaticale, de sa traduction ainsi que des divers sens, souvent nom-breux, qui sont les siens dans les tex-tes médiévaux. Il couvre l'ensemble de l'ancienne langue française du IXe au XVe siècle. C'est un instrument in-dispensable pour mieux comprendre les textes et la civi-lisation du Moyen Âge, et mieux appréhender l'évolution ancienne de la langue française.
Frédéric-Eugène Godefroy, né à Paris (1826-1897), philologue et lexicographe, journaliste, enseignant. Il est notamment l'auteur du Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du ixe au xve siècles (10 volumes) et de l'Histoire de la littérature française, depuis le xvie siècle jusqu'à nos jours (15 volumes). Son Lexique fut publié, à titre posthume, par J. Bonnard et A. Salmon. -
La littérature du duché de Savoie ; anthologie (1032-1860)
Rémi Mogenet
- Editions des Régionalismes
- 30 Mai 2020
- 9782824054988
Le duché de Savoie, issu du Saint-Empire romain germanique, fut généralement francophone, mais, distinct de la France jusqu'en 1860, il posséda une tradition propre, représentée par une littérature originale et souvent méconnue.
Marqué par la littérature religieuse, il chercha à développer une imagination demeurant dans les principes de l'Église, ainsi que le recommandait François de Sales, parlant à cet égard des bouquets mille fois renouvelés avec les mêmes fleurs. Certes, aux franges de ce fil obligé, la poussée de l'histoire influença profondément la littérature savoyarde,la tirant vers le protestantisme, les Lumières, la France. Mais elle conserva jusqu'au bout sa tendance à concilier l'imagination et la tradition, ne voyant entre les libertés de la première et les servitudes de la seconde qu'un paradoxe à surmonter.
Ainsi, des origines médiévales et latines au romantisme de la « Restauration sarde », on voit passer les évocations mystiques des saints, les chroniques de la dynastie, la poésie de cour, la littérature apologétique de Joseph de Maistre, puis le retour aux symboles anciens et le chant du paysage alpin, reflet de l'âme des poètes. Une large place est laissée au XIXe siècle, si peu connu, mais si rempli d'images chatoyantes - nourries de mythes, de légendes. Les poètes bressans et vaudois de l'époque savoyarde de leurs provinces en occupent une importante également, tout comme les premiers poètes en langue savoyarde, imprégnés de folklore et de vie champêtre.
Facile d'accès, aisé à la lecture, cet ouvrage complet résume huit siècles d'histoire littéraire en faisant apparaître une couleur spécifique, une nuance singulière, au sein de la littérature francophone.
Rémi Mogenet, poète et professeur de littérature, est né à Paris en 1969 et habite la Haute-Savoie depuis 1980. Dans la bibliothèque de son grand-père savoyard, il a déniché nombre de vieux ouvrages d'écrivains du duché de Savoie aujourd'hui oubliés. Après ses études à la Sorbonne, il a décidé de leur consacrer du temps, ce qui lui a valu de devenir membre associé de l'Académie de Savoie. Après avoir publié un ouvrage sur les écrivains qui ont évoqué les Pays de Savoie dans leurs souvenirs de voyage, il se consacre dans ce livre à ceux qui, savoyards eux-mêmes, ont culturellement animé le duché au cours des siècles. -
Histoire politique, religieuse et littéraire des Landes ; des origines au XIXe siècle
P.-H. Dorgan
- Editions des Régionalismes
- 2 Août 2014
- 9782824050591
Jusqu'ici, cette partie de l'ancienne Gascogne qu'on nomme maintenant les Landes n'a pas eu encore son histoire. Touché de l'oubli où on a laissé si longtemps les peuples des Landes, de l'Adour et de la Garonne, comme s'ils étaient, en quelque sorte, étrangers à la France, nous avons résolu d'écrire son Histoire ». Ainsi s'exprimait l'auteur dans l'introduction à la première édition, parue l'année de sa mort.
Depuis lors, peu nombreux sont ceux qui se sont attaqué à ce redoutable et vaste chantier d'écrire une histoire des Landes, car elle se doit d'être plurielle, à l'instar de la mosaïque de pays qui en ont constitué le département.
Aussi, même incomplet et ancien, l'ouvrage de l'abbé Dorgan reste un outil indispensable et passionnant pour qui veut comprendre et apprécier l'histoire de cette « terre des Landes si hospitalière pour tous », histoire d'avant que ne change profondément sa physionomie avec la plantation systématique du pin maritime sur une grande partie de son territoire.
Pierre-Hyacinthe Dorgan (1811-1846), abbé, professeur, membre de la Sté française pour la description et la conservation des monuments historiques faisait paraître cet ouvrage, en 1846. Il reste à ce jour un ouvrage irremplaçable de référence sur l'histoire régionale de la Gascogne et particulièrement du pays des "Lannes". -
Jadis « Littérature », voici le Poète gascon véritable « Patrimoine » tant sa place est forte dans « l'inconscient collectif » des Agenais. Pour chaque commémoration, la sempiternelle question se pose à ceux qui l'aiment : « Connaissons-nous le Poète ? », et chaque fois en répondant oui, nous trahissons notre ignorance. Avec le « Jasmin Vrai » publié en 1998, nous avons tenté de combler quelques lacunes ; mais comme toujours en histoire, notre approche de l'Homme et de l'oeuvre s'enrichit en permanence de documents inédits nous le faisant aimer davantage ; mais leur nombre et la nature rendent difficile leur tri, donc leur mise en forme. D'où l'idée d'un dictionnaire qui efface la chronologie et facilite l'approche en faisant passer « du coq à l'âne » sans altérer l'intérêt. Comme une cohabitation conduit inévitablement à une intimité n'interdisant pas la critique qui peut parfois, mais rarement, transparaître, le titre en était trouvé : « Dictionnaire intime de Jasmin ». Et le temps passant, et nous avec, le cent-cinquantième de la mort du « poète de bien », paraissait une des dernières occasions de repartir sur les traces de « notre Jasmin » en le faisant revivre parmi les siens, son peuple de fidèles, ses amis, ses territoires, ses convictions ou leur manque, le monde « grand ou petit » et ses hommes, « petits ou grands », tous à l'écoute d'une voix sincère et d'une poésie doublement riche d'une langue originale et de sentiments profonds. Sans doute nous sommes-nous laissés attendrir par quelques figures peu communes, des lieux, des comportements, et peut-être trop par notre « voisinage » dont le poète tirait fierté, mais dans un Agen recouvrant le territoire de notre « vieille » Province. Mais tout cela valait bien un Dictionnaire !
Jacques Clouché, fonctionnaire, poète, sportif, élu, est passionné d'histoire locale. Ainsi, après son incontournable Jasmin vrai, il vient de livrer un ouvrage sur La Franc-maçonnerie en Lot-et-Garonne (1759-1840). Jacques Clouché travaille toujours à l'élaboration d'un Dictionnaire politique et biographique du Lot-et-Garonne et met la dernière main à une Chronique de l'Athlétisme en Lot-et-Garonne-Les étés de l'amitié (1892-1950).
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C'est la guerre dans l'estuaire de la Gironde. Au grand dam de trois « Sang-bouillants » : Petit Jean, Moïse et Jacob qui vont donner bien du fil à retordre aux troupes allemandes d'occupation. Ils n'ont qu'entre dix et quatorze ans, mais plus que leurs aînés, ils n'acceptent que des étrangers se servent de leur estuaire pour faire la guerre. Sur leur gabare, entre Pauillac, les deux rives de la Gironde et Bordeaux, vont se jouer leurs destins respectifs : Petit Jean, intrépide fils et petit-fils de gabarier ; Moïse, enfant maltraité aux sangs mêlés du Médoc et de Madagascar ; Jacob, camarade de classe et juif voué à une rafle certaine. Entre souvenirs de guerre et fiction, l'auteur nous amène dans ce monde des marins de la Gironde qu'il connaît sur le bout des doigts, dans une aventure haute en couleurs, haletante et pleine de verve. Pour peu que l'on connaisse l'estuaire, ses caprices et ses cachettes, alors l'histoire de Petit Jean et de ses copains devient possible. D'ailleurs, certains lieux, personnages et événements sont parfaitement authentiques.
Jean-Paul Videau est né sur un bateau, au large de l'Île Verte dans l'estuaire de la Gironde, c'est tout dire... Quinze ans de vie sur les gabares et, à l'âge adulte, patron marinier... De ses innombrables souvenirs sont déjà nés une série de romans, recueils, poèmes, récits pour enfants. Alors rompez les amarres et rejoignez l'aventure sur la Gironde - nous sommes en pleine guerre, au début de ces sombres années 1940... -
Lou Pichot Tresor ; dictionnaire français-provencal
Xavier de Fourvières
- Editions des Régionalismes
- 29 Janvier 2020
- 9782824053868
Après le Grand Dictionnaire, Lou Tresor dóu Felibrige de l'illustre Frédéric Mistral, qui s'est montré en cette oeuvre le Littré de la langue provençale, on demandait et de tous côtés on réclamait Lou Pichot Trésor du Félibrige. Eh bien ! le voici. Prenez-le et parcourez-le à loisir. C'est là notre préface. Nous pourrions, sans doute, expliquer combien nous ont été utiles, dans la composition de cet ouvrage, nos fréquentations familières et assidues avec le peuple, et, d'autre part, quel précieux secours nous ont apporté les dictionnaires de Mistral, d'Honorat, de Doujat, d'Avril, de Piat et du niçard Pellegrini, ainsi que les autres lexiques ou vocabulaires de la Langue d'Oc, languedociens, gascons, limousins, dauphinois, etc. Nous pourrions aussi faire ressortir le côté pratique de notre petit dictionnaire : d'abord au point de vue linguistique qui nous a fait grouper ensemble, et par paragraphes distincts, les mots de même famille, autant, bien entendu, que l'ordre alphabétique le comportait - ; ensuite au point de vue historique et ethnographique... (extrait de la Préface, édition originale de 1902).
Constamment « reprinté » (à l'identique de l'édition de 1902) depuis plus d'un siècle, aucun éditeur n'avait osé s'attaquer à la recomposition complète de l'ouvrage en deux tomes (français-provençal et provençal-français). C'est désormais chose faite. Voici le nouveau Pichot Tresor !
Xavier de Fourvières (1853-1912), né à Robion (Vaucluse), chanoine de l'ordre des prémontrés. Il s'exila en Angleterre de 1903 à 1912, après la loi sur les Congrégations et devint supérieur du prieuré de Storrington dans le Sussex. Auteur de nombreux ouvrages en provençal (dont le plus célèbre reste son Pichot Tresor), il fut majoral du Felibrige. -
Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois (1364-1482) Tome 4 ; Philippe le Bon (1432-1453)
Prosper de Barante
- Editions des Régionalismes
- 3 Août 2018
- 9782824052670
Ainsi que le dit Brantôme : « Je crois qu'il ne fut jamais quatre plus grands ducs les uns après les autres, comme furent ces quatre ducs de Bourgogne ». Le premier, Philippe-le-Hardi, commença à établir la puissance bourguignonne et gouverna la France durant plus de vingt ans. Le second, Jean-sans-Peur, pour conserver sur le royaume le pouvoir qu'avait eu son père, commit un des crimes les plus éclatants de l'histoire moderne; par là il forma de sanglantes factions et alluma une guerre civile, la plus cruelle peut-être qui ait jamais souillé notre sol. Succombant sous un crime semblable, sa mort livra la France aux Anglais. Philippe-le-Bon, son successeur, se vit l'arbitre entre la France et l'Angleterre ; le sort de la monarchie sembla dépendre de lui. Son règne, long et prospère, s'est signalé par le faste et la majesté dont commença à s'investir le pouvoir souverain, et par la perte des libertés de la Flandre, de ce pays jusqu'alors le plus riche et le plus libre de l'Europe. Enfin le règne de Charles-le-Téméraire offre le spectacle continuel de sa lutte avec Louis XI, le triomphe de l'habileté sur la violence, le commencement d'une politique plus éclairée, et l'ambition mieux conseillée des princes, qui, devenus maîtres absolus de leurs sujets, font tourner au profit de leurs desseins les progrès nouveaux de la civilisation et du bon ordre. C'était un avantage que de rattacher de la sorte le récit de chaque époque à un grand personnage ; l'intérêt en devient plus direct et plus vif ; les événements se classent mieux ; c'est comme un fil conducteur qui guide à travers la foule confuse des faits... (extrait de la Préface, éd. de 1860).
La présente réédition se base sur l'édition de 1860.
Amable-Guillaume-Prosper Brugière, baron de Barante né à Riom (1782-1866), préfet sous le Ier Empire, pair de France sous la Restauration ; ses idées libérales le font écarter de la vie politique et l'amène à se consacrer à ses études historiques. Il publie la première édition de l'Histoire des Ducs de Bourgogne (1824-1826) qui lui vaut d'entrer à l'Académie Française. Après la Révolution de 1830, il sera nommé ambassadeur en Piémont-Sardaigne, puis en Russie jusqu'en 1848. -
NB : version epub uniquement en "Mise en page fixe".
Marcel Aubert, qui est l'auteur de cette notice, n'a pas prétendu édifier la monographie complète et définitive de la cathédrale, mais bien présenter au public curieux un travail aussi clair et précis que possible, tout en restant accessible à tous. On se contente en effet de moins en moins facilement aujourd'hui des traditions vagues, des descriptions approximatives des guides d'autrefois. On a renoncé à y raconter l'histoire anecdotique de Notre-Dame de Paris, à décrire même les cérémonies et les événements dont elle a été le théâtre ; on s'est seulement efforcé d'y présenter une histoire suivie et complète de l'édifice pris en lui-même, de ses origines lointaines qui se confondent avec celles mêmes de la capitale et de la monarchie française, de son élévation triomphante au plus beau moment du développement de notre architecture nationale, de ses transformations et de ses altérations au cours des siècles qui suivirent, de sa restauration enfin, intelligente et raisonnée, au siècle dernier... » (extrait de l'Introduction, édition originale de 1909)
Marcel Aubert (1884-1962), né à Paris, historien, archiviste-paléographe à la Bibliothèque Nationale, doyen des conservateurs des musées nationaux. On lui doit nombre de monographies historiques, notamment La Cathédrale de Senlis, La Cathédrale Notre-Dame de Paris, Notre-Dame de Paris. Architecture et sculpture, L'Art français à l'époque romane. Architecture et sculpture (4 vol.), La Sculpture française au début de l'époque gothique, L'Abbaye des Vaux-de-Cernay, Le Mont-Saint-Michel. L'abbaye, Vitraux des cathédrales de France aux xiie et xiiie siècles, L'Église de Conques, etc.
Un ouvrage clair, précis, abondamment illustré, qui permet, à 100 ans d'intervalle, de retrouver toute l'histoire ancienne et récente de la cathédrale de Paris et d'en connaître et comprendre tous les tenants et aboutissants au moment où ce monument est entré si dramatiquement au coeur de l'actualité mondialisée. -
Au XIXe siècle, la ville de Pau a connu un destin étonnant de station hivernale, attirant des touristes en provenance du monde entier. La réputation de son climat, bénéfique pour toutes les affections pulmonaires, lui procurait un premier type de clientèle. Mais la gamme extrêmement variée de sports, sa vie musicale, théâtrale, mondaine, permettaient à tous les autres de goûter un plaisir de vivre d'une qualité rare. Ces promenades historiques, à travers Pau, ville anglaise (car à l'époque de la reine Victoria, c'était la Gentry britannique qui donnait le ton), restituent au grand public l'ambiance d'un monde révolu et une matière de réflexion sur le poids d'un passé qui conditionne encore en partie la vie dans la capitale du Béarn, à la fin du XXe siècle.
Pau, ville anglaise, publié pour la première fois en 1979, était un ouvrage de référence devenu introuvable. Vingt ans après, Pierre Tucoo-Chala l'actualise en y adjoignant un nouveau chapitre pour une deuxième édition. -
Recherches historiques sur l'introduction du français dans les provinces du midi
Auguste Brun
- Editions des Régionalismes
- 22 Décembre 2019
- 9782824053332
La pénétration de la langue française dans les Provinces du Midi touche à des problèmes de tout ordre : problèmes purement linguistiques, - influence réciproque du parler importé et du parler local ; dégradation de celui-ci en patois ; français régional, etc. ; problèmes sociaux, - quelles furent les premières classes atteintes, les dernières qui résistèrent ? quelle est la part imputable aux fusionnements de populations, inter-mariages, service militaire obligatoire ? Il en est d'économiques, de géographiques, et aussi naturellement d'intellectuels et de moraux. Sans négliger ces divers points de vue, - et d'ailleurs serait-il possible d'isoler de tous les autres un élément particulier d'une question générale ? - et les envisageant, mais à titre subsidiaire, il en est un qui domine tous les autres : c'est le point de vue historique. Il y a eu un temps où les peuples du Midi, dotés d'un parler propre, ne connaissaient pas plus le français que toute autre langue étrangère. Puis une ère a succédé, où le français est devenu la langue littéraire, la langue administrative, la langue universellement écrite, et, par extension, la langue parlée de ces mêmes populations. Il y eut donc une date à compter de laquelle les méridionaux sont devenus bilingues. Fait d'histoire, n'est-ce pas, et d'histoire politique, tel est le caractère spécifique du phénomène que nous étudions ; telle est la raison pour laquelle, toute autre considération restant secondaire, c'est son aspect historique qui est primordial et qui mérite d'être poussé au premier plan. Avant tout, il y a lieu de démêler et de fixer une question de chronologie... » (extrait de l'Introduction, édition originale de 1923).
Auguste Brun (1881-1961), né à Pau, agrégé de grammaire, docteur ès-lettres et professeur à la Faculté d'Aix. On lui doit divers ouvrages de linguistique historique : L'Introduction du français en Béarn et en Roussillon ; La langue française en Provence, de Louis XIV au FélIbrIge ; France dialectale et UnIté française. Parlers régionaux.
Les Recherches sur l'Introduction du français dans les provinces du Midi est un ouvrage passionnant et riche d'enseignement pour comprendre les mécanismes qui ont conduit à la substitution progressive de la langue d'origine du Midi par le français. En voici une nouvelle édition entièrement recomposée. A découvrir absolument. -
Rosny "jeune" est né à Bruxelles en 1859. D'abord associé à son frère (Rosny "aîné") dans l'écriture, il mène par la suite une importante carrière littéraire en solo. Lorsqu'il acquiert, en 1901, une maison à Hossegor, il marque en quelque sorte la naissance d'Hossegor... et « d'une considérable aventure littéraire », la fameuse école d'Hossegor.
L'attachement de Rosny "jeune" à Hossegor, et à la Côte d'Argent en général, donnera, en 1926, l'ouvrage Hossegor... : « Le pays me prend le coeur, non seulement par sa sauvagerie, mais par son harmonie dans des tons de jaune, de bleu, de vert... »
C'est à une véritable promenade régionaliste sur la toute nouvellement dénommée « Côte d'Argent » que nous convie Rosny jeune, de Bayonne à Bordeaux. En un mot : une défense et illustration du Sud-Ouest qu'il faut relire absolument...
L'émouvante évocation de Suzanne van der Haegen - petite-fille de Rosny - revenant sur ces lieux où vécut son grand-père, et la préface d'Eric Gildard, président de l'association littéraire des amis du lac d'Hossegor complètent utilement la présente réédition. -
Un étrange vaisseau spatial en forme de soucoupe plane dans le ciel aux environs de Barcelone. Sous les yeux horrifiés de son père, le capitaine José Mendès, la jeune Lolla et son valet Franscico sont littéralement aspirés à l'intérieur de l'étrange engin que les journaux appelleront la Roue fulgurante. A plusieurs reprises celle-ci causera de nombreux dégâts à la surface du globe et sera coupable de l'enlèvement de trois savants, deux américains et un français, Paul de Civrac. Les cinq Terriens se retrouveront sur Mercure, une planète tout ce qu'il y a d'inhospitalière, confrontés à une race anthropophage d'extraterrestres monopèdes. Par qui ont-ils été enlevés ? Comment arriveront-ils à survivre et à rentrer sur Terre ?
Publié en 1908, ce livre a rencontré un immense succès à son époque et peut être considéré comme un des tout premiers écrits de science-fiction. C'est une véritable Odyssée de l'Espace dans laquelle les technologies les plus pointues de l'époque sont associées aux arcanes les plus étranges du spiritisme asiatique. Le résultat est un époustouflant mélange d'anticipation, de science-fiction, de fantastique et même d'uchronie agrémenté d'une charmante touche de poésie d'un autre siècle...
Jean de La Hire (pseudonyme d'Adolphe d'Espie), né à Banyuls-sur-Mer (1878-1956), peut être considéré comme un digne héritier de Jules Verne. Auteur prolifique (plus de 600 titres à son crédit) dans tous les genres du roman populaire, ses oeuvres de science-fiction méritent amplement d'être redécouvertes, en particulier son imposant cycle du Nyctalope.
La présente édition est basée sur la version définitive de 1942, illustrée des bois gravés en noir et blanc de Pio Santini. -
Voyage aux Pyrénées
Hippolyte Taine, Gustave Doré
- Editions des Régionalismes
- 23 Avril 2020
- 9782824054469
Voici un voyage aux Pyrénées ; j'y suis allé ; c'est un mérite : bien des gens en ont écrit, et de plus longs, de leur cabinet. Mais j'ai des torts graves, et qui me rabaissent fort. Je n'ai gravi le premier aucune montagne inaccessible ; je ne me suis cassé ni jambes ni bras ; je n'ai point été mangé par les ours ; je n'ai sauvé aucune jeune Anglaise emportée par le Gave ; je n'en ai épousé aucune ; je n'ai assisté à aucun duel ; je n'ai vu aucune tragédie de brigands ou de contrebandiers. Je me suis promené beaucoup ; j'ai causé un peu ; je raconte les plaisirs de mes oreilles et de mes yeux. Qu'est-ce qu'un homme qui revient de voyage avec tous ses membres, et qui l'avoue ?.. » (extrait de la Préface, édition de 1860).
En 1854 Hippolyte Taine, jeune professeur de philosophie de 26 ans, part pour deux mois prendre les eaux aux Pyrénées, comme la mode en est lancée depuis quelques décennies. C'est son premier grand voyage : il va successivement découvrir Bordeaux, les Landes, Bayonne et le Pays basque ; puis le Béarn : Ossau, la Bigorre : Luz et Bagnères, enfin Luchon et retour par Toulouse. Tout cela dans un style enlevé, tour à tour écrivant en voyageur perspicace et moqueur, ou en historien régionaliste de belle érudition. Un ouvrage majeur du XIXe siècle, ancêtre de tous les guides de voyage, mais en bien plus passionnant !
Hippolyte Adolphe Taine (1828-1893), né à Vouziers (Ardennes), philosophe et historien ; il devient célèbre du jour au lendemain avec son Voyage aux Pyrénées. On lui doit nombre d'ouvrages historiques et philosophiques, notamment le monumental Les Origines de la France contemporaine.
Voici une nouvelle édition entièrement recomposée et accompagnée des gravures de Gustave Doré de l'édition de 1860 du Voyage aux Pyrénées. -
En 1675, une partie importante de la Basse-Bretagne se révolte contre les nouveaux impôts décrétés par le ministre Colbert et le roi Louis XIV pour faire face aux ruineuses guerres que mène le Roi de France. L'administration royale ne s'embarasse pas de faire enregistrer ces nouvelles taxes - en particulier sur le papier timbré, le tabac, la vaisselle d'étain - par le Parlement de Bretagne ce qui amène à une nouvelle Fronde paysanne. Et quelque 100 ans avant la Révolution, les insurgés adoptent le bonnet phrigien rouge d'où leur vient leur surnom de Bonnets Rouges. Charles Le Goffic s'empare du sujet, en 1905, pour en faire un roman historique dans lequel se retrouvent les thèmes Bretagne, Etat français, religion, autonomisme, séparatisme, centralisation... Lesquels font écho à l'actualité de ce début de XXe siècle avec la séparation de l'Eglise et de l'Etat, l'interdiction de l'enseignement du catéchisme en breton ou la récente création de l'Union Régionaliste Bretonne... Voilà en tous les cas, un des épisodes importants de la prise de conscience de l'altérité bretonne mis en scène dans un passionnant roman historique au style toujours incomparable de l'auteur de l'Âme bretonne.
Connu et reconnu pour ces recueils de contes traditionnels et de romans régionalistes, Charles Le Goffic (1863-1932) a su prouver un incomparable talent de « metteur en scène » de la Bretagne éternelle. -
Le tour de Belle-Isle-en-Mer en quatre journées
Eva Jouan
- Editions des Régionalismes
- 24 Décembre 2016
- 9782824051505
« Faire le tour de Belle-Isle avait toujours été mon rêve. Mais pour cette promenade pédestre de 80 kilomètres, je désirais trouver un compagnon qui pût me prêter aide et assistance dans les passages périlleux, et dont l'âme fût en communion d'idées avec la mienne. Aussi, dès que cette bonne fortune m'eût été donnée, je m'empressai de mettre mon projet à exécution.
Et ce voyage nous a laissé une impression de jouissances tellement intense, que je veux le transcrire, afin d'en conserver un souvenir plus vivace encore... » Le 10 août 1907, Eva Jouan commence ainsi son récit du tour de Belle-Île-en-Mer. Il était tentant, à un peu plus d'un siècle d'écart, de rééditer ce texte et de le confronter à la réalité de l'île, en l'illustrant de photographies récentes. Avec, en filigrane, l'idée de pouvoir se mettre, aussi, dans les pas de la poétesse, en suivant ses indications de randonnée. Voilà de quoi marier utilement et agréablement présent et passé !
On est redevable à Eva Jouan (1857-1910) de ce surnom de « la Bien-Nommée » que l'on rajoute désormais systématiquement au vocable de « Belle-Île-en-Mer ». Femme de lettres, poétesse, native de Belle-Île, Eva Jouan est l'auteure, entre autres, de deux textes de prose relatifs à Belle-Île : Le Tour de Belle-Île, et Trois mois à Belle-Isle-en-Mer.