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AGULLO
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" Je suis le Liban qui a fait la guerre depuis tant d'années. Je suis le Liban qui ne trouve plus les mots pour dire sa douleur. "
Beyrouth, 13 avril 1975. Des membres du FPLP ouvrent
le feu sur une église dans le quartier chrétien d'Ain el-
Remmaneh. Quelques minutes plus tard, un bus palestinien
subit les représailles sanglantes des phalangistes de
Gemayel, inaugurant un déferlement de violence sans
commune mesure qui dépassera bientôt les frontières du
Liban et du Proche-Orient.
Michel Nada part alors pour la France, où il espère rallier la
droite française à la cause chrétienne. Édouard et Charles,
ses frères, choisissent la voie du sang. Dans la banlieue sud
de Beyrouth, Abdul Rasool al-Amine et le Mouvement des
déshérités se préparent au pire pour enfin faire entendre la
voix de la minorité chiite.
À l'ambassade de France, le diplomate Philippe Kellermann
va, comme son pays, se retrouver pris au piège d'une
situation qui échappe à tout contrôle.
Mais comment empêcher une escalade des tensions dans
un pays où la guerre semble être devenue le seul moyen de
communication ? La France de Giscard et de Mitterrand en
a-t-elle encore seulement le pouvoir, alors qu'elle se voit
menacer au sein même de son territoire ?
Première partie du projet le plus ambitieux de Frédéric
Paulin à ce jour,
Nul ennemi comme un frère retrace les
premières années de la guerre du Liban.
" Difficile de classer ce livre passionnant : thriller politique, roman historique, récit de guerre ... Paulin passe allègrement de genre en genre. "
Abel Mestre, Le Monde " Un thriller géopolitique qui retrace avec maestria les premières années de la guerre civile libanaise et ses conséquences en France. "
Christian Authier, Figaro Culture" Frédéric Paulin travaille sans relâche à façonner une oeuvre qui tire les fils du passé pour mieux comprendre le présent. "
Alexandra Schwartzbrod, Libé Polar " Dans le premier tome d'une nouvelle trilogie qui plonge dans les déchirements du Liban, l'écrivain raconte notamment, à travers une foison de personnages, la naissance du Hezbollah. "
Alexandra Schwartzbrod, Libération" On est tout de suite saisi par la puissance de ce premier volume, emporté par ces personnages auxquels on s'attache très vite et passionné par un récit enlevé, documenté incarné et remarquablement éclairant sur l'époque mais aussi sur l'actualité du présent. "
Michel Abescat, France Inter " Avec
Nul ennemi comme un frère, l'auteur entame une trilogie passionnante sur la guerre civile qui déchira le Liban pendant quinze ans. Ou plus... "
François Lestavel, Paris Match" Premier volume d'un nouveau triptyque,
Nul ennemi comme un frère plonge dans l'inextricable guerre civile libanaise (1975-1990). "
Claire Julliard, Le Nouvel Obs" Après une admirable trilogie sur le djihadisme, Frédéric Paulin livre le premier tome d'une nouvelle série de fiction. Un polar ancré dans les remous de la guerre du Liban, aux répercussions toujours actuelles. " TTT
Yoann Labroux Satabin, Télérama -
Ce n'est qu'un début, commissaire Soneri
Valerio Varesi
- AGULLO
- Agullo noir
- 11 Mai 2023
- 9782382460917
C'est une triste journée d'hiver. De son bureau, le commissaire Soneri observe la pluie qui s'abat sur Parme quand l'annonce d'un nouveau drame vient le tirer de ce spectacle déprimant. Un mystérieux jeune homme s'est pendu dans un vieil hôtel abandonné. Sur lui, on ne retrouve ni papiers, ni argent, mais sa tenue est élégante et une valise de luxe repose à ses pieds. Soneri lance l'enquête, mais voilà qu'une deuxième affaire lui tombe dessus: un meurtre à l'arme blanche. La victime, Elmo Boselli, était un leader du mouvement du Soixante-huit parmesan, grand agitateur de foules et séducteur impénitent. En creusant dans la vie de Boselli, le commissaire remonte une piste ténue qui le mène des Apennins émiliens à la mer, dans les villages des Cinque Terre...
Pour reconstituer les pièces du puzzle, Soneri devra se confronter aux espoirs et aux idéaux d'une génération qui rêvait de transformer le monde mais a laissé un héritage miséreux à ses enfants. Tendu et tranchant, un grand roman noir dans lequel Valerio Varesi mêle une enquête passionnante à un portrait lucide et impitoyable de la société d'aujourd'hui. -
" Mater Dolorosa. Mère de toutes les mères, une mère qui souffre comme chacune des femmes ici. "
Automne 2022. Après la saison touristique, Split se dirige lentement vers l'hibernation d'après-saison. Ines est une jeune femme qui travaille à la réception d'un hôtel. Sa mère, Katja, est femme de ménage et s'occupe de la maison, d'Ines et de son jeune frère.
Zvone est un policier prometteur qui reçoit un appel du travail. Un corps a été retrouvé dans une usine désaffectée à proximité de la ville. Il s'agit du corps d'une jeune fille de 17 ans, Viktorija, fille d'un éminent médecin.
Le meurtre de la jeune fille bouleversera à jamais le destin des trois personnages principaux....
Que sommes-nous prêts à sacrifier pour protéger ceux que nous aimons, et quelles en seront les conséquences inévitables ?
" Thriller social,
Mater Dolorosa, de Jurica Pavici´c, fait entendre trois voix dans un portrait mélancolique de la société croate. "
Sylvia Zappi, Le Monde " Une oeuvre sensible, attentive au silence et aux atmosphères où la mélancolie entêtante et déchirante l'emporte in fine sur le chaos qu'ils mettent en scène. "
Michel Abescat, France Inter " L'auteur s'est imposé comme la nouvelle voix littéraire de la Croatie. "
Louis Seiller, Libération " Lancinante tragédie familiale qu'il est impossible d'oublier une fois la dernière page tournée. "
Philippe Blanchet, Le Figaro Magazine " Le lecteur est convié à se poser la question du poids des liens du sang. "
Clémentine Goldszal, Elle Magazine " Ce nouveau roman vient rappeler combien l'écrivain croate n'a pas son pareil pour conjuguer la force sociale et politique du roman noir avec l'étude de caractères la plus avancée. " TTTT
Yoann Labroux Satabin, Télérama -
- PRIX DES LECTEURS QUAIS DU POLAR / 20 MINUTES 2019 - GRAND PRIX DU ROMAN NOIR FRANÇAIS 2019 AU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM POLICIER DE BEAUNE - ÉTOILE DU POLAR 2018 LE PARISIEN - PRIX MARGUERITE PUHL-DEMANGE 2019 au festival LIVRE À METZ, littérature et journalisme
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Avec ce deuxième tome, Frédéric Paulin poursuit son exploration des souterrains de la terreur, celle qui ébranlera, à l'aube du nouveau siècle, les grands vainqueurs du précédent. PRIX MOUSSA KONATÉ DU ROMAN POLICIER FRANCOPHONE 2019 SUITE DE LA GUERRE EST UNE RUSE : - PRIX DES LECTEURS QUAIS DU POLAR / 20 MINUTES 2019 - GRAND PRIX DU ROMAN NOIR FRANÇAIS 2019 AU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM POLICIER DE BEAUNE - ÉTOILE DU POLAR 2018 LE PARISIEN - PRIX MARGUERITE PUHL-DEMANGE 2018 Janvier 1996. Dans la banlieue de Roubaix, à Croix, deux malfrats tirent à l'arme automatique sur des policiers lors d'un banal contrôle routier. Riva Hocq, lieutenant au SRPJ de Lille, est sur les dents. Qui sont ces types, responsables de plusieurs braquages, qui n'hésitent pas à arroser les flics à la kalachnikov ? Quand un journaliste local, Réïf Arno, rebaptise le gang de Roubaix " les ch'tis d'Allah ", affirmant qu'ils ont fait leurs armes en ex-yougoslavie dans la fameuse Brigade Moudjahidine, la DST entre en jeu. Et c'est Laureline Fell qu'on retrouve aux manettes. Depuis la mort de Kelkal, elle continue tant bien que mal de démêler l'écheveau des réseaux islamistes en France ; ces ch'tis qui se réclament du djihad, ça l'intéresse. Sa hiérarchie, beaucoup moins, mais Fell a un atout secret : Tedj Benlazar est en poste à Sarajevo, d'où il lui fait parvenir des informations troublantes (et confidentielles) sur certains membres de la Brigade et leurs liens avec Al-Qaïda. Cette organisation et son chef, Ben Laden, ne sont encore que de vagues échos sur les radars des services secrets occidentaux, mais Benlazar a l'intuition que le chaos viendra de là-bas, des montagnes d'Afghanistan. Et si personne ne veut le croire, il est prêt à franchir quelques lignes rouges pour dessiller les yeux de ses chefs, quitte à manipuler un certain journaliste...
De la Bosnie aux grottes de Tora Bora, de Paris à Tibhirine, de Roubaix à New-York, la violence des fous de dieu contamine les coeurs et empoisonne les esprits de ceux qui la propagent... comme de ceux qui la combattent.
Avec ce deuxième tome, Frédéric Paulin poursuit son exploration des souterrains de la terreur, celle qui ébranlera, à l'aube du nouveau siècle, les grands vainqueurs du précédent. -
Sauf qu'aujourd'hui, ils ont vieilli, et leur colère s'est transformée en déception. Ils n'ont plus besoin de Dieu, ni d'un parti. Ou s'ils en ont besoin, ils ne savent plus où les trouver.
Dans la ville crépusculaire de Parme, recouverte d'un épais manteau de neige, la pourriture semble se cacher partout : la corruption sévit, la criminalité échappe à tout contrôle et la révolte grandit. Le commissaire Soneri tente difficilement de réprimer sa colère devant ce désordre incontrôlable. Il doit composer avec trois axes d'investigation, trois faits étranges dont le lien semble impossible à faire. Le premier vient d'Angela, sa compagne, qui rapporte des sons étranges provenant de la rive du fleuve. Se glissant dans l'herbe gelée, Soneri trouve un téléphone portable - sans carte mémoire - et de mystérieuses traces de chiens qui ne vont nulle part. La seconde débute dans un hospice, avec la disparition mystérieuse d'un vieil homme amnésique, et qui semble n'avoir laissé aucune trace. Enfin, la troisième piste d'enquête conduit Soneri vers les pistes de ski sur lesquelles le maire de la ville s'est évaporé : tout le monde savait qu'il serait là en vacances, personne ne se souvient de l'y avoir vu.
S'il y a bien une chose dont est certain Soneri, c'est que tous ces cas dissimulent une même stratégie : celle du lézard. -
" Il reconnaissait dans ces poings levés ceux qui travaillaient six jours sur sept. "
Paris, février 1934. L'extrême droite menace la République mais la riposte s'organise. Alors que grondent les premières manifestations ouvrières, le corps d'une jeune femme est repêché dans la Seine. Deux personnes que tout oppose vont s'unir pour mener l'enquête : le commissaire Bornec et le journaliste à L'Humanité Gabriel Funel. Bientôt, Camille, jeune ouvrière, se joint à l'improbable duo. Ce simple fait-divers donnant à voir et à entendre les visages et les voix d'une France invisible, les conduira au coeur d'une machination politique et économique aux multiples facettes, comme autant d'ombres planant sur la Ville Lumière ... Dans cette formidable pérégrination dans les milieux populaires de l'entre-deux-guerres, Alexandre Courban nous livre avec
Passage de l'Avenir, 1934, le premier volume d'une grande saga historique et policière dans le Paris du Front populaire. -
" Vous parlez comme un curé ou un communiste. Vous pensez vraiment que les gens la veulent, la liberté ? " "Les mains vides" est le quatrième volume des enquêtes du commissaire Soneri, désormais bien connu des lecteurs français. Valerio Varesi continue avec maestria à arpenter les rues de Parme, les bas-fonds et l'histoire tourmentée.
La chaleur humide et gluante du mois d'août à Parme reflète la situation du commissaire Soneri, aux prises avec une affaire poisseuse. Francesco Galluzzo, un marchand du centre, a été battu à mort dans sa maison par des agresseurs inconnus. Le vol semble un motif évident, mais les premières investigations pointent plutôt vers une " leçon " qui s'est mal terminée. D'autres recherches conduisent le commissaire à un usurier connu, Gerlanda, à qui la victime devait de l'argent. Mais la vérité a mille visages, et Soneri trébuche bientôt sur une piste qui sent la cocaïne. Peu à peu, le policier réalise que la mort de Galluzzo ne représente qu'un détail, un détail presque insignifiant dans une image plus grande où la vraie victime est la ville elle-même. Un nouveau type de criminels, déguisés en sociétés financières et immobilières irréprochables, a remplacé la vieille garde, composée de gars comme Gerlanda, tout juste bon, désormais, pour la retraite. Avec amertume, Soneri ne peut que constater que sa chère ville de Parme s'est perdue : elle a remplacé Dieu par Mammon, idole toute-puissante qui ne vit que pour l'instant présent, et ne refuse pas quelques sacrifices... humains ?
prix Violeta Negra 2017 pour La Pension de la via Saffi -
Cette fois, elle entrait dans la Maison Égyptienne non pas en tant qu'invité ordinaire, mais en tant que détective.
Automne 1898. Alors qu'à Genève, l'impératrice Sissi se fait brutalement assassiner, Cracovie recoit la visite de Satan en personne : l'écrivain tant redouté Stanisaw Przybyszewski. Quelques semaines plus tard, à la veille des fêtes de Noel, la bonne société et Zofia Turbotynska en son sein, se réunit à la Maison égyptienne pour assister à une éclipse totale de lune et prendre part à une séance de spiritisme. Mais ce jour-là, parmi les douze personnes attablées, l'une d'entre elle ne se relèvera pas...
La Miss Marple de Cracovie, décide alors de mettre son travail domestique de côté pour se consacrer à la résolution de ce crime mystérieux. -
" La vie d'un mafieux est belle, mais courte. "
Dans la Slovaquie des années 1990, nécrosée par la criminalité, règnent en maître le Service de renseignement slovaque et ses policiers corrompus.
Le lieutenant Molnár, jeune policier idéaliste, semble être le seul à souhaiter nettoyer la ville du crime, devenant ainsi l'homme à abattre. Miki Miko, son partenaire, a, lui, depuis longtemps compris les rouages de la machine. Mais lorsque Moly se fait tuer et que le système judiciaire fait l'impossible pour protéger les assassins, il ne lui reste plus que la vengeance.
S'engage alors une chasse méthodique et sans répit pour faire payer un à un chacun des criminels impliqués, le tout sur fond de guerre du pouvoir entre les différents gangs mafieux et les plus hautes sphères politiques du pays.
Dans son troisième roman, Arpád Soltész nous plonge avec force dans les bas-fonds d'un pays gangréné jusqu'à l'os, un pays où il est bien difficile d'être un héros.
Prix du Premier roman slovaque en 2017, pour Il était une fois dans l'Est. -
" Au Portugal, tout est négociable. Même une agression. " Premier tome d'une série mettant en scène un ancien journaliste reconverti en chef de brigade financière, ce roman noir lève le voile sur les dessous de la crise financière au Portugal et brosse un tableau de ce pays loin des clichés. " Au Portugal, tout est négociable. Même une agression. "
Marcelo Silva, ayant quitté le journalisme et l'Allemagne où il était correspondant, est de retour au Portugal. Pour lutter contre la corruption de l'élite financière et politique qui a mené son pays au bord de la ruine, il a choisi " le glaive à la lame affûtée plutôt que la plume rouillée ". Nommé à la tête d'une brigade spécialisée, le voilà aussitôt confronté à la disparition d'un millionnaire lié à un énorme scandale sur le point d'éclater. Pendant dix jours, il va parcourir Lisbonne inondée de touristes à la recherche du banquier déchu.
Naviguant entre filles de bonne famille et politiciens corrompus, hommes de main et réseaux de prostitution, Marcelo nous emmène dans un voyage au-delà des apparences et révèle ce qui se cache derrière la vitrine de la " ville aux moeurs douces ".
Avec ce roman noir kaléïdoscopique, Miguel Szymanski expose le dessous des cartes dans un jeu de massacre salutaire et réjouissant. -
" Finalement, il se rend compte que cette histoire est d'une effarante simplicité. Pouvoir, argent et sexe. Probablement drogue et alcool. Une poignée de personnes qui se croient toutes-puissantes. Et un maître-chanteur ordinaire qui tient la plupart d'entre elles par les couilles. "
Lorsqu'une adolescente disparaît d'un centre de désintoxication, personne ne s'en inquiète : tout le monde sait bien que les junkies mentent, volent, et disparaissent dans la nature. Tout le monde le sait, et tout le monde s'en fiche. Alors quand on retrouve le corps sans vie de la jeune Bronya, le médecin légiste et le policier qui mène l'enquête s'empressent de conclure à une mort accidentelle, malgré le témoignage de Nadia, une amie de la victime, qui affirme avoir vu le coupable maquiller le meurtre en overdose. Affaire classée ? C'est compter sans le journaliste Schlesinger qui, flairant le scandale étouffé, décide de mener sa propre investigation. Peu à peu, il met à jour un vaste réseau de prostitution, de corruption et de chantage organisé par la mafia calabraise qui a bien l'intention de faire main basse sur tous les trafics possibles en Slovaquie. Et quand le Premier ministre lui-même devient la pièce maîtresse de la pyramide mafieuse, plus personne n'est à l'abri. Même pas les journalistes... L'assassinat de l'un d'entre eux suffira-t-il à réveiller les hommes et femmes intègres du pays ?
Dans ce deuxième roman, Arpad Soltesz décrit un monde dans lequel il n'y a pas de frontière entre la mafia et la politique, ni entre le crime et la loi. Où la vie ne vaut rien, et la mort est une marchandise.
Il était une fois dans l'Est, son premier roman, a été lauréat du prix du Premier roman slovaque en 2017. -
LE TOUT PREMIER ROMAN NOIR SLOVAQUE PUBLIE EN FRANCE " En Slovaquie, les filles étaient jolies, la gnôle forte, les policiers faibles, les politiciens bon marché et les services secrets aveugles. "
Fin des années 1990, dans l'est sauvage de la Slovaquie. Veronika, 17 ans, est enlevée par deux hommes alors qu'elle fait du stop. Après l'avoir violée, les deux malfrats prévoient de la vendre à un bordel au Kosovo. Mais lors du transfert, la jeune fille s'échappe, puis porte plainte auprès de la police locale. C'est alors que les choses se compliquent : les kidnappeurs semblent bénéficier de protections haut placées, et l'enquête piétine... Aidée de Pavol Schlesinger, le journaliste qui raconte son histoire, Veronika tente d'échapper aux trois plus grands groupes criminels de l'époque : la police, la justice et les services secrets. Réfugiée dans un hôtel désert à la frontière ukrainienne, elle fait la connaissance du mystérieux Igor, qui l'initie à la fabrication des bombes. Car si elle ne peut obtenir justice, Veronika refuse de laisser impunis ses tortionnaires. Et la vengeance est un plat qui se mange froid... Puisant dans les nombreuses affaires qu'il a pu suivre comme journaliste lorsqu'il couvrait les mafias de l'Est, Arpad Soltesz dresse un tableau noir et âpre des brutales années 1990 et du capitalisme sauvage qui a suivi la chute du communisme.
Prix du Premier roman slovaque en 2017. -
" Le lendemain matin, réunion. Pénible. D'un côté des Polonais abattus, avec la gueule de bois, de l'autre des Colombiens armés. " Avec ce troisième opus, entre Colombie et Varsovie, Chmielarz se penche sur la délinquance en col blanc, nouveau défi pour des forces de police sous-payées, gangrenées par la corruption et les préjugés.
La Colombie, plein été. Un groupe de Polonais choisis pour tourner une publicité Coca-Cola passe les vacances de sa vie dans un hôtel de luxe au bord de l'océan. Tous frais payés. Mais bientôt, le séjour vire au cauchemar : la pub est annulée, et la facture est salée... Pour rembourser leur dette et récupérer leur passeport, les touristes insouciants se voient proposer par les Colombiens une offre difficile à refuser. Et le paradis se transforme en enfer. Tout le monde ne reviendra pas de ce voyage...
Varsovie, un samedi à l'aube. Le corps d'un homme d'affaires est retrouvé pendu au pont de Gdansk - le ventre déchiré, les mains attachées derrière le dos et une cacahuète à la main. L'inspecteur Mortka, de retour à Varsovie après ses quelques mois de purgatoire, est chargé de l'enquête. Rapidement, le Kub flaire une sale histoire de blanchiment d'argent qui le mènera sur la piste de réseaux internationaux dont les tentacules s'immiscent jusqu'au coeur de la vie financière polonaise.
Avec ce troisième opus, Chmielarz se penche sur la délinquance en col blanc, nouveau défi pour des forces de police sous-payées, gangrenées par la corruption et les préjugés.
Prix "Gros Calibre" du meilleur polar polonais -
" Cette nuit, il y aura des affrontements, il y aura des blessés et des morts. Il y aura la volonté farouche d'un peuple de mettre à bas ses dirigeants. "
Janvier 2011 : après l'immolation de Mohamed Bouazizi, jeune marchand ambulant poussé au désespoir par la misère et l'arbitraire, le peuple tunisien se soulève et " dégage " Ben Ali. C'est le début des " printemps arabes ", et Vanessa Benlazar, grand reporter, est aux premières loges. Derrière la liesse populaire, la jeune Française pressent que cette révolution court le risque d'être noyautée par les islamistes, toujours prompts à profiter d'un vide du pouvoir. Bientôt, la chute de Khadafi, la guerre civile en Syrie et le chaos qui s'installe dans tout le Levant lui donnent raison : un nouveau groupe semble émerger peu à peu des décombres, venu d'Irak pour instaurer un califat dans la région ; un groupe dont la barbarie est sans limite, aux méthodes de recrutement insidieuses et modernes, et qui prône la haine de l'Occident.
À Toulouse, justement, Laureline Fell, patronne de l'antenne locale de la DCRI tout juste créée par Sarkozy, s'intéresse à un certain Merah, soupçonné de liens avec des entreprises terroristes. Mais les récentes réformes du renseignement français ne lui facilitent pas la tâche. Quand le pire advient, Fell comprend que la France n'est pas armée pour affronter ce nouvel ennemi qui retourne ses propres enfants contre leur pays : d'autres jeunes sont prêts à rejoindre l'État islamique, autant de bombes à retardement que Laureline, avec l'aide de Vanessa, va tenter de désamorcer.
Avec ce dernier tome, Frédéric Paulin clôt la trilogie Benlazar qui nous mènera de Tunis à Toulouse, de Lunel à Bengazi, dessinant la carte des nouveaux réseaux terroristes qui frapperont Paris en plein coeur au cours de l'année 2015.
[Triologie Benlazar Grand prix de littérature policière 2020]
La Guerre est une ruse, premier tome :
--prix des lecteurs de Quai du polar
--prix étoile d'or du parisien
--prix du noir historique du festival de Blois
--Grand Prix du roman noir du festival du film policier de Beaune 2019
--Prix Marguerite-Puhl-Demange 2019
Trilogie Benlazar :
--Grand prix de littérature policière 2020 -
" Il était là, confronté à son propre Minotaure, enveloppé dans un brouillard aux teintes improbables de fête foraine. "
Parme, la nuit, le brouillard. Un carambolage monstrueux se produit sur l'autoroute : une centaine de voitures ratatinées, des camions en feu, une bétaillère renversée. Des dizaines de vaches et de taureaux errent sur la route, blessés et désorientés. Et des gitans auraient été aperçus, profitant de la confusion pour piller les véhicules accidentés. Le commissaire Soneri est le seul flic de Parme qui connaît assez bien la basse plaine du Pô pour ne pas se perdre dans le brouillard : c'est lui qu'on envoie sur place. Mais au lieu de petits voleurs opportunistes, c'est un meurtre qu'il découvre : dans le chaos, le corps carbonisé d'une jeune femme est retrouvé au bord de la route. Sa mort n'a aucun lien apparent avec le carnage.
La victime est une certaine Nina Iliescu, immigrante roumaine dont la vie en Italie n'a laissé que peu de traces - à part une longue liste d'amants de la haute société parmesane. Agneau sacrificiel ou tentatrice diabolique, même dans la mort la jeune femme à la beauté énigmatique exerce son pouvoir de fascination sur Soneri. Et lui réserve quelques surprises...
-- prix Violetta negra pour La pension de la via Saffi -
Rares ceux qui échappèrent à la guerre
Frédéric Paulin
- AGULLO
- Agullo noir
- 27 Février 2025
- 9782382461303
" Ce n'est pas un mercredi agréable de fin d'été. C'est seulement un jour comme les autres, un jour comme ceux qui ont précédé : Paris, feu et sang. "
Beyrouth, 23 octobre 1983. Un attentat visant le poste Drakkar fait près de soixante victimes francaises parmi lesquelles pourrait se trouver le fils du diplomate Philippe Kellermann. La France, directement visée, est désormais en guerre et le commandant Dixneuf se retrouve en première ligne.
Entre Beyrouth et Téhéran, après plusieurs nouvelles tentatives déjouées, Abdul Rasool al-Amine et les chefs du Hezbollah décident de changer de tactique, inaugurant une crise des otages qui occupera le paysage médiatique francais pendant tout le reste des années 1980.
Mais alors que le pays n'en finit pas d'être endeuillé et que le monde politique se déchire quant à la conduite à tenir, les attentats signés Action directe se multiplient à Paris et en province.
Deuxième partie de l'ambitieuse trilogie de Frédéric Paulin consacrée à la guerre du Liban,
Rares ceux qui survécurent se concentre sur une période de 1983 à 1986, charnière du conflit. La France prend conscience, de la plus dure des manières, des dangers qui la menacent tandis que le Liban s'enfonce chaque jour un peu plus dans la guerre... -
" Nous travaillons pour que notre pays ne connaisse pas la honte du fascisme et évite la catastrophe d'une nouvelle guerre. "
Paris, 1935. En parallèle d'une lutte des classes qui s'organise, la course effrénée au développement aéronautique bat son plein. André Legendre, dessinateur industriel dans la société Gnome et Rhône, est retrouvé égorgé dans le métro.
Le commissaire Bornec tente d'élucider ce meurtre, tandis que le journaliste de
L'Humanité Gabriel Funel enquête sur les conditions de travail des métallurgistes.
Le duo est rejoint par Camille Dubois, passionnée de photographie qui, tout juste émancipée de sa condition ouvrière, a réussi à sécuriser un emploi au journal.
Alexandre Courban signe, avec
Rue de l'Espérance, 1935, le deuxième volume de sa grande saga historique et policière sur le Front populaire.
Grâce à un formidable travail de recherche sur l'aéronautique et la photographie, il nous plonge au coeur des avancées technologiques et des tourments de l'entre-deux guerres.