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AGULLO
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" Je suis le Liban qui a fait la guerre depuis tant d'années. Je suis le Liban qui ne trouve plus les mots pour dire sa douleur. "
Beyrouth, 13 avril 1975. Des membres du FPLP ouvrent
le feu sur une église dans le quartier chrétien d'Ain el-
Remmaneh. Quelques minutes plus tard, un bus palestinien
subit les représailles sanglantes des phalangistes de
Gemayel, inaugurant un déferlement de violence sans
commune mesure qui dépassera bientôt les frontières du
Liban et du Proche-Orient.
Michel Nada part alors pour la France, où il espère rallier la
droite française à la cause chrétienne. Édouard et Charles,
ses frères, choisissent la voie du sang. Dans la banlieue sud
de Beyrouth, Abdul Rasool al-Amine et le Mouvement des
déshérités se préparent au pire pour enfin faire entendre la
voix de la minorité chiite.
À l'ambassade de France, le diplomate Philippe Kellermann
va, comme son pays, se retrouver pris au piège d'une
situation qui échappe à tout contrôle.
Mais comment empêcher une escalade des tensions dans
un pays où la guerre semble être devenue le seul moyen de
communication ? La France de Giscard et de Mitterrand en
a-t-elle encore seulement le pouvoir, alors qu'elle se voit
menacer au sein même de son territoire ?
Première partie du projet le plus ambitieux de Frédéric
Paulin à ce jour,
Nul ennemi comme un frère retrace les
premières années de la guerre du Liban.
" Difficile de classer ce livre passionnant : thriller politique, roman historique, récit de guerre ... Paulin passe allègrement de genre en genre. "
Abel Mestre, Le Monde " Un thriller géopolitique qui retrace avec maestria les premières années de la guerre civile libanaise et ses conséquences en France. "
Christian Authier, Figaro Culture" Frédéric Paulin travaille sans relâche à façonner une oeuvre qui tire les fils du passé pour mieux comprendre le présent. "
Alexandra Schwartzbrod, Libé Polar " Dans le premier tome d'une nouvelle trilogie qui plonge dans les déchirements du Liban, l'écrivain raconte notamment, à travers une foison de personnages, la naissance du Hezbollah. "
Alexandra Schwartzbrod, Libération" On est tout de suite saisi par la puissance de ce premier volume, emporté par ces personnages auxquels on s'attache très vite et passionné par un récit enlevé, documenté incarné et remarquablement éclairant sur l'époque mais aussi sur l'actualité du présent. "
Michel Abescat, France Inter " Avec
Nul ennemi comme un frère, l'auteur entame une trilogie passionnante sur la guerre civile qui déchira le Liban pendant quinze ans. Ou plus... "
François Lestavel, Paris Match" Premier volume d'un nouveau triptyque,
Nul ennemi comme un frère plonge dans l'inextricable guerre civile libanaise (1975-1990). "
Claire Julliard, Le Nouvel Obs" Après une admirable trilogie sur le djihadisme, Frédéric Paulin livre le premier tome d'une nouvelle série de fiction. Un polar ancré dans les remous de la guerre du Liban, aux répercussions toujours actuelles. " TTT
Yoann Labroux Satabin, Télérama -
Ce n'est qu'un début, commissaire Soneri
Valerio Varesi
- AGULLO
- Agullo noir
- 11 Mai 2023
- 9782382460917
C'est une triste journée d'hiver. De son bureau, le commissaire Soneri observe la pluie qui s'abat sur Parme quand l'annonce d'un nouveau drame vient le tirer de ce spectacle déprimant. Un mystérieux jeune homme s'est pendu dans un vieil hôtel abandonné. Sur lui, on ne retrouve ni papiers, ni argent, mais sa tenue est élégante et une valise de luxe repose à ses pieds. Soneri lance l'enquête, mais voilà qu'une deuxième affaire lui tombe dessus: un meurtre à l'arme blanche. La victime, Elmo Boselli, était un leader du mouvement du Soixante-huit parmesan, grand agitateur de foules et séducteur impénitent. En creusant dans la vie de Boselli, le commissaire remonte une piste ténue qui le mène des Apennins émiliens à la mer, dans les villages des Cinque Terre...
Pour reconstituer les pièces du puzzle, Soneri devra se confronter aux espoirs et aux idéaux d'une génération qui rêvait de transformer le monde mais a laissé un héritage miséreux à ses enfants. Tendu et tranchant, un grand roman noir dans lequel Valerio Varesi mêle une enquête passionnante à un portrait lucide et impitoyable de la société d'aujourd'hui. -
" Mater Dolorosa. Mère de toutes les mères, une mère qui souffre comme chacune des femmes ici. "
Automne 2022. Après la saison touristique, Split se dirige lentement vers l'hibernation d'après-saison. Ines est une jeune femme qui travaille à la réception d'un hôtel. Sa mère, Katja, est femme de ménage et s'occupe de la maison, d'Ines et de son jeune frère.
Zvone est un policier prometteur qui reçoit un appel du travail. Un corps a été retrouvé dans une usine désaffectée à proximité de la ville. Il s'agit du corps d'une jeune fille de 17 ans, Viktorija, fille d'un éminent médecin.
Le meurtre de la jeune fille bouleversera à jamais le destin des trois personnages principaux....
Que sommes-nous prêts à sacrifier pour protéger ceux que nous aimons, et quelles en seront les conséquences inévitables ?
" Thriller social,
Mater Dolorosa, de Jurica Pavici´c, fait entendre trois voix dans un portrait mélancolique de la société croate. "
Sylvia Zappi, Le Monde " Une oeuvre sensible, attentive au silence et aux atmosphères où la mélancolie entêtante et déchirante l'emporte in fine sur le chaos qu'ils mettent en scène. "
Michel Abescat, France Inter " L'auteur s'est imposé comme la nouvelle voix littéraire de la Croatie. "
Louis Seiller, Libération " Lancinante tragédie familiale qu'il est impossible d'oublier une fois la dernière page tournée. "
Philippe Blanchet, Le Figaro Magazine " Le lecteur est convié à se poser la question du poids des liens du sang. "
Clémentine Goldszal, Elle Magazine " Ce nouveau roman vient rappeler combien l'écrivain croate n'a pas son pareil pour conjuguer la force sociale et politique du roman noir avec l'étude de caractères la plus avancée. " TTTT
Yoann Labroux Satabin, Télérama -
Premier polar croate en FrancePrix Mystère de la critique étranger 2022Prix Le Point du polar européen 2021Grand Prix de Littérature Policière catégorie étranger 2021Prix Transfuge du meilleur polar étranger 2021 L'Eau rouge déploie dans une grande fresque les bouleversements de la société croate : chute du communisme, guerre civile, effondrement de l'économie et de l'industrie, investissements étrangers et corruption... Ou comment les traumatismes de l'Histoire forgent les destins individuels.
Dans un bourg de la côte dalmate, en Croatie, Silva, une jeune fille de 17 ans, disparaît à l'occasion de la fête des pêcheurs. Nous sommes un samedi de septembre 1989, dans la Yougoslavie agonisante. L'enquête policière menée par l'inspecteur Gorki Šain fait émerger un portrait de Silva plus complexe que ne le croyait sa famille : celui d'une lycéenne scolarisée à Split, la capitale dalmate, touchant à la drogue et revendant de l'héroïne pour le compte d'un dealer nommé Cvitko. Et puis il y a ce témoin de dernière minute, qui prétend avoir vu Silva, le lendemain matin de sa disparition, prenant un billet de car pour l'étranger... Mais l'Histoire est en marche, le régime de Tito s'effondre, et le nouveau pouvoir lance une chasse aux sorcières qui n'épargne pas les forces de l'ordre : l'inspecteur Gorki Šain est poussé à la démission et l'affaire, classée. Seule la famille de Silva poursuit obstinément les recherches...
À travers ce drame intime, L'Eau rouge déploie dans une grande fresque les bouleversements de la société croate : chute du communisme, guerre de 1991 à 1995, effondrement de l'économie et de l'industrie, statut des vétérans de guerre, explosion de l'industrie touristique et spéculation foncière, investissements étrangers et corruption... Ou comment les traumatismes de l'Histoire forgent les destins individuels.
Le roman L'Eau rouge s'est vu décerner en 2018 le prix Ksaver Šandor Gjalski du meilleur roman croate, et en 2019 le prix Fric de la meilleure fiction. -
- PRIX DES LECTEURS QUAIS DU POLAR / 20 MINUTES 2019 - GRAND PRIX DU ROMAN NOIR FRANÇAIS 2019 AU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM POLICIER DE BEAUNE - ÉTOILE DU POLAR 2018 LE PARISIEN - PRIX MARGUERITE PUHL-DEMANGE 2019 au festival LIVRE À METZ, littérature et journalisme
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" Moi, j'appartiens à ces forêts, et eux, ils considèrent que la forêt leur appartient. Toute la différence est là. " Une nouvelle enquête du commissaire Soneri qui nous entraîne jusqu'à un village isolé des Appenins, dans un paysage de neige, d'arbres et d'eau menacé par des intérêts économiques.
Sous le plus vieux pont de Parme, le corps d'un homme émerge du rivage boueux. Il a été assassiné, puis jeté à l'eau on ne sait où et emporté par le courant. Le commissaire Soneri, se fiant comme toujours à son instinct, décide de remonter le fleuve. Par un après-midi froid et pluvieux, son voyage vers les origines l'amène dans un village isolé des Apennins, près d'un col autrefois parcouru par les marchands et les pèlerins et désormais fréquenté par les vendeurs ambulants non européens et les " mules " de la drogue. Les villageois parlent peu et à contrecoeur, l'hostilité envers l'étranger, qui plus est le flic, est évidente. Soneri découvre malgré tout l'identité de la victime - un entrepreneur local riche et redouté - dont le nom est lié à un violent conflit d'intérêts sur l'avenir de ces montagnes. Au fil des jours, l'enquête devient de plus en plus inquiétante, tandis que le commissaire s'échine à trouver la bonne piste parmi des chemins impénétrables qui se perdent dans un paysage intact de neige, d'arbres et d'eau. Dans ce décor qui le fascine et le bouleverse à la fois, il croise des personnages bizarres, rassemblés dans une sorte de communauté des bois, et un prêtre dérangeant à la foi subversive, confiné par punition dans ce lieu oublié de Dieu... -
Prix Mystère de la critique français 2022" Les habitants de Gênes ont fui ou se terrent chez eux. La ville est déserte et l'état de siège a été proclamé. " Un grand roman noir sur les coulisses du sommet altermondialiste de Gênes en marge du G8, et comment les affrontements entre manifestants et forces de l'ordre se sont soldés par la mort de Carlo Giuliani, abattu d'une balle en pleine tête par un carabinier.
Gênes, juillet 2001.
Les chefs d'État des huit pays les plus riches de la planète se retrouvent lors du G8. Face à eux, en marge du sommet, 500 000 personnes se sont rassemblées pour refuser l'ordre mondial qui doit se dessiner à l'abri des grilles de la zone rouge. Parmi les contestataires, Wag et Nathalie sont venus de France grossir les rangs du mouvement altermondialiste. Militants d'extrême-gauche, ils ont l'habitude des manifs houleuses et se croient prêts à affronter les forces de l'ordre. Mais la répression policière qui va se déchaîner pendant trois jours dans les rues de la Superbe est d'une brutalité inédite, attisée en coulisses par les manipulations du pouvoir italien. Et de certains responsables français qui jouent aux apprentis-sorciers.
Entre les journalistes encombrants, les manoeuvres de deux agents de la DST, et leurs propres tiraillements, Wag et Nathalie vont se perdre dans un maelstrom de violence. Il y aura des affrontements, des tabassages, des actes de torture, des trahisons et tant de vies brisées qui ne marqueront jamais l'Histoire. Qui se souvient de l'école Diaz ? Qui se souvient de la caserne de Bolzaneto ? Qui se souvient encore de Carlo Giuliani ?
De ces journées où ils auront vu l'innocence et la jeunesse anéanties dans le silence, ils reviendront à jamais transformés. Comme la plupart des militants qui tentèrent, à Gênes, de s'opposer à une forme sauvage de capitalisme.
Pour
La guerre est une ruse :
Grand Prix du roman noir du festival du film policier de Beaune 2019
Prix des lecteurs Quais du polar 2019
Prix Marguerite-Puhl-Demange du Festival Le Livre à Metz - 2019
Étoile du polar Le Parisien 2018,
Prix du noir historique 2019, du salon du livre Les Rendez-vous de l'histoire de Blois Pour Prémices de la chute :
Prix Moussa Konaté du roman policier francophone du festival Vins noirs de Limoges 2019 Pour La Fabrique de la terreur :
Trophée 813 catégorie roman francophone 2021 Pour l'ensemble de la trilogie Benlazar :
Grand prix de littérature policière 2020 -
" Une fois, bien plus tard, Suzana lui a dit : tout aurait été différent si on n'était pas allées là-bas ce jour-là. " Anatomie d'une tragédie dans laquelle des gens ordinaires deviennent acteurs de la rubrique faits divers, ce thriller psychologique éclaire non seulement la façon dont le crime a été commis, mais aussi pourquoi.
La jeune Bruna, modeste employée, tombe amoureuse de Frane, qui termine ses études pour devenir marin. La relation heureuse mène rapidement au mariage, et le couple emménage au deuxième étage de la maison construite par les parents de Frane au prix de grands sacrifices. Au premier vit Anka, la mère de Frane. Deux ans plus tard, Bruna est à la prison de Pozega, où elle purge une longue peine pour le meurtre de sa belle-mère...
La Femme du deuxième étage est l'anatomie de cette tragédie dans laquelle des gens ordinaires deviennent acteurs de la rubrique faits divers. Ce thriller psychologique tendu éclaire non seulement la façon dont le crime a été commis, mais aussi pourquoi. À la recherche d'une réponse, l'écrivain s'enfonce dans la peau de son héroïne et explore les circonstances qui ont conduit au meurtre. Excellent chroniqueur et critique de la réalité sociale, Pavici´c traite des mutations d'une société en transition et de leur impact sur le microcosme d'une famille, sur fond d'images idylliques de la Méditerranée qu'il oppose à celle d'une cruauté difficile à pardonner. -
" Cette nuit, il y aura des affrontements, il y aura des blessés et des morts. Il y aura la volonté farouche d'un peuple de mettre à bas ses dirigeants. "
Janvier 2011 : après l'immolation de Mohamed Bouazizi, jeune marchand ambulant poussé au désespoir par la misère et l'arbitraire, le peuple tunisien se soulève et " dégage " Ben Ali. C'est le début des " printemps arabes ", et Vanessa Benlazar, grand reporter, est aux premières loges. Derrière la liesse populaire, la jeune Française pressent que cette révolution court le risque d'être noyautée par les islamistes, toujours prompts à profiter d'un vide du pouvoir. Bientôt, la chute de Khadafi, la guerre civile en Syrie et le chaos qui s'installe dans tout le Levant lui donnent raison : un nouveau groupe semble émerger peu à peu des décombres, venu d'Irak pour instaurer un califat dans la région ; un groupe dont la barbarie est sans limite, aux méthodes de recrutement insidieuses et modernes, et qui prône la haine de l'Occident.
À Toulouse, justement, Laureline Fell, patronne de l'antenne locale de la DCRI tout juste créée par Sarkozy, s'intéresse à un certain Merah, soupçonné de liens avec des entreprises terroristes. Mais les récentes réformes du renseignement français ne lui facilitent pas la tâche. Quand le pire advient, Fell comprend que la France n'est pas armée pour affronter ce nouvel ennemi qui retourne ses propres enfants contre leur pays : d'autres jeunes sont prêts à rejoindre l'État islamique, autant de bombes à retardement que Laureline, avec l'aide de Vanessa, va tenter de désamorcer.
Avec ce dernier tome, Frédéric Paulin clôt la trilogie Benlazar qui nous mènera de Tunis à Toulouse, de Lunel à Bengazi, dessinant la carte des nouveaux réseaux terroristes qui frapperont Paris en plein coeur au cours de l'année 2015.
[Triologie Benlazar Grand prix de littérature policière 2020]
La Guerre est une ruse, premier tome :
--prix des lecteurs de Quai du polar
--prix étoile d'or du parisien
--prix du noir historique du festival de Blois
--Grand Prix du roman noir du festival du film policier de Beaune 2019
--Prix Marguerite-Puhl-Demange 2019
Trilogie Benlazar :
--Grand prix de littérature policière 2020 -
Avec ce deuxième tome, Frédéric Paulin poursuit son exploration des souterrains de la terreur, celle qui ébranlera, à l'aube du nouveau siècle, les grands vainqueurs du précédent. PRIX MOUSSA KONATÉ DU ROMAN POLICIER FRANCOPHONE 2019 SUITE DE LA GUERRE EST UNE RUSE : - PRIX DES LECTEURS QUAIS DU POLAR / 20 MINUTES 2019 - GRAND PRIX DU ROMAN NOIR FRANÇAIS 2019 AU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM POLICIER DE BEAUNE - ÉTOILE DU POLAR 2018 LE PARISIEN - PRIX MARGUERITE PUHL-DEMANGE 2018 Janvier 1996. Dans la banlieue de Roubaix, à Croix, deux malfrats tirent à l'arme automatique sur des policiers lors d'un banal contrôle routier. Riva Hocq, lieutenant au SRPJ de Lille, est sur les dents. Qui sont ces types, responsables de plusieurs braquages, qui n'hésitent pas à arroser les flics à la kalachnikov ? Quand un journaliste local, Réïf Arno, rebaptise le gang de Roubaix " les ch'tis d'Allah ", affirmant qu'ils ont fait leurs armes en ex-yougoslavie dans la fameuse Brigade Moudjahidine, la DST entre en jeu. Et c'est Laureline Fell qu'on retrouve aux manettes. Depuis la mort de Kelkal, elle continue tant bien que mal de démêler l'écheveau des réseaux islamistes en France ; ces ch'tis qui se réclament du djihad, ça l'intéresse. Sa hiérarchie, beaucoup moins, mais Fell a un atout secret : Tedj Benlazar est en poste à Sarajevo, d'où il lui fait parvenir des informations troublantes (et confidentielles) sur certains membres de la Brigade et leurs liens avec Al-Qaïda. Cette organisation et son chef, Ben Laden, ne sont encore que de vagues échos sur les radars des services secrets occidentaux, mais Benlazar a l'intuition que le chaos viendra de là-bas, des montagnes d'Afghanistan. Et si personne ne veut le croire, il est prêt à franchir quelques lignes rouges pour dessiller les yeux de ses chefs, quitte à manipuler un certain journaliste...
De la Bosnie aux grottes de Tora Bora, de Paris à Tibhirine, de Roubaix à New-York, la violence des fous de dieu contamine les coeurs et empoisonne les esprits de ceux qui la propagent... comme de ceux qui la combattent.
Avec ce deuxième tome, Frédéric Paulin poursuit son exploration des souterrains de la terreur, celle qui ébranlera, à l'aube du nouveau siècle, les grands vainqueurs du précédent. -
Sauf qu'aujourd'hui, ils ont vieilli, et leur colère s'est transformée en déception. Ils n'ont plus besoin de Dieu, ni d'un parti. Ou s'ils en ont besoin, ils ne savent plus où les trouver.
Dans la ville crépusculaire de Parme, recouverte d'un épais manteau de neige, la pourriture semble se cacher partout : la corruption sévit, la criminalité échappe à tout contrôle et la révolte grandit. Le commissaire Soneri tente difficilement de réprimer sa colère devant ce désordre incontrôlable. Il doit composer avec trois axes d'investigation, trois faits étranges dont le lien semble impossible à faire. Le premier vient d'Angela, sa compagne, qui rapporte des sons étranges provenant de la rive du fleuve. Se glissant dans l'herbe gelée, Soneri trouve un téléphone portable - sans carte mémoire - et de mystérieuses traces de chiens qui ne vont nulle part. La seconde débute dans un hospice, avec la disparition mystérieuse d'un vieil homme amnésique, et qui semble n'avoir laissé aucune trace. Enfin, la troisième piste d'enquête conduit Soneri vers les pistes de ski sur lesquelles le maire de la ville s'est évaporé : tout le monde savait qu'il serait là en vacances, personne ne se souvient de l'y avoir vu.
S'il y a bien une chose dont est certain Soneri, c'est que tous ces cas dissimulent une même stratégie : celle du lézard. -
" De nombreuses personnes creusaient des trous dans le cimetière. En ville, la mort régnait, il fallait de nombreux trous. "
Lituanie, 1941.
Vincentas, photographe, conclut un pacte morbide avec un officier SS : en échange de sa sécurité et de celle de son amante juive, Judita, il photographiera les massacres de Juifs dans les villages et les forêts de sa patrie occupée. Vincentas, habitué à être de l'autre côté de l'objectif, à être distancé de la réalité par la pellicule, devient malgré lui le témoin d'une histoire irrévocable " la guerre arrachera les masques de nos visages. " Témoin de l'assassinat massif des juifs, il se transforme en observateur qui ne peut rien changer ni aider personne.
À travers la métaphore de la photographie, Sigitas Parulskis met à nu la passivité et la complicité de ses compatriotes dans le chapitre le plus sombre de l'histoire moderne de la Lituanie. Un roman très sombre et engagé, mettant en lumière les crimes perpétués durant la Seconde Guerre mondiale, que l'on pourrait rapprocher du travail de Jonathan Littel version balte.
" Par cet art de restituer l'inhumanité comme une inflexion de l'humanité, Sigitas Parulskis accomplit avec une puissance explosive son désir initial : réveiller les consciences, au miroir du crime. "
Florence Georgesco, Le Monde " Un roman noir dont on ne ressort pas indemne tant il est empreint de violence, à l'image de son auteur, Sigitas Parulskis. "
Alexandra Schwartzbrod, Libération- Prix National de la Culture et de l'Art lituanien -
Un roman d'aventure magnétique et foisonnant. À la suite de ses personnages ballotés par l'Histoire et les éléments dans des décors grandioses, Yan Lespoux nous entraîne à la recherche de la lumière dans le tumulte du monde. Quand les empires sombrent, quand les sociétés se délitent, des brèches se créent qui permettent de s'immiscer dans les interstices de l'Histoire.
1627, sur la route des Indes, dans la fureur d'une ville assiégée, dans le dédale des marais et des dunes battues par le vent, l'aventure est en marche et trois héros ordinaires verront leur destins réunis par une tempête dantesque...
Il y a Marie sur la côte landaise. Pour échapper aux autorités qui la recherchent, elle s'est réfugiée dans une communauté de pilleurs d'épaves sous la coupe d'un homme brutal. La jeune fille à peine sortie de l'adolescence refuse pourtant de baisser la tête.
Au Brésil, il y a Diogo, orphelin engagé dans la guérilla portugaise qui tente de reprendre Salvador de Bahia aux Hollandais.Et à Goa, il y a Fernando, engagé de force dans l'armée portugaise, qui met tout en oeuvre pour échapper à sa condition.
Avec
Pour mourir, le monde, Yan Lespoux nous offre un roman d'aventure magnétique et foisonnant. À la suite de ses personnages ballotés par l'Histoire et les éléments dans des décors grandioses,il nous entraîne à la recherche de la lumière dans le tumulte du monde.
" Après le recueil
Presqu'îles (Agullo 2021), enraciné dans le Médoc contemporain, Yan Lespoux signe une fresque généreuse, palpitante, minutieusement documentée. "
Stéphanie Dupays, Le Monde " Un roman captivant, foisonnant, aussi luxuriant que les jungles d'Amazonie et du Karnataka. "
Jean-Christophe Buisson, Le Figaro Magazine " Yan Lespoux embarque littéralement le lecteur avec lui, on prend les vagues avec ses personnages, on étouffe, on cherche de l'air. "
Mohammed Aissaoui, Le Figaro " Un jour, dans un festival de polars, Hervé Le Corre, maître du genre, nous avait indiqué du doigt ce jeune historien qui venait de publier un recueil de nouvelles,
Presqu'îles, en nous disant : "Lui, il a un talent fou.' On peut désormais confirmer. "
Alexandra Schwartzbrod, Libération " Un premier roman dense, enrichi d'un remarquable travail documentaire. Mieux vaut avoir le pied marin pour sauter dans ce récit: les descriptions sont sidérantes de réalisme. "
Elise Lepine, Le Point " Expéditions périlleuses, guerres et naufrages forment la trame de ce grand roman d'aventure grisant inspiré de faits historiques. Prenez le large avec Yan Lespoux ! "
Claire Julliard, L'Obs " L'occasion de rappeler l'excellent ouvrage de Yan Lespoux, à qui nous nous félicitons encore d'avoir attribué le prix Bravo Zulu 2023. "
Revue Marine ACORAM " C'est une aventure maritime, une aventure humaine absolument formidable au XVIIe siècle. "
Marie-Cécile Masdoumier Faret, Librairie L'Echappée Belle de Sète, France Bleu Talents littéraires Cultura 2023
Lauréat du prix Libr'à Nous 2024 de la littérature francophone
Lauréat Prix Albatros 2024
Lauréat prix Virevolte 2024
Lauréat Prix Des gens de mer 2024
Lauréat Prix Marine Bravo Zulu 2023 (ACORAM)
Prix Expression 2024
Prix 2024 Librairie Au Moulin des Lettres -
" La Bassa est une terre de visions et de monstres. " Sixième volet des aventures du commissaire Soneri, qui nous ramène sur les rives du Pô où le brouillard cache de lourds secrets datant de la Seconde Guerre mondiale.
Dans le paysage d'eau et de brume de la Bassa, la basse plaine du Pô, le commissaire Soneri est à l'aise. Avec les anciens du coin, il est le seul à bien connaître cette partie du fleuve, à savoir se déplacer entre les rives, les plaines inondables, les fermes éparpillées dans une terre qui semble désormais habitée par des fantômes. Alors quand deux cadavres surgissent soudainement, c'est lui qui est chargé de l'affaire. La première victime est un jeune Hongrois, trouvé dans la boue de la rivière tué d'une balle dans la tête ; le second, un ancien commandant partisan, mort peut-être de vieillesse et de solitude dans sa maison isolée au milieu des peupliers. Deux histoires différentes, mais liées par un fil. Il faudra un certain temps à Soneri pour le retrouver, au cours d'une enquête qui le conduit dans les eaux troubles du nouveau terrorisme rouge, mais aussi dans le passé, au moment de l'occupation allemande...
Il croisera au cours de ses pérégrinations, et pour notre plus grand plaisir, quelques personnages inoubliables des bords du fleuve, dont Carega, un professeur à la retraite à la sagesse de philosophe.
Prix Violeta Negra 2017
Prix roman noir 813 -
" Le premier noyé de la saison, c'est un peu comme l'ouverture de la cabane à chichis, la première grosse pousse de cèpes ou la première gelée : ça rythme l'année. " Un premier recueil de nouvelles chez Agullo, pour inaugurer notre nouvelle collection petit format, Agullo Court. Une balade souvent très drôle dans le Médoc des Landes, territoire sauvage et méconnu.
Préface d'Hervé Le Corre : " On pourrait passer en revue toutes les histoires de ce recueil tant elles collent à la mémoire, comme la résine aux doigts avec cette odeur forte. Yan Lespoux écrit sans lyrisme, sans pathos, au plus près de son sujet. "
Un coin secret de champignons. Un tracteur en boîte de nuit. Une vierge phosphorescente. Un concert fantôme. Des chemins de sable qui serpentent entre les pins jusqu'à l'océan.
L'envie de partir et le besoin de rester...
Presqu'îles, ce sont des tranches de vie saisies au vol, tour à tour tragiques ou cocasses qui, à travers les portraits de personnages attachés de gré ou de force à un lieu, les landes du Médoc, parlent de la vie telle qu'elle est, que ce soit là ou ailleurs. Au fur et à mesure que ces textes courts se répondent et s'assemblent, un monde prend forme. Celui de celles et de ceux dont on ne parle pas forcément, que l'on ne voit pas toujours.
Sans pathos, au plus près de son sujet, Yan Lespoux dessine un archipel de solitudes qui touche à l'universel. -
"À travers le rideau déchiré des apparences, on aperçoit la vue choquante d'un bourbier glauque."
Cracovie, 1895. Zofia Turbotyska et sa cuisinière Franciszka ont fort à faire pour organiser les festivités de Pâques, d'autant plus qu'une femme de chambre manque à l'appel où est passée l'efficace Karolina, qui a remis sa démission avant de disparaître du jour au lendemain?
Peu de temps après, Zofia apprend que le corps d'une jeune femme, violée et poignardée, s'est échoué sur une rive de la Vistule. Le travail domestique peut attendre, Zofia, poussée par son instinct de détective amateure, se doit d'aller enquêter. Sous le choc, elle découvre que la victime est nulle autre que Karolina. En collaborant avec la police, Zofia se retrouve entraînée dans les bas-fonds de la ville, bien loin de la Cracovie mondaine qu'elle connaît. Cependant, guidée par un désir impérieux de faire la lumière sur le sort de Karolina, elle repousse ses préjugés et s'enfonce dans un monde de prostituées, de gangsters et de politiciens fourbes pour démêler une histoire tordue d'amour et de tromperie. Sur ce chemin qui l'emmène des districts les plus pauvres de la Galicie jusqu'aux plus hauts échelons de la société, Zofia se verra obligée de mettre en question tout ce qu'elle croyait immuable.
Deuxième volume des aventures de Zofia Turbotyska, l'enquêtrice la plus iconoclaste de Cracovie, Le Rideau déchiré s'attaque avec esprit et talent aux injustices et inégalités qui frappent les femmes à l'époque de l'Empire et à la nôtre -
Premier tome d'une série de cosy-crime située à Cracovie au 19 e siècle. Avec son humour et son suspense, ce roman qui flirte avec le pastiche pourrait être l'enfant illégitime de Wes Anderson et Agatha Christie. " Un mariage ingénieux entre la comédie et le polar ", selon Olga Tokarczuk, Prix Nobel de littérature. Cracovie, 1893. Zofia Turboty´nska, sans enfants, mariée à un professeur d'université, s'efforce de gagner sa place dans la haute société cracovienne. Dans ce but, et pour lutter contre l'ennui de sa vie domestique, elle s'engage au service d'une cause caritative : la Maison Helcel, maison de soins privée pour les malades et les vieux.
Lorsqu'une résidente, Mme Mohr, est trouvée morte dans le grenier, le médecin conclut à une crise cardiaque. Mais Zofia, grande lectrice de romans policiers, y voit aussitôt un acte criminel et décide d'enquêter. Plonger dans les secrets des uns et des autres, sinistres ou anodins, est bien plus amusant que coudre des sachets de lavande... Et qui sait, Zofia y trouvera peut-être une nouvelle vocation ?
Première aventure de cette Miss Marple à la polonaise, ce roman mêle pastiche hilarant et satire bourgeoise, tout en offrant au lecteur un savoureux portrait de Cracovie, avec ses commérages, ses figures historiques et ses moeurs d'un autre âge.
" Un mariage ingénieux entre la comédie et le polar. "
- Olga Tokarczuk, Prix Nobel de littérature -
PRIX VIOLETA NEGRA 2017 Ses recherches le conduisaient toutes vers le Pô, sur cette terre plate où l'on ne voyait jamais le ciel. Et lui ne croyait pas aux coïncidences.' Dans la lignée de Giorgio Scerbanenco ou du duo Fruttero et Lucentini, un polar impressionniste servi par une prose pleine de panache, qui nous plonge dans l'atmosphère humide et ténébreuse de l'Italie du Nord et de son histoire tourmentée.
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" L'amour est un spectre. Il est aussi douloureux que bon."
Avec Magma, Þóra Hjrleifsdóttir ne raconte par seulement l'histoire de Lilja : c'est aussi celle de toutes les femmes qui, comme elle, sont prisonnières d'une relation toxique. Il faut peu de mots à l'autrice, parfois même un chapitre d'une seule phrase, pour décrire la violente descente aux enfers de la jeune fille que nous suivons, plongés dans un pathos presque poétique.
À l'heure où la parole des femmes se libère, Magma, premier roman de l'autrice, est un texte qui déchire tout autant qu'il donne espoir à toutes celles qui ne savent pas comment échapper à l'emprise de la brutalité. Hjrleifsdóttir communique en effet la dure réalité dont beaucoup n'osent pas parler par peur qu'on ne les croit pas, car " si nous ne brisons pas le silence, l'histoire continuera à se répéter ". -
" Il reconnaissait dans ces poings levés ceux qui travaillaient six jours sur sept. "
Paris, février 1934. L'extrême droite menace la République mais la riposte s'organise. Alors que grondent les premières manifestations ouvrières, le corps d'une jeune femme est repêché dans la Seine. Deux personnes que tout oppose vont s'unir pour mener l'enquête : le commissaire Bornec et le journaliste à L'Humanité Gabriel Funel. Bientôt, Camille, jeune ouvrière, se joint à l'improbable duo. Ce simple fait-divers donnant à voir et à entendre les visages et les voix d'une France invisible, les conduira au coeur d'une machination politique et économique aux multiples facettes, comme autant d'ombres planant sur la Ville Lumière ... Dans cette formidable pérégrination dans les milieux populaires de l'entre-deux-guerres, Alexandre Courban nous livre avec
Passage de l'Avenir, 1934, le premier volume d'une grande saga historique et policière dans le Paris du Front populaire. -
Ils ont commencé à s'écrire, ils se sont fiancés, mais la guerre a éclaté et c'en était fait du mariage.
La vie après Kafka dépeint la magie et le poison des souvenirs, et ce à quoi nous nous accrochons lorsque tout est perdu. Plus que tout, il met en lumière le courage nécessaire pour aller de l'avant à travers les vestiges brisés d'un monde pour reconstruire la vie dans un nouveau monde. -
Cette fois, elle entrait dans la Maison Égyptienne non pas en tant qu'invité ordinaire, mais en tant que détective.
Automne 1898. Alors qu'à Genève, l'impératrice Sissi se fait brutalement assassiner, Cracovie recoit la visite de Satan en personne : l'écrivain tant redouté Stanisaw Przybyszewski. Quelques semaines plus tard, à la veille des fêtes de Noel, la bonne société et Zofia Turbotynska en son sein, se réunit à la Maison égyptienne pour assister à une éclipse totale de lune et prendre part à une séance de spiritisme. Mais ce jour-là, parmi les douze personnes attablées, l'une d'entre elle ne se relèvera pas...
La Miss Marple de Cracovie, décide alors de mettre son travail domestique de côté pour se consacrer à la résolution de ce crime mystérieux. -
" Vous parlez comme un curé ou un communiste. Vous pensez vraiment que les gens la veulent, la liberté ? " "Les mains vides" est le quatrième volume des enquêtes du commissaire Soneri, désormais bien connu des lecteurs français. Valerio Varesi continue avec maestria à arpenter les rues de Parme, les bas-fonds et l'histoire tourmentée.
La chaleur humide et gluante du mois d'août à Parme reflète la situation du commissaire Soneri, aux prises avec une affaire poisseuse. Francesco Galluzzo, un marchand du centre, a été battu à mort dans sa maison par des agresseurs inconnus. Le vol semble un motif évident, mais les premières investigations pointent plutôt vers une " leçon " qui s'est mal terminée. D'autres recherches conduisent le commissaire à un usurier connu, Gerlanda, à qui la victime devait de l'argent. Mais la vérité a mille visages, et Soneri trébuche bientôt sur une piste qui sent la cocaïne. Peu à peu, le policier réalise que la mort de Galluzzo ne représente qu'un détail, un détail presque insignifiant dans une image plus grande où la vraie victime est la ville elle-même. Un nouveau type de criminels, déguisés en sociétés financières et immobilières irréprochables, a remplacé la vieille garde, composée de gars comme Gerlanda, tout juste bon, désormais, pour la retraite. Avec amertume, Soneri ne peut que constater que sa chère ville de Parme s'est perdue : elle a remplacé Dieu par Mammon, idole toute-puissante qui ne vit que pour l'instant présent, et ne refuse pas quelques sacrifices... humains ?
prix Violeta Negra 2017 pour La Pension de la via Saffi -
" La vie d'un mafieux est belle, mais courte. "
Dans la Slovaquie des années 1990, nécrosée par la criminalité, règnent en maître le Service de renseignement slovaque et ses policiers corrompus.
Le lieutenant Molnár, jeune policier idéaliste, semble être le seul à souhaiter nettoyer la ville du crime, devenant ainsi l'homme à abattre. Miki Miko, son partenaire, a, lui, depuis longtemps compris les rouages de la machine. Mais lorsque Moly se fait tuer et que le système judiciaire fait l'impossible pour protéger les assassins, il ne lui reste plus que la vengeance.
S'engage alors une chasse méthodique et sans répit pour faire payer un à un chacun des criminels impliqués, le tout sur fond de guerre du pouvoir entre les différents gangs mafieux et les plus hautes sphères politiques du pays.
Dans son troisième roman, Arpád Soltész nous plonge avec force dans les bas-fonds d'un pays gangréné jusqu'à l'os, un pays où il est bien difficile d'être un héros.
Prix du Premier roman slovaque en 2017, pour Il était une fois dans l'Est.