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saulet rene
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Ici, prétendent les Suisses, les corbeaux volent à l'envers pour ne pas voir la misère qu'il y a en dessous. Ce n'est pas très gentil, parce qu'il y a des jours où il ne pleut pas. Ce sont les jours où il neige. Albert Trépas vient s'installer comme médecin de campagne et s'achète un anorak en plein été. Dès lors, il est au paradis de la médecine générale, spécialiste en tout, libre de toutes les audaces thérapeutiques, avec des patients qui sont plutôt des amis. Il découvre la mésothérapie et les mystères de la diététique. Il aura même le temps de jouer au foot et de courir des marathons Jusqu'au jour où il se casse une épaule et déclare la guerre à l'Administration. Cela le conduira en Suisse, où il achèvera sa carrière.
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L'assassin n'est pas forcément quelqu'un de sensé, au moins au moment où il commet son crime.
Surtout si, derrière lui, se cache un marionnettiste.
Quatrième de couverture
Pour se débarrasser de son meilleur ennemi, ce ne sont pas, Dieu merci, les moyens qui manquent. C'est même trop facile. On a le choix entre le couteau de cuisine, l'arme à feu, le poison, le sabotage, etc.
Les problèmes ne viennent qu'ensuite, parce qu'on a toutes les malchances de se faire pincer par la police scientifique.
On ne sera donc pas étonné de découvrir l'assassin dès la première page, ce qui n'est guère courant dans un roman policier.
Oui mais... -
C'est un accident qui a infligé la vie au petit Albert.
Chétif, timide (sournois aussi), il a été bien éduqué, bien dressé par son père et deux écoles militaires. Il a appris à affronter les bronchites, les raclées, le mépris et même la jalousie avec tout le détachement nécessaire. Son arme: l'autodérision. Son but: ressembler aux deux géants de sa petite enfance, son grand-père et son médecin de famille.
Alors, le "bon à rien" a connu la réussite professionnelle, à défaut de l'épanouissement parfait.
Comme quoi, un accident, cela peut finir par être utile. -
Trépas était toujours passé pour un original. Rien de dangereux chez lui, jusqu'au jour où il se mit dans la tête de partir vivre au Viet Nam.
Alors là, on regretta de ne pas avoir prévu l'ambulance cadenassée et les deux infirmiers musclés.
Les philosophes se faisaient une raison. Les autres levaient les bras au ciel. Mais tous étaient d'accord pour dire :
- Il ne va pas y rester longtemps !
C'était sans compter sur l'esprit d'indépendance et l'incorrigible optimisme du sujet. Les conventions, les convenances et le « politiquement correct » européens avaient fini par le lasser.
Il arriva dans un pays peuplé d'enfants et d'adultes immatures. Tout le contraire de ce qu'il avait rencontré jusque-là. Ici, on ne vivait que pour la fête. Les sourires, les grands éclats de rire, la pétarade des motos et les cris déchirants du karaoké, c'était un monde nouveau, déroutant, parfois irritant ;
Mais quel changement ! -
Qui peut dire ce qui se passe dans la tête d'une petite fille ?
Et surtout à l'autre bout du monde ?
Figurez-vous que l'univers des enfants n'est pas celui, carcéral, des adultes abrutis de principes uniformisés. Il reste à bâtir.
Il y a belle lurette, quand on a atteint l'âge de raison, qu'on ne parle plus aux fleurs ni aux animaux. On parle à son voisin (d'ailleurs pas toujours), à son verre ou bien aux murs... On veut croire qu'on a réussi sa vie. Et surtout le faire croire.
La Petite Princesse se moque de tout ça. Elle craint pour l'avenir d'une rose, elle philosophe avec le Chat et le grand imbécile qui a inventé l'eau déshydratée.
Jusqu'à ce qu'elle croise le Serpent, le destin hideux des adultes présomptueux. -
Une jeune mère Vietnamienne perd la garde de ses deux fils pour des raisons administratives. Son compagnon, un soldat Français, disparaît à Diên Biên Phu.
Désemparée par tout ce qui lui arrive, Xuyen va entreprendre un long voyage vers la France, où elle espère retrouver ses enfants et son "mari". Le choc sera terrible.
Une boîte en fer blanc l'attend, dans l'ombre, mais elle ne le sait pas. -
De Moïse à Bernadette, en passant par Marie-Madeleine, Eustache, Lucie, Siméon, Geneviève, François, Jeanne la bonne Lorraine et bien d'autres dont le parcours ne manque pas d'interloquer, les Saints (avec majuscule, s'il vous plaît !) sont entrés dans l'Histoire par la porte de la Tragédie.
On n'est pas obligé de tout croire dans cet ouvrage. Pas obligé du tout. On n'est pas obligé de pleurer non plus. -
En écrivant à sa famille, Thuy ne s'attendait pas à ce que sa lettre la jette dans un drame. Accusée de terrorisme, elle passera d'une vie honnête et tranquille aux pires situations de la colonisation.
Thuy, la grande soeur, croyait faire une bonne action en écrivant à sa famille...
Mais le monde des adultes et de la guerre n'a jamais eu de tendresse envers les innocents, surtout à cette époque où le pays luttait pour son indépendance.
La Cochinchine, qu'on n'appelait pas encore le Viet Nam du Sud, baissait la tête devant la domination de l'envahisseur venu du lointain Occident. Celui-ci apportait sa civilisation et toutes ses tares : violence, corruption, esclavage... et même le bagne construit à Poulo Condore.
Alors, qu'aurait pu faire Mademoiselle Thuy pour apporter un peu de justice dans cet enfer ? -
Le village de Minh Thanh subit le contrecoup de la dernière guerre du Viet Nam. Ses habitants, pauvres et désorientés, perdent à peu près tout ce qu'ils possèdent, et même la vie.
C'est le triste destin de Tuan, de ses parents, de Trinh, Han, Ly, Sao et bien d'autres, jusqu'après le règlement du conflit.
Le vieux Larbi, Marocain échoué dans le pays après la "guerre d'Indochine", l'avait prédit : une guerre ne laisse que des regrets.