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Genèse Edition
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Avec Le Vent du boulet, Nathalie Stalmans poursuit sa narration de l'histoire de Bruxelles à travers le quotidien des habitants d'une maison aujourd'hui classée. Elle nous plonge dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, une période mouvementée à la charnière de deux mondes. "Bruxelles, 1796. La ville, rattachée à la jeune république de France, vit au rythme révolutionnaire. Y débarque un étranger. Il ne possède qu'une adresse, celle d'une maison de la rue Neuve. Sa mère y habite mais il ne la connaît pas. Est-ce Barbe la cuisinière, Élisabeth l'ancienne nonne ou Anastasie la bourgeoise ? L'histoire de ces trois femmes entraîne le lecteur dans le tourbillon d'autres destinées. Dans Bruxelles se côtoient de faux médecins et de vrais bouchers, des moniales superstitieuses et des servantes cupides, des fonctionnaires corrompus, des prostituées rêveuses, des élégants promeneurs de l'allée Verte, des scientifiques de génie, des soldats désabusés. Ils se raccrochent à l'immuable : l'humour, le genièvre et la pluie. Ils cherchent à s'adapter dans une société où toutes les valeurs viennent d'être redéfinies.
Nathalie Stalmans a étudié l'histoire et les langues anciennes à Bruxelles, Dublin et Oxford. Chercheur au Fonds National de la Recherche Scientifique, elle a défendu une thèse de doctorat centrée sur l'Irlande du haut Moyen Âge.
Ses romans prennent souvent pour cadre Bruxelles, où elle réside. Le dernier, Finis Terrae, a été nominé pour le Prix des Lycéens 2017.
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Bruxelles au temps de Charlotte Brontë
"En février 1842, la romancière anglaise, Charlotte Brontë, arrive au Pensionnat Héger, à Bruxelles. Elle a vingt-cinq ans. Elle veut perfectionner son français. Elle y tombe passionnément amoureuse du mari de la directrice. Quand Elizabeth Gaskell accepte d'écrire la biographie de Charlotte en 1856, soit un an après la mort de l'écrivain, elle pressent l'importance de ce séjour. Elle vient à Bruxelles dans l'espoir de visiter l'école et de rencontrer la famille Héger. L'annonce de son arrivée plonge le pensionnat dans l'émoi... Si j'avais des ailes entraîne alors le lecteur dans la vie quotidienne des Bruxellois du XIXe siècle : la savoureuse servante Manke Née, le trouble Monsieur Héger, propriétaire du pensionnat, la cuisinière râleuse, Scheile Leentje et bien d'autres encore. Bruxelles est alors en plein essor : Le chemin de fer se développe, la capitale belge attire par la qualité de ses concerts, de ses expositions et vibre au rythme des bals populaires, les préparatifs vont bon train pour de grandioses festivités en l'honneur des vingt-cinq ans de règne du premier souverain. "