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Lethbridge, Alberta - décembre 1944
Six mois après avoir élucidé l'assassinat du capitaine Mueller, le sergent Neumann, chef de la sécurité civile du Camp 133, est de nouveau aux prises avec la mort d'un détenu. Cette fois, c'est le « chef » Splichal qu'on a tué dans le mess 3 d'un coup de couteau dans le dos.
Bien que toute mort d'homme soit déplorable, Neumann n'est pas surpris outre mesure par celle du capitaine cuisinier, qu'il soupçonnait depuis quelques mois de détournement de marchandises. Mais dès qu'il commence son enquête en privilégiant cette piste, des geôliers canadiens lui mettent des bâtons dans les roues, puis des officiers SS de haut rang font à leur tour obstruction à son travail, ce qui amène le sergent à croire que Splichal était peut-être le maillon faible de quelque chose de plus important qu'un simple trafic de marchandises.
De fait, si on cherche à lui nuire de part et d'autres des barbelés qui entourent le Camp 133, n'est-ce pas l'indice d'un complot impliquant des Allemands avec des Canadiens ? Or, pour le sergent Neumann, héros de guerre décoré, cette satanée Seconde Guerre mondiale n'étant toujours pas terminée, c'est un déshonneur pour tout soldat Allemand de pactiser avec « l'ennemi ». Qu'il soit SS ou pas ! -
Lethbridge, Alberta - juin 1944
Dans les camps de prisonniers de guerre des Prairies, ce sont les détenus eux-mêmes qui, sous la surveillance des gardes canadiens, gèrent les lieux dans le respect de la hiérarchie allemande. C'est ainsi que le sergent Neumann, chef de la Sécurité civile, est chargé d'éclaircir le meurtre - malhabilement camouflé en suicide - du capitaine Mueller qu'on a retrouvé pendu.
Accompagné de son adjoint, le caporal Aachen, Neumann constate rapidement que la mort de Mueller attriste bien peu de ses compatriotes, car le capitaine était un fieffé communiste qui, en dispensant des cours de mathématiques aux jeunes soldats, en profitait pour remettre en question les stratégies militaires du Führer.
Or, si le sergent croit avoir trouvé le mobile du crime, du diable s'il sait où débusquer le meurtrier. Dans le groupe des SS, dont il reconnaît les méthodes ? Dans celui de la Légion étrangère, dont un des gars a été surpris à espionner la scène de crime ? Ou peut-être devrait-il s'intéresser plutôt à la rivalité qui s'envenime entre la Wehrmacht et les sous-mariniers de la Kriegsmarine ?
Mais quand le caporal Aachen est sauvagement attaqué par des hommes masqués, Neumann comprend que son enquête dérange... et donc qu'il tient enfin sa première piste sérieuse !