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Olivier Merbau
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L'histoire de l'Atlantide aux temps de sa splendeur comme à ceux de sa destruction n'est pas connue, et des cataractes de supputations se sont déversées dans l'abîme sans fond de l'imaginaire collectif. L'ignorance dans laquelle nous sommes de la géographie des temps antiques, notamment ce qui concerne le niveau des mers ou l'activité volcanique, aggrave encore ces lacunes. Cependant, ces dernières années, les moyens techniques modernes de fouilles ou de datation ont apporté des informations plus précises, parfois surprenantes, qui confirment la légende ou causent de nouvelles interrogations. Voici un point d'étape sur cette enquête menée au fond des âges par ce navigateur passionné des mystères du passé qu'est Olivier Merbau.
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"Le vent est bon, et le Snark se comporte à merveille. Il arrivera demain dans un nouveau port étrange. Ce vagabondage est déconcertant. Je confonds déjà les souvenirs entre Raiatea et Tahaa, entre Moorea, Bora Bora et Manua, et qu'est-ce que cela pourra bien être lorsque nous serons passés à Tutuila, Upolu, Savai'i, et aux Fidji ?"
D'avril 1907 à novembre 1908, Jack London, en compagnie de sa femme Charmian, accomplit son rêve : vagabonder dans le Pacifique sur son propre voilier, visiter des îles dont certaines seraient encore peuplées de cannibales. Charmian London prend la plume pour rendre compte de ce périple aux tournures d'épopée exotique, dans ces archipels d'une beauté vierge et époustouflante, au milieu de populations qui subissent alors de plein fouet le choc avec la civilisation des hommes blancs. Charmian London porte sur ces contrées un regard vivant et spontané de femme occidentale libérée, parfois empreint des préjugés colonialistes de l'époque.
Un document inédit indispensable pour tous les amateurs de l'oeuvre de Jack London. -
Premier marin à effectuer un tour du monde en solitaire sur son voilier le Spray, Joshua Slocum fut commandant émérite des derniers grands voiliers de commerce. De l'honnête aisance du capitaine armateur de trois-mâts au romanichel circumnavigateur, sa descente de l'échelle sociale fut entrecoupée d'aventures diverses.
Le Voyage du Liberdade raconte cette chute suivie du retour de la famille Slocum du Brésil aux États-Unis à bord d'une embarcation de dix mètres construite avec les moyens du bord. Ce fait de bravoure, inimaginable pour l'époque, eut quelques retentissements puisque Slocum fut invité à la Maison-Blanche !
Le Voyage du Destroyer est plus surprenant encore. Slocum navigue à bord de ce petit cuirassé de défense côtière abandonné après la guerre de Sécession, il aurait pu s'il avait été utilisé convenablement changer le destin d'une nation... mais le combat fut d'opérette. L'auteur publia lui-même ce récit qui tomba ensuite dans l'oubli.
Deux textes inédits en français de Joshua Slocum. -
Été 1908. Hercule Poirot vient à Royan à la demande du directeur d'un palace pour élucider le mystère d'une série de vols qui ont eu lieu dans l'hôtel.
Il opère à sa façon habituelle, ses célèbres « petites cellules grises » vérifiant systématiquement les informations qu'il reçoit. Les vols continuent cependant malgré sa surveillance et son enquête piétine bien que ses soupçons se resserrent assez vite sur quelques clients.
Une petite machination grâce à la participation d'un couple de victimes permet au final de confondre enfin le coupable, et Corto Maltese permet de retrouver le butin. Raspoutine, inséparable compagnon de Corto, intervient in-extremis pour maîtriser le délinquant, un jeune artiste peintre opportuniste dont le nom surprendra le lecteur, qui abandonnera d'ailleurs la peinture quelques années plus tard.