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" On ne grimpe qu'une fois la montagne de la vie. Il faut savoir faire un pas de côté, vivre ses rêves, ne pas se laisser emprisonner. L'homme ne doit jamais se sentir plus grand que la vie. Chaque jour, je le répète à mes filles : en gardant les pieds sur terre, on peut toucher les étoiles. "
Mike horn est un aventurier de l'extrême connu dans le monde entier pour repousser les limites du possible. il a descendu l'Amazone, suivi la ligne d'équateur sur 40 000 kilomètres, bouclé le tour du Pôle Nord durant la longue nuit polaire.
Il a marché sur la glace, parcouru le désert, descendu des rapides, frayé son chemin dans la jungle.
Jusqu'à ce pari fou : gravir, avec trois amis montagnards, quatre 8 000 mètres à la suite dans l'Himalaya. Sans oxygène, sans cordes, en " style alpin " le plus pur, à la seule force de la volonté...
Pour la première fois aussi, ce conquérant de l'impossible se dévoile. Il nous parle de ses motivations profondes, de ses inspirations : son père qui, à l'âge de huit ans, lui a appris à " regarder au-delà du mur " ; Cathy, sa femme, sa Croix du Sud, récemment emportée par la maladie et dont l'esprit accompagne chacun de ses pas. -
20 000 kilomètres sur le cercle polaire arctique : une aventure sportive et humaine extraordinaire.
" J'ai failli mourir dans l'eau glacée, j'ai senti les crocs des ours polaires contre mon visage, j'ai survécu à des températures de moins soixante ; j'ai fait des détours de mille deux cents kilomètres dans la nuit totale de l'hiver arctique, j'ai eu les doigts, la figure et même les poumons gelés, j'ai lutté cinq jours et cinq nuits, dans mon bateau crevé par un tronc d'arbre, j'ai perdu tout mon équipement et j'ai commencé à brûler vif... l'Arctique est sans pitié. Tout ce que j'ai affronté était nouveau pour moi. Je n'ai trouvé le courage de surmonter certaines épreuves que parce que j'ignorais les souffrances qu'elles représenteraient. "
Mike Horn est un aventurier de l'extrême. Il ne vit que pour relever de nouveaux défis, et repousser encore plus loin les limites de sa résistance. Cette aventure, il l'a vécue aussi comme un véritable voyage vers l'humain. Parce que sur ces terres où la vie ne tient qu'à un fil, la solidarité est exemplaire. Et, comme il le dit lui-même :
" Je crois à la générosité profonde de la nature humaine. Elle est simplement étouffée par la vie sociale. Là où je vais, la mascarade cesse et le meilleur ressort. " -
" Les dix-sept mois de Latitude 0 se sont peu à peu transformés, dans ma mémoire, en une sorte d'instant unique, d'une intensité époustouflante. J'ai vu des enfants naître et des hommes mourir. J'ai longé des fleuves et escaladé des montagnes. J'ai connu la paix et j'ai vécu la guerre. J'ai éclaté de rire et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. J'ai éprouvé la joie, la déception, la tristesse, la peur de mourir, l'euphorie et le désespoir. "
Mike Horn ne vit que pour réaliser ses rêves. Alors un jour de printemps, il a laissé sur un rivage sa femme et ses deux filles qu'il adore, pour faire le tour de la planète, seul, en suivant la ligne de l'équateur.
À pied, en pirogue, à la voile ou à vélo, à travers trois océans et deux continents, Mike Horn a cheminé sur ce fil invisible. Sans jamais s'en écarter de plus de quarante kilomètres.
Il raconte ici comment un homme seul parvient à se fondre dans la nature pour qu'elle le laisse passer - et parfois il n'y arrive pas. Dans la forêt vierge du Brésil, mordu par un serpent, il est resté quatre jours aveugle, à demi conscient, sans savoir si le venin était ou non mortel.
Mais le plus grand danger, c'est l'homme et ses guerres. En Afrique, des rebelles ont arrêté Mike Horn et l'ont condamné à mort. Il ne s'en est tiré que de justesse.
Pourquoi tout ça ? Parce qu'il voulait aller au bout de son rêve, plus loin dans la rencontre de la nature et des hommes. On découvre dans ce récit hors du commun un homme qui a peur, qui s'émerveille, qui a mal, mais qui avance, toujours.