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Jean Bernard Pouy
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Étienne, trentenaire parisien célibataire et solitaire, disparaît subitement. Ses parents et Simone, sa soeur, sont anéantis. Six mois plus tard, personne n'a la moindre piste. Lassée de se morfondre, Simone part à sa recherche. Mais par où commencer ? Peut-être par les textes, débuts de romans inachevés, entre pastiche et exercice de style, abandonnés par son frère. Ou peut-être par cette troupe de théâtre lyonnaise dont les membres se sont attribué les noms de Guignol, Madelon et Gnafron et remettent au goût du jour leurs aventures...
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Camille Destroit, quadra, responsable des achats du rayon frais à l'hyper de Cassel, est interpellé lors de l'évacuation du site de Zavenghem, occupé par des activistes. À sa sortie de GAV, le hangar où il stockait des objets de récup destinés à ses potes zadistes n'est plus qu'un tas de ruines fumantes, son employeur le licencie, sa copine le quitte... et il se fait tabasser par des crânes rasés. Difficile d'avoir pire karma et de ne pas être tenté de se radicaliser !
Heureusement, la jeune Claire est là qui, avec quelques compagnons de lutte, égaye le quotidien de Camille et lui redonne petit à petit l'envie de lutter contre cette famille de potentats locaux, ennemis désignés des zadistes, les Valter. -
Les accidents de train, les catastrophes ferroviaires, on lit toujours ça dans les journaux et ça n'arrive qu'aux autres. Mais quand on se retrouve aplati contre une jeune femme, sous quarante tonnes de tôle, pendant cinq heures, le mieux est encore de faire connaissance.
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Lucie avait disparu un mois entier sans donner d'explication à Léonard. Et il n'avait pas eu le temps de la convaincre de parler puisqu'elle était morte peu après dans un accident de voiture. Alors, ce vide insupportable, Léonard entreprend de le combler. À l'aide du seul lien qui le rattache à ce mystère : une carte postale du pont du Gard.
Mais dès qu'il franchit le pont, les fantômes viennent à sa rencontre... -
La quarantaine, visage grave et regard de velours, qui est le mystérieux lord Bradley Gwynplaine ? On l'aurait vu à Toulouse, en 1993, dans la peau d'un capitaine accusé de complicité d'acte terroriste. En Guyane, derrière la muraille infranchissable d'une prison infâme où la justice l'avait envoyé croupir. À Medellin, au fin fond d'une hacienda où serait enfoui un trésor appartenant à l'abbé Esteban Pablo Vargas Uribbe. Et à Paris, dans l'ombre du procureur Villedieu, un parvenu prêt à sacrifier sa famille pour sa carrière... Est-ce le même homme ? Tandis que les cadavres s'accumulent, avec la précision d'une vengeance savamment orchestrée, une vérité implacable se fait jour : le chemin le plus court vers la liberté est la foi absolue dans la justice suprême.Insolentes, jubilatoires et iconoclastes, deux illustres plumes du polar rendent hommage à la grande tradition du roman d'aventures et réinventent Le Comte de Monte Cristo : Jean-Bernard Pouy et Patrick Raynal arrachent les masques des puissants, des ordres établis et des politiques véreux pour nous entraîner au coeur d'une épopée magnifique et meurtrière d'une brûlante actualité.
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Lorsque l'on s'ennuie, le pire n'est jamais loin. Surtout si cela se passe chez un mondain lors d'un repas de gens autoproclamés brillants dont les pensées subtiles volent comme des enclumes. Averell, créateur de parfum, surnommé ainsi par sa copine car il est daltonien, accepte le défi "génial" de son hôte consistant à enquêter sur un mystère qu'il doit lui-même identifier avant de le résoudre ! Ni la lecture des faits divers, ni la probable disparition de son patron, pas même les coups échangés entre ses voisins ou les crises de larmes de la caissière d'un supermarché ne l'inspirent. Le monde pourtant, à mieux le regarder, sent mauvais. Averell chipote. Il ignore, rêveur naïf, que l'autre face de la réalité est un boomerang qu'il pourrait bien être le premier des Dalton à prendre dans les dents...
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Un sombre soir, à Paris, dans l'un de ces nombreux débats où des « spécialistes » ergotaient sur les différences entre le roman noir et le roman « blanc », un type mystérieux dans le public s'est levé, outré, offusqué, déclarant : « N'importe comment, il n'y a qu'une littérature, c'est la littérature allemande ! » Et, digne, impérial, il a disparu.
J'étais saisi, coincé, aplati par la sentence. Ce soir-là j'ai décidé de prendre place, un jour, sur un rayonnage de librairie spécialisé dans cette fameuse et fumeuse « littérature allemande »...
Ainsi est né Arthur Keelt (Klagenfurt, Autriche, 1902 - Paris, 1982) et son unique et bref récit, Le Merle (Die Amsel), écrit en 1954 dans les montagnes de Styrie...
Selon Jean-Bernard Pouy, il se voulait un bouddhiste atypique. Peut-être doit-il à cette disposition d'esprit une écriture toute de simplicité et qui parfois atteint la grâce, ainsi qu'une rare hauteur de vue (2277 m). -
Antoine, dit Loulou, artisan serrurier, spécialiste des clefs et mécanismes anciens, s'est rangé des voitures de Vitry entre lesquelles il a coulé une jeunesse difficile en devenant restaurateur pour les musées. Rangé, vraiment ?
Presque.
Pour se payer le tour de façonnage ultramoderne dont il rêve et dont, maintenant, il a urgemment besoin, Loulou accepte une petite « mission ». Seulement, on ne lui paye pas le montant promis. En plus, comme il la ramène, on lui défonce le portrait. Déçu, choqué, il met un long moment à s'en remettre. Jusqu'au jour où il en a marre d'être pris pour un moins que rien doublé d'un lâche.
Alors il reprend la piste là où il l'a laissée : aux portes du château cambriolé. Malfrat naïf et innocent, Loulou remonte les rouages d'une machinerie internationale impliquant la mafia russe, l'enraye sans vraiment le vouloir et, bientôt, la fait se désintégrer.
Voilà tout à coup de quoi lui donner des idées de nouveau départ...
Auteur incontournable du roman noir français, inventif et prolifique, Jean-Bernard Pouy a reçu, en 2008, le Grand Prix de l'Humour Noir pour l'ensemble de son oeuvre. Après plus d'une cinquantaine de romans, dont Nus (Fayard Noir, 2007), il signe, avec La Récup', un conte philosophique un brin amoral, sorte de Candide parano. -
J'ai démarré au kilomètre 85
dans une descente.
Je fonce.
À partir de maintenant, faut tenir.
Dans la dix-septième étape du Tour de France, Lilian Fauger, un jeune coureur dunkerquois, s'échappe contre toute attente du gros de la troupe avec une telle hargne qu'il va faire le trou.
Alors Lilian gamberge : si c'était son jour, son étape ?
Et quand, derrière, la chasse est lancée, il n'est plus qu'un fuyard, un évadé qui voit revenir sur ses traces une sorte de peloton d'exécution.
À quoi pense un homme seul dans l'effort et la douleur qui monte ?
C'est la question que pose Jean-Bernard Pouy dans ce roman : quatre heures de l'histoire d'un coureur cycliste. Quatre heures : une vie ; un suspense. Un roman noir aussi.
Car le Tour, c'est encore les équipes - celle de Lilian s'est construite de bric et de broc - les sponsors, l'argent, la télé - « le sport à la télé »...
« Pédale, camarade, le vieux monde est derrière toi... Car, petit à petit, il y a le réel qui te rattrape avec son cortège de souffrance, de malheur, de petites mesquineries et de vraies embrouilles... »
Extrait du « code Wegmuller ». -
Philip Marlowe
Jean-Bernard Pouy
- Autrement (réédition numérique FeniXX)
- Figures mythiques
- 9 Octobre 2015
- 9782403006131
Pour les cinéphiles, Marlowe a les traits d'Humphrey Bogart dans Le grand sommeil. Chandler, lui, pensait plutôt à la distinction naturelle et à la stature de Cary Grant... Personnage aux multiples facettes, Marlowe est, à juste titre, considéré comme le parfait modèle du détective privé. Ciselé par Chandler au fil de huit romans, dont un inachevé, son personnage est, avec ceux de Sam Spade, Race Williams ou Mike Hammer, l'une des figures les plus marquantes du roman noir américain. Inclassable socialement, le personnage de Chandler navigue entre les bas-fonds de Los Angeles et les villas hollywoodiennes. En toutes circonstances, il met son esprit critique, son individualisme forcené, et son humour cinglant, au service des causes perdues, au service de sa quête de la vérité. Héros et antihéros, Marlowe est un insoumis, un rebelle sans illusions, un solitaire dans l'âme... mais, plus encore, Marlowe est l'un des modèles et l'un des symboles de cette autre Amérique, noire, cynique, détachée du mythe du self made man et pourtant idéaliste.
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Ils sont d'une insolence élégante, passablement meurtrière et totalement anglophobe. Le même jour, ils ridiculisent l'Ambassadeur anglais, maculent la British Airways et font sauter un concert de punks londoniens. Ils signent Arthur Rimbaud... Mais quel rapport ? se demandent, avec angoisse, les Autorités.
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Il y a trois ans, Roch Andréi a tué Pascal Graziani, le maire de Sari, pour une sombre histoire de famille typiquement corse. Depuis, il a pris le maquis et se cache. Il ne résiste pas au passage du Tour de France et à l'occasion qui lui est offerte de prendre un bain de foule en sécurité. Casquette Nescafé vissée sur la tête et lunettes de soleil sur le nez, il assiste au spectacle allant jusqu'à lui-aussi se pencher pour encourager les coureurs...
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Quand quatre rockers punk affrontent les toros et des paras dans les rues de Mont-de-Marsan...
EN PLUS, RIEN NE LEUR FAIT PEUR. La preuve, hier soir, dans les arènes. Ils ont joué juste derrière une bande d'angliches à crêtes et épingles à nourrice qui avait déjà foutu un beau bordel. Et comme ils sont, eux, vêtus plutôt classe, dès le premier morceau, ils ont, comme on dit, ouvert un bar. Les canettes de Kro ont atterri sur scène, accompagnées de divers objets de provenance plutôt douteuse.
Il y a chez Pouy cette fantaisie foutraque avec souvent une mini pointe désenchantée qui, comme le sel dans les mets, rehausse le goût de ses nouvelles. Ska est heureux d'accueillir à son catalogue l'un des auteurs le plus talentueux de la « polardie » et un ami à qui l'on doit les encouragements permanents à éditer dans la bonne humeur. -
Cendres chaudes
Jean-Bernard Pouy
- FeniXX réédition numérique (Les Éditions du Ricochet)
- Les mascarets du Ricochet
- 26 Novembre 2015
- 9782402021432
Lancé sur ses lignes intérieures, Jean-Bernard Pouy se livre à tous les aiguillages. Bifurcations d'époques et de lieux, identités que recoupent de parlantes initiales, il traverse les stations de son paysage. Sur le quai de certaines gares, on croise Fausto Coppi en « poète Florentin du Dolce Stil Nuovo ». Plus loin, Nietzsche signe le numéro 2000 de la Série Noire, « dans le genre tueur hâve et parano galopante ». Derrière la vitre, les parents font toujours signe. Simple question de rails, mais quand le machiniste du train s'appelle Gilles de Rais, on peut s'attendre à suivre de singuliers itinéraires. « Pourquoi Gilles de Rais c'est moi ? (...) Parce qu'il y a un aveu » C'est cet aveu qui couve au coeur des « Cendres chaudes ».
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Paris, rive noire
Jean-Bernard Pouy
- Autrement (réédition numérique FeniXX)
- Littératures
- 9 Octobre 2015
- 9782403004748
On peut se demander, dans quel état Paris va passer le cap du troisième millénaire. Ce que nous proposent des auteurs de polars et de romans noirs, ce qu'ils nous disent, en minuscules, de la capitale, n'est pas à mettre entre les mains d'un millénariste quelconque. Ils nous offrent la vision fragmentaire d'une métropole en crise, à la dérive, étrangement située d'un seul côté de la Seine. La Ville Lumière est devenue ville noire. Non pas une capitale éteinte, mais plutôt une cité brillant du côté obscur de la vie quotidienne. Tous ces auteurs, qui célèbrent la mort tardive d'Haussmann, qui restent persuadés que les histoires remplacent l'Histoire, manient un humour glacé, s'amusent du pessimisme général, noircissent les cartes postales, entonnent a cappella le grand air de la violence et du désespoir.
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Paris, quartier du Marais. Nestor Burma, détective privé de renom, et ses amis se retrouvent régulièrement au café Jean-Bart. Alors que la vie suit son cours dans ce coin emblématique de la capitale, l'inquiétude grandit autour de la disparition mystérieuse de Marco, un laveur de carreaux.
Lorsque Burma découvre que cette disparition pourrait être liée à un vaste réseau criminel opérant depuis une péniche nommée "Karma", il se lance dans une enquête périlleuse. Aux côtés de son assistante, il s'immerge dans un monde où règnent corruption et trahisons.
En suivant les traces de Claudia, une jeune punk impliquée malgré elle dans cette affaire, Burma devra naviguer entre policiers corrompus et dangers omniprésents.
Pourquoi Marco a-t-il disparu ? Quel secret cache la mystérieuse péniche "Karma" ?
Avec son immense talent, Jean-Bernard Pouy fait revivre Nestor Burma dans ce nouvel opus. Une enquête haletante au coeur d'un Paris qu'on pense connaître. Un thriller captivant qui vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page.
Jean-Bernard Pouy est l'auteur de plus de 130 romans publiés notamment chez Gallimard, Albin Michel et Fayard. Il est le créateur du Poulpe. -
C'est l'histoire d'un père qui élève seul sa fille de douze ans, petite soeur de la Zazie de Queneau. La mère, elle, ' s'est barrée pour voir le monde avant de devenir une vieille chaussette '. C'est en tout cas ce que raconte papinou à sa petite Clotilde, qui le raconte à ses copines de classe. Pendant leurs vacances en Bretagne, Cloclo et son père se trouvent embarqués dans une manifestation qui dégénère et la fillette est gravement blessée au visage par un tir de flash-ball... C'est aussi l'histoire d'une mère, une femme qui a tout quitté pour se trouver, pour ne pas se laisser dévorer par la vie. Deux histoires, deux révoltes, deux voix.
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Le grand jeu du dico ; 100 mots rares et improbables que vous utiliser tous les jours
Kevin Keiss, Lucas Fournier, Jean-Bernard Pouy
- Le Robert
- 2 Novembre 2017
- 9782321012115
100 mots, 500 définitions vraies ou fausses, sérieuses ou loufoques, saurez-vous retrouver les bonnes ? Embarquez à bord d'un petit livre pas comme les autres pour un voyage dans les drôleries, les bizarreries et les beautés de la langue française. Un livre drôle et intelligent qui revisite le concept du jeu du dictionnaire ! Découvrez, en vous amusant, 100 mots rares et improbables de la langue française qui désignent des faits, des habitudes, voire des vilaines manies que l'on expérimente tous les jours sans pour autant être capable de les nommer !
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Extraits gratuits - 70 ans Série Noire
Thomas Bronnec, Doa, Jérôme Leroy, Dominique Manotti, Elsa Marpeau, Jean-Bernard Pouy, Sébastien Raizer, Ma Sakey
- Gallimard
- Série Noire
- 18 Juin 2015
- 3260050881395
À l'occasion des 70 ans de la "Série Noire", retrouvez dans ce dossier gratuit les premiers chapitres de 9 nouveautés de cette collection mythique.
Les initiés (de Thomas Bronnec), Pukhtu Primo (de DOA), L'ange gardien(de Jérôme Leroy), Or Noir (de Dominique Manotti), Et ils oublieront la colère (de Elsa Marpeau), Tout doit disparaître (de Jean-Bernard Pouy), L'alignement des équinoxes(de Sébastien Raizer), Les Brillants (de Marcus Sakey) et L'exécution de Noa P. Singleton (de Elizabeth Silver).
Vous pouvez accéder directement à chaque extrait par la table des matières de ce dossier ou lire les extraits à la suite. Retrouvez aussi photographie et biographie des auteurs. Tous ces livres numériques sont en vente chez votre libraire. -
Chasse à l'homme
Patrick Raynal, Jean-Bernard Pouy
- FeniXX réédition numérique (Mille et une nuits)
- La petite collection
- 3 Décembre 2015
- 9782402012447
« Casanova allait ratisser le terrain, tout comme ses deux autres congénères, Khatabi n'avait pratiquement aucune chance. Il avait à ses basques trois spécialistes, formés à l'école des Lone Rangers américains entraînés à la traque, à la survie. Des pistards. De vrais Apaches. En moins de deux, ils débusqueraient le fuyard. » Inspirée de la mort choquante de Khaled Khelkal, poseur de bombes abattu dans des circonstances troubles, une histoire ébouriffante, impossible et hautement politique, qui du genre noir vire au rose... Jean-Bernard Pouy et Patrick Raynal, vieux complices, ont écrit à tour de rôle deux mille signes de ce texte étonnant.