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Georges Fleury
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La bible des pêcheurs à pied - totalement remise à jour - regroupe :
1. Une explication d'un certain nombre de phénomènes marins qu'il faut connaître pour pêcher à pied - comme la marée et les bancs de sable.
2. Une présentation des différentes techniques de pêche à pied.
3. Une présentation des " produits " de la pêche à pied : coquillages, soles, crustacés et autres...
4. Une étude rapide des législations en vigueurs et des risques à connaître.
5. Des recettes authentiques et traditionnelles.
Georges Fleury vit sa passion de la pêche à pied à Granville, le pays des plus fortes marées d'Europe, et il nous livre ici son savoir agrémenté de mille anecdotes. -
Nous sommes en 1959. Rescapé par miracle d'un accrochage sur le djebel Amour, Ahmed Lakouni, jeune chef rebelle algérien, est chargé d'une mission secrète en France métropolitaine. Il traque l'officier des services secrets responsables de la mort de ses hommes...
Dans la capitale inquiète, il retrouve Anne-Marie, la soeur de Pierre Chevrel, son ancien rival, l'officier de commando qu'il a combattu dans le bled. Ahmed vit avec la jeune femme un amour interdit, une passion hors du temps...
Mais un soir d'hiver, Alger se soulève une nouvelle fois. Les partisans de l'Algérie française se retranchent derrière des barricades après avoir massacré les gendarmes qui les chargeaient. Sarah vit ce drame avec Pierre, qu'elle vient d'épouser, et son ami Francis, pied-noir gaulliste de la première heure...
Le destin croisé des deux couples s'écoule au rythme du "vent des mirages", ce sirocco qui enflamme les montagnes algériennes.
Georges Fleury, maître incontesté du récit de guerre, s'est révélé romancier avec Le dernier chant des dinosaures et Siroco, le vent de la passion. -
Face à l'océan déchaîné, des hommes acceptent de mourir pour que d'autres vivent. Leur combat de tous les jours se déroule dans les tempêtes les plus folles, en Manche, en Méditerranée, dans le golfe de Gascogne, en Atlantique Nord, au Maroc et aux Petites Antilles. Le Paul Tourreil, canot de sauvetage de l'île d'Yeu, devient cercueil de glace au cours d'une folle dérive en 1917. Des marins de Saint-Gilles-Croix-de-Vie arrachent en 1965 vingt-deux enfants à un chalutier en flammes. Deux plongeurs de la Royale retrouvent les miraculés de l'Elodie prisonniers de leur navire renversé. Ancien commando de la Marine qui bourlingué de Terre-Neuve au Spitzberg, Georges Fleury a travaillé sur un siècle d'archives de la Société nationale de sauvetage en mer afin de restituer, en un fresque puissante et colorée, le grand courage de ceux qui, relevant tous les défis, partent sauver les autres.
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Le 1er Régiment de chasseurs parachutistes (3) : Bérets rouges en Algérie, 1954-1961. Liban 83
Georges Fleury
- FeniXX réédition numérique (Lavauzelle)
- Élite
- 12 Août 2016
- 9782402143004
Héritier des fameux Groupements d'Infanterie de l'Air, créé en 1943 en Afrique du Nord, le 1er Régiment de chasseurs parachutistes est l'unité de tradition des troupes aéroportées françaises. Georges Fleury a tenu à reconstituer son histoire en trois volumes. Après les combats de la Libération et la guerre d'Indochine, traités dans les deux premiers volumes de cette fresque passionnante, voici la guerre d'Algérie. Le 1er R.C.P., dont le magnifique 2/1 R.C.P. du commandant Bréchignac a été décimé à Dien Bien Phu, survit en Algérie sous la forme de deux bataillons autonomes lorsqu'éclatent, en octobre 1954, les premiers lancés par les nationalistes algériens. Les 1/1 R.C.P. du chef de bataillon Dangoumau et 3/1 R.C.P. du commandant Ducrue sont engagés, dès le 15 octobre 1954 dans les opérations de maintien de l'ordre dans la région de Souk-Arhas. Le 1er R.C.P. redevient un régiment en novembre 1955, sous les ordres du lieutenant-colonel Mayer, qui le mènera dans les combats de plus en plus violents au fils des mois. Les chasseurs parachutistes, encadrés par des officiers et des sous-officiers qui ont combattu en Indochine, opèrent sans répit dans le Constantinois, l'Algérois, la Kabylie et le Sud-Oranais. Ils sont menés à Chypre, en octobre 1956, après un dur entraînement à la guerre, mais ne sautent pas sur l'Égypte. Les jeunes appelés du contingent participent ensuite à la première bataille d'Alger et traquent les Katibas rebelles en Kabylie, par tous les temps, vivant comme les fellaghas, dans le manque de confort le plus absolu. Des hommes anciens d'Extrême-Orient, tombent à la tête des groupes et sections d'appelés, comme l'adjudant Sodoyer, dix fois cité au feu, qui meurt le 6 décembre 1957 d'une balle en plein coeur. Les chasseurs sont galvanisés par les exemples de leurs chefs, ils se hissent au niveau des meilleures troupes aéroportées, sans éclats inutiles, dans la plus pure tradition de leurs anciens. Le 1er R.C.P. est à nouveau à Alger le 13 mai et vit dans la fièvre les réalités de l'Algérie française consacrée à jamais par le retour aux affaires du Général de Gaulle. Le lieutenant-colonel Coustaux succède au colonel Mayer au commandement de l'unité qui a adopté le béret rouge comme tous les autres parachutistes, excepté les Légionnaires avec qui elle travaille très souvent. Le régiment participe aux grandes opérations du plan Challe avec succès, vit avec passion les heures douloureuses des barricades en février 1960, sous le commandement du lieutenant-colonel Broizat, retourne dans le Constantinois, commandé cette fois par le lieutenant-colonel Plassard et participe activement à la destruction de katibas rebelle. Le putsch éclate, le 10er R.C.P. rejoint Alger qu'il ne quitte qu'au soir du 25 avril, derrière la Légion. Les combats reprennent dans l'est algérien pour les compagnies du régiment maintenant commandé par le lieutenant-colonel Genestout. Les chasseurs parachutistes sont ramenés en métropole en juillet 1961. À travers l'histoire sans concession du 1er R.C.P. en Afrique du Nord, c'est toute la guerre d'Algérie que l'on revit, avec des détails si précis qu'on a l'impression « d'y être ». Le 1er R.C.P. participe, en 1983, à des opérations de paix au Liban, l'immeuble « Drakkar », qui abritait la 3e compagnie du capitaine Thomas, saute le 23 octobre et toute la France se resserre autour du régiment doyen de l'Arme parachutiste.
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Fusiliers marins et commandos
Georges Fleury
- FeniXX réédition numérique (Copernic)
- 30 Mai 2019
- 9782402275668
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Rond comme la mer
Georges Fleury
- JC Lattès (réédition numérique FeniXX)
- 18 Septembre 2019
- 9791037601391
Rien de tel qu'un ancien commando de la Royale pour raconter, à sa manière, l'histoire de la mer et de la marine. Avec le parrainage post mortem de Pierre Dac, grand Amiral devant l'Eternel, Georges Fleury nous restitue ici, sur un mode drolatique, la genèse des océans, des navires et des ports, depuis le Déluge jusqu'au porte-avions, en passant par les grands voiliers et le sous-marin à rames. Il n'a pas son pareil pour nous faire entrer, par la même occasion, dans le monde joyeusement loufoque de la Marine française, avec ses bordées homériques dans les bouges du bout du monde, ses règlements cocasses ou ses dures missions dans le Grand Nord. Ecrit avec une verve peu banale, tantôt hilarant, tantôt poignant, Rond comme la mer est le livre de souvenirs le moins conventionnel qu'on puisse imaginer. Il révèle surtout la facette la plus secrète de son auteur : l'humour.
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Des Français ont débarqué le 6 juin 1944 sur les xxx soixante-dix-sept très exactement. Georges Fleury xxx raconte, heure par heure, l'héroïque combat des xxx plus long". Ils ont gagné ce redoutable honneur xxx commun : traversée de la Manche en canots, franchissement des Pyrénées à xxx champs de bataille d'Afrique du Nord, dures écoles des commandos britanniques xxx premiers raids en Europe occupée...
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Bataille pour un paradis... La Koumbala est la plus belle réserve naturelle du Centrafrique. Vaste comme deux fois la Hollande, elle est peuplée d'hippopotames, de lions, de panthères, d'antilopes et d'éléphants. Jean Laboureur, un des plus grands guides de chasse, initié aux rites des féticheurs batékés, la protège depuis 1962. Son fils Matthieu, élevé avec les animaux sauvages, se bat à ses côtés contre les braconniers armés de Kalashnikov venus du Tchad et du Soudan pour décimer les hordes d'éléphants et trafiquer l'ivoire. Koumbala : les aventures extraordinaires de deux générations d'une famille française qui livre un fantastique combat où tous les coups sont permis afin que survive le charme magique et sauvage de l'Afrique.
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L'impérial berger allemand Pyrrhus au flair exceptionnel, Vic, le joyeux chien des Pyrénées, Lesko, Vox et tous les autres... tels sont les compagnons de François Rostolland, le créateur de l'Ecole nationale des chiens de sauvetage de Briançon dont Georges Fleury a choisi de raconter l'étonnante vie, tout entière consacrée à l'amour des animaux. Coco, le corbeau farceur qui vole tout ce qui se trouve à portée de son bec... Les chiens grattant la neige gelée pour arracher des victimes prises sous les avalanches... Les séismes de Mexico, d'Arménie et d'Iran en 1990. Les bergers flairant un pyjama pour retrouver un enfant perdu, dépistant la drogue, découvrant des explosifs... Pyrrhus, Esko et les autres fourmille d'anecdotes tendres, dramatiques et drôles sur la vie des bêtes. Jamais on n'aura parlé avec tant d'émouvante vérité de nos amis et compagnons.
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Hier encore, le seul destin des vieux chevaux était l'abattoir. Le domaine du Pech-Petit, créé par Josette Boon, a réparé cette injustice à l'égard de "la plus noble conquête de l'homme" : cracks des champs de courses ou travailleurs obscurs de la campagne y courent leur dernier galop dans les paysages verdoyants du Lot. Nous n'oublierons pas de sitôt Coco, le cheval de montagne sauvé quatre fois de la tuerie par des enfants d'Annemasse ; Bayard, qui s'est usé à la tâche en transportant des tonnes d'ordures ; Lisette, l'ancienne danseuse de cirque devenue cheval de corbillard ou le fier Ut Majeur qui a participé à trois championnats du monde et deux Jeux olympiques. Tous ces condamnés et bien d'autres ont vécu en liberté leurs dernières années. Tissé d'anecdotes pleines de tendresse, le Dernier galop est un hymne à la nature, une bouleversante histoire de solidarité et d'amitié.
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Tuez de Gaulle ! histoire de l'attentat du Petit-Clamart
Georges Fleury
- Grasset
- Littérature
- 1 Novembre 1996
- 9782246474890
L'attentat du Petit-Clamart contre le général de Gaulle est une page de l'Histoire de France. Georges Fleury le reconstitue minute par minute et éclaircit les raisons profondes de cet acte désespéré. Il brosse les portraits des hommes qui l'ont perpétré : Gyula Sari et Jacques Prévost sont des rescapés de l'enfer de Dien Bien Phu ; Jean Bichon, émule du docteur Martin, le maître espion de Vichy, est un comploteur obsessionnel ; Alain de la Tocnaye, ancien chef de harka en Algérie, est un Chouan égaré dans son siècle ; puis viennent Louis de Condé, Georges Watin, Lajos Marton... Et le lieutenant-colonel Bastien-Thiry, âme de la conjuration, persuadé d'agir pour le plus grand bien de la France. Tuez de Gaulle ! n'est pas seulement l'aventure d'une poignée de conjurés. C'est toute la guerre d'Algérie, avec ses complots, ses barricades et ses drames, qui renaît sous nos yeux.
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La belle histoire de la S.P.A. de 1845 à nos jours
Georges Fleury
- Grasset
- Essai
- 7 Novembre 1995
- 9782246496397
La S.P.A. a été fondée en 1845, il y a tout juste cent cinquante ans sous Louis-Philippe. La protection du cheval (il y en avait près de quatre millions en France !) fut alors son souci principal. Puis, quand le moteur remplaça peu à peu le cheval, la S.P.A. étendit sa sollicitude à tous les animaux domestiques. Anecdotes et grands faits de l'Histoire, personnalités ayant oeuvré pour la S.P.A. comme Zola, Hugo, le général Boulanger, Sarah Bernhardt, et encore Colette, Léautaud ou Brigitte Bardot, ce livre nous raconte les militants qui se battent chaque jour pour que les meilleurs amis de l'homme, ne soient plus maltraités. Georges Fleury a bénéficié du concours de Jacqueline Faucher, la présidente de la S.P.A., qui a mis toutes les archives de la société à sa disposition.
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Georges Félibois, un colosse normand d'une soixantaine d'années, a laissé la ferme familiale à ses deux fils et s'est choisi, avec la S.N.C.F., un destin de cheminot. Sa vie d'homme libre, héros de la Résistance, grand buveur, mange-curé, aussi fidèle en amitié que dans l'amour de sa défunte femme, sa vie s'écoulerait tranquille si un haut fonctionnaire descendu à Couvranches par le train, après avoir assisté à une scène de braconnage à quoi s'adonne Georges, n'exigeait qu'on le mute au gardiennage d'un poste d'aiguillage perdu dans le bocage normand. L'exilé y est heureux ; il attendrait bien là le temps de la retraite, mais le hasard lui offre l'occasion de se venger : on lui annonce le passage d'un train ; celui du Président de la République. Il amène ce convoi à bon port mais en même temps qu'une rame de bestiaux... La scène, retransmise en direct par la télévision, fait éclater la France de rire et Georges Félibois est chassé de l'Administration. Désormais libre de s'adonner à plein temps à sa passion du braconnage, ses aventures sont loin d'être terminées...
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Le général Jean-Louis Delayen {(Le Baroudeur)}, les colonels Jean-Voltaire Raphanaud {(Le Guerrier)} et René Leguéré {(Le Para)} ont gagné au cours des batailles qu'ils ont livrées en 1939-1945, puis en Indochine, en Algérie et au Tchad, près de cent titres de guerre, dont soixante-dix citations ! Aucun soldat, jamais, n'égalera ce palmarès. Ces trois héros d'un autre temps témoignent de tout ce que la France a exigé de ses soldats. Chacun d'eux, à sa manière, a servi son pays jusqu'à l'extrême limite. Souvent blessés, ils sont toujours repartis au combat. Ils ont vécu la Résistance, la bataille d'Italie, le débarquement en Provence, les embuscades de la RC4, le train blindé d'Indochine, Cao Bang, Vinh Yen, les commandos nord-algériens puis le Tchad.
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Dien Bien Phu ! La mort plane, terrible, sur les tranchées débordant de boue sanglante, sur les avant-postes aux défenses écroulées, protégées par des hommes hâves, aux yeux fous, au courage indomptable. Dans la nuit qui vibre d'explosions et de hurlements de haine, les hordes viets déferlent en attaques suicides.
C'est dans cet enfer implacable, au-delà de l'humain, que René Collard, sergent du 1er B.P.C., est précipité la nuit du 3 mai 1954. Cet ancien de la Brigade Fabien, ce parachutiste intrépide et avide de combat, connaît tout de l'Indochine. La guerre est son univers et sa raison de vivre et de mourir.
Déluge d'artillerie lourde et guerriers moïs : avec des sarbacanes, atroces ravages du napalm et voyage fugace de l'opium. René Collard a vécu toutes ces outrances, tous les héroïsmes de cette guerre du monde. Il lui restera à connaître l'apocalypse Dien Bien Phu !
Adieu, sergent... -
Siroco, le vent de la passion
Georges Fleury
- Grasset
- Littérature Française
- 3 Février 1999
- 9782246553793
Le siroco est un vent impérial qui vient du grand désert du Sud. Alors qu'il dépose un voile de poussière ocre sur les terrasses d'Alger enfiévrée par les complots du 13 mai 1958, Sarah et Pierre, une jeune veuve et un officier de Marine, se laissent emporter par la violence de leur amour de jeunesse qu'ils avaient cru oublié...
Pierre Chevrel a interrompu ses études supérieures à Paris pour servir en Algérie où Ahmed Lakouni, son ancien rival dans le coeur de Sarah, commande une unité de l'Armée de libération nationale.
Sarah Bensimon est mêlée à une opération d'intoxication destinée à amener Lakouni à collaborer avec les forces de l'ordre. Elles vient de rejoindre le maquis lorsque l'opération, baptisée "Siroco", est annulée. Abandonnée par ceux qui l'ont poussée dans cette aventure, elle suit Ahmed Lakouni dans les djebels en feu, pendant que Pierre combat au sein d'un commando de la Marine.
Cette tragédie connaîtra son dénouement sur les flancs majestueux du djebel Amour.
Georges Fleury, maître incontesté du récit de guerre et des belles histoires d'animaux, s'est révélé romancier avec le Dernier Chant des dinosaures. Siroco, son vingt quatrième livre publié chez Grasset, en même temps qu'une flamboyante histoire d'amour, est une fresque sur les événements du 13 mai 1958 qui ont ramené le général de Gaulle au pouvoir. -
René Collard, ancien franc-tireur patriote de la brigade du colonel Fabien à la Libération, a été grièvement blessé à la fin de l'horrible boucherie de Diên Biên Phu. « Adieu sergent, je compte sur vous pour travailler maintenant pour la Paix », lui dit le commissaire politique du Vietminh qui, le 22 mai 1954, surveille son évacuation sanitaire. Mais René Collard rêve tout au contraire de revanche. A peine remis, il se porte volontaire pour l'Algérie. De 1956 à 1960, à la tête d'une section d'appelés parachutistes, il risque plus de cent fois sa vie pour exorciser dans les djebels en feu ses démons indochinois... Dix fois cité au feu, chevalier de la Légion d'honneur au grade d'adjudant, René Collard est l'archétype du soldat de la République, respectant toujours l'ennemi qu'il traque sans haine. Avec son cortège d'embuscades et d'accrochages sanglants dans les djebels arides, ce livre témoigne avec puissance de ce que fut la guerre d'Algérie des parachutistes.
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L'Organisation de l'Armée Secrète est née à Madrid le 11 février 1961. Ses fondateurs, Pierre Lagaillarde et Jean-Jacques Susini, en offrent très vite la tête au Général Salan. Cette organisation, née dans la crainte et dans la colère de perdre l'Algérie française, regroupa, après l'échec du putsch d'Alger, en avril 1961, des militaires déserteurs, d'anciens agents secrets, des monarchistes, des Pieds-noires refusant le départ, des fascistes... L'O.A.S. resta, jusqu'à sa disparition, une nébuleuse violente et opaque.
Alors que les généraux Salan et Jouhaud commandent l'O.A.S. en Algérie, l'organisation lance en métropole une campagne terroriste. L'objectif ? Faire revenir De Gaulle sur son projet d'auto-détermination des populations algériennes. Mais ces actions n'ont pour effet que de présenter l'O.A.S. comme un repoussoir... Pourtant, des hommes politiques - dont les noms sont ici dévoilés - suivront dans l'ombre ses actions, jusqu'à l'attentat manqué cotnre Malraux, le 7 février 1962, qui défigura une fillette et suscita la réprobation nationale.
Désormais privée de certains soutiens, l'O.A.S. continuera un combat désespéré et brutal. L'O.A.S. « tiendra » Oran pendant deux mois, malgré les efforts du général Katz ; ses hommes de main, les « deltas », procèderont à des éxecutions en plein Alger ; elle viendra même à bout des « barbouzes » recrutés sur ordre de l'Elysée... Jusqu'à ce que Jean-Jacques Susini se décide à traiter avec le FLN. Mais trop tard - la très grande majorité des Français, lassée des haines et des bombes, s'est depuis longtemps faite à l'idée que « l'Algérie française » était une cause perdue. -
Blindés de reconnaissance fonçant vers le Rhin, flottilles de sampans se faufilant dans les nuits indochinoises derrière les lignes viets, commandos de faux fellaghas nomadisant dans les djebels ensanglantés d'Algérie : les quatre guerres du général Jean-Louis Delayen chantent la poignante épopée d'un soldat français qui n'a jamais été vaincu sur le terrain.
Premier officier allié à atteindre le Rhin, spécialiste des commandos de ralliés en Indochine et en Algérie, considéré comme le maître par les Marines américains, promu général par Valéry Giscard d'Estaing pour son intervention décisive dans la guerre sans nom livrée secrètement pendant plus de sept ans au Tchad, Jean-Louis Delayen a choisi de confier à Georges Fleury, lui-même combattant d'élite des bérets verts de la Marine, toute la vérité sur le destin hors série qui a transformé un jeune officier pas comme les autres en un des plus prestigieux baroudeurs de notre temps. -
Les fusiliers marins de la France libre
Georges Fleury
- Grasset
- Littérature
- 5 Juin 1980
- 9782246096597
A Londres, en juillet 1940, une poignée de marins ralliés au général de Gaulle décident de doter la France libre d'une unité de fusiliers marins. Après le débarquement manqué de Dakar et les combats de Syrie, se forge une unité à part. Dans le désert de Libye, les fusiliers marins de la France libre assurent la défense anti-aérienne du réduit de Bir-Hacheim. Devenus régiment blindé, ils participent à la bataille d'Italie et percent le front allemand au Garigliano. Débarqués en Provence, ils bousculent la Wehrmacht jusqu'au Rhin. Affrontement grondant de chars, duel angoissant de l'homme et du bombardier, progression fulgurante de blindés dans les campagnes d'Italie, des Vosges, de l'Alsace et des Alpes du Sud, le livre de Georges Fleury n'est pas seulement une suite tumultueuse de spectaculaires scènes de guerre : c'est l'histoire d'un régiment d'élite français qui, de 1940 à 1945, a tenu à écrire l'Histoire sur tous les champs de bataille d'Afrique et d'Europe.
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Campagne de France, Hoa Binh, Cao Bang, Diên Biên Phu, Algérie : Leguéré a été de tous les combats, de toutes les guerres, de tous les engagements. Sorti du rang, officier de la Légion d'honneur au grade de lieutenant, médaille militaire, quatorze citations, il incarne les vertus d'héroïsme tranquille et de discipline librement consentie qui ont fait la gloire des troupes aéroportées françaises. Aujourd'hui il se souvient. Dans un récit hallucinant de précision et mené de main de maître par le grand écrivain militaire, Georges Fleury, il fait revivre chaque tranchée, chaque pierre, chaque compagnon tombé à ses côtés. Griserie des sauts sous le feu rebelle, d'assauts furieux où chacun hurle pour couvrir le fracas des armes et vaincre sa propre peur, atterrissages suicides au milieu des pals plantés par les Viets, révélations sur les derniers instants d'Eliane 4 et l'holocauste de Diên Biên Phu : le Para, c'est la guerre telle qu'elle n'a jamais été décrite.
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Avec 28 citations à titre français, le colonel Jean-Voltaire Raphanaud est un des officiers les plus décorés de l'Armée française. Dès 1939, il déploie des dons militaires hors du commun, mélange de bravoure, d'instinct et de patriotisme, qui font dire de certains soldats qu'ils sont de véritables "bêtes de guerre". Prisonnier en 1940, aussitôt évadé, les audacieux sabotages qu'il entreprend font mettre sa tête à prix par les Allemands. Capturé deux fois par la Gestapo, il échappe aux nazis à la veille du peloton d'exécution, passe en Espagne. En 1945, l'Indochine l'attend. Il y commande le célèbre train blindé immortalisé par Paul Bonnecarrère dans Par le sang versé. Les coups de main qu'il lance en zone viet-minh à partir du monstre d'acier sont entrés dans la légende. De 1958 à 1962, c'est l'Algérie où Raphanaud commande les légionnaires puis les tirailleurs algériens engagés contre leurs frères de race F.L.N. dans le plus inexpiable des combats.
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26 mai 1951. Dans l'église désaffectée de Ninh-Binh, les hommes du commando marine François reposent, harassés. Soudain, quelques minutes avant l'aube, c'est l'enfer : les Viets attaquent ! Le quartier-maître Pierre Pihan boucle son ceinturon et se jette, jambes et torse nus, dans la bagarre. Blessé trois fois en deux heures, il sera l'un des rares rescapés de ce Camerone des fusiliers marins en Indochine. A travers la tragédie de Ninh-Binh, c'est l'exceptionnelle aventure d'un homme hors du commun que retrace Georges Fleury, Pierre Pihan, commando à dix-sept ans, a participé à toutes les grandes opérations des commandos des fusiliers marins François et Jaubert. Sa force physique impressionnante, son courage à toute épreuve en ont fait un guerrier d'élite. Longues traques dans les rizières inondées, pièges infernaux tendus par les Viet-minhs, embuscades meurtrières sous les palétuviers : dans la lignée du Baroudeur, c'est toute la guerre d'Indochine que Georges Fleury fait revivre en un hallucinant cocktail de combats grandioses, d'attaques et de replis. Une épopée à la gloire du courage.
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Depuis septembre 1940, l'Indochine, coupée de la France, vit sous le joug japonais. Après plus de quatre années d'occupation, soudain, le 9 mars 1945 à 21 heures, toutes les garnisons françaises sont attaquées. C'est à Lang Son, au Tonkin, que les combats sont les plus acharnés. Le colonel nippon Shizumé fait arrêter par traîtrise le président Auphelle et le colonel Robert, commandant la subdivision. L'officier français refuse de signer l'ordre de reddition de ses troupes, essaimées jusqu'à Dong Dang, la Porte de Chine. Privés de leur chef, les marsouins se battent à un contre cinquante, mais les forts tombent un à un. Le 12 mars, les Nippons massacrent la plus grande partie des survivants et le général Emile Lemonnier est décapité. Les autres subissent l'horreur des camps de la mort lente d'Hoa Binh. Leclerc débarque... Une autre guerre commence. Georges Fleury apporte aujourd'hui des précisions capitales sur le dernier haut fait méconnu de la Seconde Guerre mondiale.