Filtrer
Langues
Accessibilité
Prix
Christiane Deluz
-
Le soleil, la lune et les etoiles
Jean Batany, Jeanne Battesti-Pelegrin, Régine Colliot, James Dauphine, Christiane Deluz, Michel-Marie Dufeil, Gérard Gou
- Presses universitaires de Provence
- 16 Janvier 2014
- 9782821835931
Soleil, Lune, Étoiles : leur présence, si l'on fait appel à ses souvenirs de lectures, n'est pas très fréquente dans les oeuvres romanesques ou épiques du xiiième siècle. Mais si leurs apparitions sont rares, elles ont toujours, ou presque, une fonction que l'on peut qualifier dès maintenant de magique ou de mystique ; soleil, lune, étoiles remplissent alors le rôle de signes ; ils annoncent des situations, des conjonctures romanesques parfois conventionnelles, parfois plus originales : ils s'intègrent alors dans l'action ; ou ils font partie d'un climat amoureux, ils sont les attributs de scènes courtoises ; ou ils ouvrent un chemin mystique aux héros. Ils remplissent assez rarement un rôle utilitaire, plus rarement un rôle purement esthétique, suscitant la seule émotion artistique chez l'auditeur, ainsi que le public moderne y est habitué depuis les romantiques : « Pâle étoile du soir, messagère lointaine... » écrivait Musset.
-
Les couleurs au Moyen Âge
Jean Arrouye, Roger Bellon, Hélène Charpentier, Hélène Dauby, Christiane Deluz, Francis Dubost, Michel-Marie Dufeil, Gér
- Presses universitaires de Provence
- Senefiance
- 14 Mai 2014
- 9782821836853
Les couleurs étaient là quand le langage les nomma : couleur du temps, couleur des mots. Existence énoncée n'implique pas pour autant essence élucidée ; "par le pouvoir des mots", la couleur est née, une seconde fois. Mais "sous couleur de" s'y montrer, elle s'y est cachée : "couleur" a connivence avec "celer". Naissance-annonciation et naissance parodique : le Moyen Âge s'illustre des couleurs que son langage, à la lettre coloré(e), recèle ; mais sous ce langage qu'elle répète et où elle se répète pour la plus grande "exultation de l'oeil" la couleur se dérobe. Ce jeu présence-absence, sous le sceau médiéval du secret et du sacré, participe d'une hiérophanie qui est bien loin d'exclure une histoire des couleurs, elle-même indissociable d'une poétique de la couleur. Les couleurs au Moyen Âge - celles du peintre et celle du poète, celles du poète-peintre - tranchent, franches et nettes, le plus souvent sans nuance ; elles brillent aussi, compactes et lisses, d'un vif éclat ; elles opposent bien autant qu'elles s'opposent entre elles. De l'oeil au mot, s'instaure un divorce qui est aussi complicité où la couleur-énigme pourrait être à la fois le masque et le philtre.
-
De l'étranger à l'étrange ou la conjointure de la merveille
Jean Arrouye, Jean-Claude Aubailly, Paul Bancourt, Régine Colliot, Denis Collomp, Christiane Deluz, Francis Dubost, Mich
- Presses universitaires de Provence
- Senefiance
- 16 Janvier 2014
- 9782821836037
Le colloque dont les communications sont ici publiées a eu pour ses participants une tonalité particulière. Et le Président de l'Université de Provence a tenu à être présent à l'ouverture des travaux. Cette rencontre était en effet dédiée à deux des membres fondateurs du C.U.E.R. M.A., Marguerite ROSSI et Paul BANCOURT. Ces collègues vont bientôt cesser d'enseigner. Il ne s'agira de retraite que sur le plan administratif puisqu'ils continueront tous les deux, nous le savons, leurs activités scientifiques, en particulier dans le cadre du C.U.E.R. M.A. Ainsi donc avons-nous travaillé cette année sur le thème de l'étrange et de l'étranger, domaines qu'ont particulièrement explorés nos deux collègues dans leurs travaux antérieurs.
-
Vergers et jardins dans l'univers médiéval
Jean Arrouye, Jean-Claude Bibolet, Michèle Brossard, James Dauphine, Christiane Deluz, Joëlle Fuhrmann, Gérard Gouiran,
- Presses universitaires de Provence
- Senefiance
- 16 Janvier 2014
- 9782821835955
Il est indéniable que le jardin joue un rôle de premier plan dans la littérature médiévale. Lieu de la rencontre, de l'amour ou de l'aventure, il est aussi un lieu protégé ou les protagonistes aiment à s'ébattre et à se reposer. Lieu fermé, il est le réceptacle de la parole, du signe, du message. Il est dès lors logique que l'aménagement d'un tel espace soit de première importance. Mais cet espace est, en rapport avec la mentalité médiévale, polysémique. À la fois espace végétal, directement lié au monde sublunaire, il est aussi lieu symbolique, en osmose avec les représentations mythiques et les influences cosmiques. En d'autres termes, il est investi, en continu, d'une entité symbolique. La littérature médiévale, et en particulier la littérature courtoise rend compte de cet aspect multiforme et multi-signifiant du verger. À côté de listes de plantes, ornatio du jardin comme de l'écrit, le monde vivant du jardin, véritable microcosme a les yeux tournés vers un ailleurs que la poursuite du récit explicitera sur le plan imaginaire.
-
Voyage, quête, pèlerinage dans la littérature et la civilisation médiévales
Huguette Taviani, Christiane Deluz, Jacques Paul, Robert Deschaux, Pierre André Sigal, Noël Coulet, Pierre Demarolle, Gi
- Presses universitaires de Provence
- Senefiance
- 27 Octobre 2014
- 9782821836839
Attentifs aux faits et gestes des grands personnages, les chroniqueurs du Moyen Âge les suivent quelquefois en voyage et nous en donnent une relation. Des documents officiels, portant mention de la date et du lieu, permettent de suivre exactement certains déplacements. Attendus au terme de leur mission ou poussés par les affaires, ces hommes s'attardent rarement en route. Récits et documents nous renseignent sur les étapes et les moyens de transport car il n'est pas d'un mince intérêt de connaître la rapidité de circulation des hommes et des nouvelles. La littérature de guides ou de pèlerinages, de son côté, fait surtout connaître des itinéraires, les sanctuaires qui les jalonnent, les monuments que l'on peut y voir, les populations que l'on y rencontre et les moyens de surmonter les principaux obstacles du parcours. Ces voyages entrepris par piété conduisent à un but bien déterminé, même si la route comporte des détours.
-
Les Couleurs au Moyen Âge
Jean Arrouye, Roger Bellon, Hélène Charpentier, Hélène Dauby, Christiane Deluz, Francis Dubost, Michel-Marie Dufeil, Gér
- FeniXX réédition numérique (Université Aix-Marseille I)
- Sénéfiance
- 11 Juin 2016
- 9782402378543
Les couleurs étaient là quand le langage les nomma : couleur du temps, couleur des mots. Existence énoncée n'implique pas pour autant essence élucidée ; "par le pouvoir des mots", la couleur est née, une seconde fois. Mais "sous couleur de" s'y montrer, elle s'y est cachée : "couleur" a connivence avec "celer". Naissance-annonciation et naissance parodique : le Moyen Âge s'illustre des couleurs que son langage, à la lettre coloré(e), recèle ; mais sous ce langage qu'elle répète et où elle se répète pour la plus grande "exultation de l'oeil" la couleur se dérobe. Ce jeu présence-absence, sous le sceau médiéval du secret et du sacré, participe d'une hiérophanie qui est bien loin d'exclure une histoire des couleurs, elle-même indissociable d'une poétique de la couleur. Les couleurs au Moyen Âge - celles du peintre et celle du poète, celles du poète-peintre - tranchent, franches et nettes, le plus souvent sans nuance ; elles brillent aussi, compactes et lisses, d'un vif éclat ; elles opposent bien autant qu'elles s'opposent entre elles. De l'oeil au mot, s'instaure un divorce qui est aussi complicité où la couleur-énigme pourrait être à la fois le masque et le philtre.