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Christian Ferrand
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Les deux jeunes frères, Joseph et Rémi, s'adorent. Dans la grande propriété agricole nommée « le Mas », au milieu des bois de châtaigniers luxuriants et des vertes prairies de l'Aveyron, ils vivent d'insouciances, de jeux, d'amour l'un pour l'autre. Tout s'effondre lorsque Rémi, le cadet de cinq ans, disparaît mystérieusement. Joseph est anéanti. Convaincu malgré les apparences que son frère n'est pas mort, il promet de le retrouver devant sa mère mourante, dût-il y passer toute sa vie. Il ne se doutait pas où allait le conduire cette promesse. Avec son ami Bertrand, valeureux combattant au visage détruit par le feu, ils traverseront la guerre, le monde jusqu'aux régions les plus hostiles et croiseront les pires dangers.
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Lou Forron ou un mensonge sans importance
Christian Ferrand
- Mon Petit Editeur
- 12 Juillet 2012
- 9782748387711
Cette fiction, inspirée d'un fait divers dramatique, a défrayé la chronique dans les années trente en Aveyron. Lou Forron, paysan au lieu-dit de Campeyremares, est un homme honnête et travailleur. Le hasard, la jalousie, la haine, sa maladresse vont le conduire à tuer l'un de ses voisins. De cette situation inextricable, il ne sortira pas vivant. Ce livre est un roman, dont le fond de l'histoire est authentique. L'auteur est l'un des petits-fils de Joseph Ferrand, dit "Lou Forron".
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Un homme perdu dans les abysses de la misère se serait laissé aller au pire, mais c'était sans compter sur ce minuscule être, insignifiant, fragile et sans atout : le petit chat CAT. Il va le guider vers la conquête du monde ou la miséricorde des femmes lui fera retrouver ce qu'il n'aurait jamais dû perdre : sa dignité d'homme. (La femme est l'avenir de l'homme. Louis ARAGON.)
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Deux policiers insolites enquêtent sur des morts horrifiantes et mystérieuses !
Plusieurs meurtres particulièrement sanglants, des victimes sans relations apparentes les unes avec les autres, une enquête conduite par deux policiers : l'inspecteur Chaivalme, atteint de troubles de la personnalité ; le divisionnaire Tischenez, vrai ripou ou faux flic selon les versions de sa propre histoire. Et une galerie de portraits de personnages étranges tels qu'une adepte du spiritisme admiratrice d'Allan Kardec, un descendant d'une secte satanique sévissant au 12e siècle ayant inspiré Heinrich Himmler lors la création de l'Ordre noir SS, un idéaliste menant une vie phalanstérienne selon les principes de Charles Fourier...
Découvrez une série de personnages excentriques liés à des meurtres des plus inquiétants, avec ce roman policier étonnant et plein de suspense !
EXTRAIT
Intérieurement Frédéric Tischenez était en ébullition, car les conclusions de son subordonné se rapprochaient fort des siennes, mais il ne voulait pas admettre que le jeune inspecteur ait pu aboutir à un tel résultat. Aussi, ne lui avait-il pas dit ce qu'il pensait réellement et avait tenté de lui prouver que finalement les indices dont il disposait étaient insuffisants pour se forger une opinion. Pour ce qui était du sel sur le cadavre, Tischenez avait tout simplement goûté la poudre éparse sur le pyjama de Georges Quilat pour en déterminer la nature. Rien ne l'écoeurait. Nicolas Chaivalme et son chef retrouvèrent le légiste sur le trottoir :
-Alors toubib ? demanda Tischenez.
-Très méchante blessure, le bas-ventre a été ouvert sur vingt-cinq centimètres environ et la profondeur de la plaie, de l'ordre de huit centimètres. La mort n'a pas été instantanée et le malheureux a dû souffrir atrocement. Je situerai l'évènement entre deux et quatre heures du matin.
-Docteur, demanda Chaivalme, faut-il une grande force pour provoquer une telle blessure ?
-Une très grande force, peut-être pas, mais une volonté farouche de faire une telle ouverture dans le ventre, c'est évident. Le coup de couteau porté initialement était suffisant pour entraîner la mort. Il a fallu ensuite une froide détermination pour éventrer complètement la victime. Ce genre de plaie me rappelle ce que j'ai pu étudier sur les éventrations rituelles que s'infligent les Japonais lorsqu'ils font harakiri ou seppuku. C'est tout à fait comparable.
-Vous admettez donc qu'il ait pu se suicider ? poursuivit Chaivalme.
-Ça pourrait être possible, mais certains détails me laissent penser que les choses ne se sont pas déroulées ainsi. Ce sont des détails techniques. La blessure de cet homme est trop large et trop profonde pour qu'il ait pu se mutiler lui-même. En effet, après le premier coup de couteau à gauche du nombril, il n'aurait jamais eu assez de force pour continuer à s'ouvrir le ventre de la sorte.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Christian Ferrand - L'auteur réside à Montpellier où il a oeuvré dans le domaine de la sécurité informatique. Quel lien avec le roman noir ? C'est le mystère de l'écriture, de la convergence improbable d'un univers cartésien et d'un monde onirique. -
Nous sommes en 1945 : alors que les Français célèbrent le bonheur de vivre retrouvé, Guy Gervois, 17 ans, s'engage pour l'Indochine. Il décide, au péril de sa vie, d'aller combattre les ennemis de la France en Extrême-Orient. Il nous raconte l'enfer de façon absolument exacte, sans exagération ni modération.
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1981. Un flic accusé à tort d'une bavure est placardisé au service des archives du Ministère de l'Intérieur. Il passe ses vacances annuelles en Lozère dans une maison isolée avec d'autres membres de sa famille et des amis. Confrontés à des évènements étranges, ils se retrouvent confinés malgré eux dans cette bâtisse coupée du monde.
Les intentions meurtrières des uns et des autres se révèlent. Elles coïncident toutes avec un objectif commun : la mort de l'un d'entre eux. Ces projets maléfiques trouvent leurs origines dans un passé douloureux entretenant une haine inextinguible. Ce huis clos minutieusement orchestré conduit inexorablement à un règlement de compte longuement prémédité.
Les évènements tragiques ayant bouleversé l'Europe au XXe siècle constituent la toile de fond historique de ce roman noir.