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Béatrice Couturier
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Je suis née parce que mon frère est mort. Il paraît que j'ai ainsi sauvé ma mère de la folie. J'ai donc été longtemps « tout » pour ma mère. J'ai souvent été « rien » lorsque je ne correspondais pas à ses attentes. Sur ce modèle d'être « tout » pour un autre, je me suis choisi des amours impossibles, névrotiques et tourmentées. Il n'en sortait généralement « rien » de bon. Une vie d'amoureuse déçue et d'errances affectives. Accroc aux relations de plus en plus nocives, le récit d'une chute, celle de l'estime de soi.
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Roman de sang, de larmes et d'amour.
Manolo, issu de la communauté tsigane et Etienne, fils de notable, habitent Nimar, une petite ville du Sud de la France. Ils fréquentent la même école et se lient d'amitié. Un jour, un drame terrible touche la famille de Manolo. Seize ans plus tard, Etienne enquête pour aider son ami miné par la tragédie et rechercher la vérité. Que trouvera-t-il au bout du compte ?
L'habit de sang est un roman choral où chaque personnage, y compris le narrateur, exprime sa vision de la réalité et un roman de sang, de larmes et d'amour, pour les bêtes comme pour les hommes.
Découvrez l'histoire d'amitié de Manolo et Etienne, et plongez dans un roman choral où chaque personnage prend la parole pour exprimer sa vision de la réalité.
EXTRAIT
Étienne a eu du mal à retrouver la trace des garçons premiers nés de Solomiya, d'ailleurs il n'a localisé que Mirko, à cause des affiches. Paco, à ce moment-là est en mission à l'étranger.
Les frères ne se voient guère, une ou deux fois par an, au hasard des tournées du cirque, et ils échangent juste une accolade, sans rien se dire. Ils se comprennent : la vie continue vaille que vaille, ne pas se retourner sur le passé.
La lettre attend Mirko à la fin de sa journée de travail, sous la porte de la caravane. Il lit, hoche la tête et jette le courrier, mais les souvenirs affluent, à son corps défendant. Il est seul pour accueillir l'enfance qui refait surface. Il sort de sa poche une boite de cigarillos, les mêmes que ceux de Solomiya. Évidemment, il l'ignore.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Béatrice Couturier est messine d'origine et vit à Gérardmer dans les Vosges. D'abord enseignante dans le premier degré, elle a exercé ensuite les fonctions de psychologue scolaire. Elle consacre une grande part de son temps aux ateliers d'écriture et à la pratique du théâtre.
Elle a publié deux autres ouvrages, La Beluga, pacifier les effets-mère et Cas d'écoles. -
Le transhumanisme ; faut-il avoir peur de l'avenir ?
Béatrice Jousset couturier, Luc Ferry
- Eyrolles
- 28 Avril 2016
- 9782212151268
Le transhumanisme est un courant de pensée, désormais international, prônant l'usage des sciences et des techniques, dans le but d'améliorer l'espèce humaine, en augmentant les performances physiques et mentales de L'homme. Il considère en outre certains aspects de la condition humaine tels que le handicap, la maladie, le vieillissement ou la mort subie comme inutiles et indésirables. À ce titre, il interroge et il inquiète...
Pour éclairer l'actualité de façon constructive, et tracer un pont entre les fantasmes et la réalité, l'auteur décrypte ce courant de pensée en proposant un texte accessible, synthétique et vivant. Il commence par faire un retour historique sur les origines et les influences du transhumanisme. Il s'interroge ensuite, à travers une lecture humaniste de la situation actuelle, sur la pertinence d'une telle "révolution". Il nous interpelle enfin sur les orientations que nous souhaitons réellement donner à notre évolution en soulignant les parts d'ombre et les raisons d'espérer.
"II n'est plus temps de savoir si nous sommes capables d'accompagner un tel virage, de nous y adapter : nous sommes déjà dans la tourmente.
S'y opposer ralentira son trajet momentanément, mais en aucun cas ne le freinera. Regardons-le bien en face, pour réagir à son approche, éviter qu'il ne nous écrase, et décidons en pleine conscience si nous préférons prendre un ticket pour embarquer, ou le laisser passer.
Restons vigilants, attentifs et ouverts face à l'inconnu sans condamner a priori notre avenir." -
On dit que pour apprendre bien, il faut laisser ses soucis aux grilles de l'école. Mais voilà, comme les escargots qui portent leur maison sur le dos, on transporte tous nos maux dans nos cartables, avec les livres et les cahiers. Ils sont devant moi. Ils se livrent, se délivrent ou se laissent deviner. Itinéraires au coeur de l'institution d'une maitresse, de filles, de garçons, de familles
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Trois facteurs d'identités remarquables
Béatrice Willaume-couturier
- Mon Petit Editeur
- 10 Septembre 2015
- 9782342042351
La tentation du meurtre, du suicide et la folie aussi... L'Autrement Que Prévu qui bouleverse les existences... Les fantômes dans les placards de familles ordinaires... Le sang, le sexe et le secret constituent le terreau d'où sont issus les personnages singuliers des nouvelles de ce recueil.
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Il ne reste souvent pas grand-chose des lieux et des histoires qui firent la vie de nos parents et grands-parents. Se souvenir de toits est un témoin : à travers les différentes adresses où vécut l'auteur, nous voyons défiler toute une époque. Se souvenir de toits est un relais du passé vers le futur pour nos descendants, pour qu'ils connaissent les existences d'où ils sont issus avec leurs espoirs, leurs joies, leurs drames aussi, pour qu'ils sachent sur quel terreau leur lignée s'est construite. Se souvenir de toits est une trace. Comme les gènes, le livre donne à son auteure l'espoir touchant de rester « immortelle ».