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Antoine Garapon
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Peut-on réparer l'histoire ? colonisation, esclavage, Shoah
Antoine Garapon
- Odile Jacob
- 21 Février 2008
- 9782738193377
Alors que rebondit le débat autour de la repentance et de la colonisation, les tribunaux civils sont de plus en plus sommés d'indemniser les « préjudices de l'histoire ». On savait, depuis Nuremberg, que la justice pénale internationale pouvait juger les dirigeants, mais voici que, à présent, le droit privé est convoqué pour solder les comptes de l'histoire : spoliations des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale, stérilisation de populations colonisées, occupation des terres des aborigènes, par exemple. Le mal dans l'histoire est-il un préjudice qu'on peut réparer ? L'indemnisation financière peut-elle ouvrir la voie à une réconciliation ? Les victimes y trouvent-elles vraiment la reconnaissance qu'elles cherchent ? Ne s'agit-il pas là d'une marchandisation de la justice ?Une enquête inédite sur une nouvelle façon de panser les plaies de l'histoire. Antoine Garapon, magistrat, a fondé l'Institut des hautes études sur la justice et est membre du comité de rédaction de la revue Esprit. Il a notamment publié Le Gardien des promesses, Bien juger, Des crimes qu'on ne peut ni punir ni pardonner, Juger en Amérique et en France.
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Nos démocraties se montrent aujourd'hui très sourcilleuses en matière de morale publique. Celle-ci a en effet opéré son retour sous la pire des formes : le scandale. Affaires de corruption, malversations financières, faits divers sordides... Parfois, les trois sont réunis, comme en Belgique dernièrement, et l'on ne tarde pas à suspecter l'ensemble de la classe politique. La justice - sans doute la dernière instance d'identification du mal - est fortement mise à contribution et finit par sortir de son rôle : chaque jour, on lui demande davantage de trancher des conflits moraux. Mais par quoi nos concitoyens sont-ils tant fascinés ?Par la justice en elle-même ou par sa matière : le crime ? Pour le savoir, les participants au séminaire de philosophie du droit de l'Institut des hautes études sur la justice ont choisi d'appuyer leur réflexion sur des cas extrêmes -- tueurs en série, délinquants sexuels, détenus dangereux --, montrant notamment que le mal ne peut pas plus se réduire au « traitement » des criminels qu'à des statistiques : la question qu'il pose est de nature profondément politique... Avec : Olivier Abel, Antoine Garapon, Jean-Paul Jean, Paul Ricoeur, Joël Roman, Denis Salas, Daniel Zagury.
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Des crimes qu'on ne peut ni punir ni pardonner : Pour une justice internationale
Antoine Garapon
- Odile Jacob
- 1 Novembre 2002
- 9782738185235
Tout commence à Nuremberg et à Tokyo, et s'accélère après la fin de la guerre froide : en mars 1999, l'immunité du général Pinochet est levée par les lords britanniques à la demande d'un juge espagnol. Deux mois plus tard, pour la première fois dans l'histoire, un chef d'État en exercice, Slobodan Milosevic, est mis en accusation, arrêté puis jugé devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPI). Le 1er juillet 2002 naissait la Cour pénale internationale. Cette nouvelle justice pénale internationale est-elle une « justice de vainqueurs » ou bien une utopie moralisatrice, comme le soutiennent ses détracteurs ? Le moment est venu de confronter ses réalisations à son projet : qu'apporte-t-elle vraiment à la construction de la paix ? Les procès qu'elle instruit guérissent-ils les victimes ? La justice peut-elle empêcher la guerre ? Les juges vont-ils supplanter la souveraineté des peuples ?Antoine Garapon anime l'Institut des hautes études sur la justice et participe au comité de rédaction de la revue Esprit. Il a été secrétaire-général adjoint de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) et a créé en 1991 le Comité Kosovo. Il est notamment l'auteur du Gardien des promesses, de Bien juger. Essai sur le rituel judiciaire et de Et ce sera justice. Punir en démocratie, avec Frédéric Gros et Thierry Pech.
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Le gardien des promesses ; justice et démocratie
Antoine Garapon
- Odile Jacob
- 1 Février 1996
- 9782738196200
Multiplication des affaires, explosion des contentieux, procès retentissants qui tiennent en alerte l'opinion : autant de manifestations d'une montée en puissance de la justice, dont on attend qu'elle soit à la fois l'arbitre des moeurs, le garant de la moralité publique et le responsable du salut des personnes. Mais ne lui demande-t-on pas ce qu'elle ne peut donner ? L'idée d'une démocratie juridique n'est-elle pas une illusion, qui cache des troubles profonds ? Car le pouvoir de la justice est plus inquiétant qu'enthousiasmant. Il est l'indice d'une disqualification de l'État en même temps que d'une distention du lien social. Face à cette fragilité de la société démocratique, c'est à une réflexion d'ensemble sur l'exercice des pouvoirs que nous convie l'auteur, affirmant que le véritable rôle du juge n'est pas de prendre la place du politique, mais de résister au risque d'implosion démocratique en demeurant le gardien des promesses inscrites au coeur des lois républicaines. Antoine Garapon, ancien juge des enfants, membre du comité de rédaction de la revue Esprit, dirige actuellement l'Institut des hautes études sur la justice.
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Bien juger : essai sur le rituel judiciaire
Antoine Garapon
- Odile Jacob
- 20 Septembre 2001
- 9782738197788
Imaginons un instant que vous assistiez pour la première fois à une audience. Nul doute que vous seriez plus frappés par l'étrange spectacle qui se déroulerait sous vos yeux que par la discussion juridique. C'est que, avant d'être une faculté morale, juger est un événement. Avant qu'il y ait des lois, des juges, des palais de justice, il y avait, selon Antoine Garapon, un rituel. Ce livre s'attache donc à en dévoiler toutes les facettes, montrant par exemple comment l'espace de la salle d'audience est agencé pour culpabiliser et inhiber le prévenu, le soumettre à l'ordre judiciaire. Les juges peuvent-ils se passer de cette mise en scène pour bien juger ? C'est à cette question que s'attache ensuite la réflexion d'Antoine Garapon à travers, notamment, la comparaison des systèmes judiciaires français et américain, l'analyse de l'intrusion des médias dans le temps du procès, et le recours à certaines oeuvres d'Eschyle, de Freud et de Kafka. Si la philosophie du droit est une recherche du juste in abstracto, à travers l'idéal et la règle, ce livre montre que la quête du « bien juger » oblige à s'immerger in concreto dans l'expérience de l'acte de juger. Il n'existe donc pas de jugement « pur », car, en faisant quotidiennement l'expérience du mal, de la cruauté des hommes, de la résistance des faits, du caractère périssable de la cité politique, de la fragilité des preuves et de la forclusion de la vérité, la justice est aux prises avec la matière humaine brute. Ancien juge des enfants, Antoine Garapon, membre du comité de rédaction de la revue Esprit, dirige l'Institut des hautes études sur la justice. Il a déjà publié Le Gardien des promesses. Justice et démocratie (1996) aux Éditions Odile Jacob.
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La raison du moindre Etat ; le néolibéralisme et la justice
Antoine Garapon
- Odile Jacob
- 21 Octobre 2010
- 9782738196064
Maîtrise des coûts, indicateurs de performance, rémunération des juges indexée au mérite, généralisation du traitement en temps réel des affaires pénales, introduction du plaider coupable à la française, généralisation de la transaction, rétention de sûreté, jugement des malades mentaux, etc. : ces innovations n'ont rien d'une lubie autoritaire ou d'une mode passagère. Elles marquent l'avènement d'un nouveau modèle de justice : la justice néolibérale. Cette évolution doit-elle être diabolisée ?Déchiffrant la cohérence de ce nouveau modèle, Antoine Garapon propose une analyse en profondeur de cette évolution qui affecte toutes les institutions publiques (l'Université, la recherche, la santé, la psychiatrie entre autres). Si elle connaît un tel succès, c'est qu'elle repose sur un consensus bien plus profond qu'on ne le croit et traduit une conception de la liberté qui nous permet de gérer nos vies et donc d'être modernes sans nous embarrasser des difficultés de la démocratie. Dès lors, face au néolibéralisme, que faire ? Comment sortir de la simple protestation ?Auteur notamment du Gardien des promesses et de Bien juger, membre du comité de rédaction de la revue Esprit, Antoine Garapon dirige l'Institut des hautes études sur la justice (IHEJ).
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Victimes, et après ?
Antoine Garapon, Arthur Dénouveaux
- Gallimard
- Tracts/Gallimard
- 7 Novembre 2019
- 9782072887222
«Alors que la seule relation à la victime est l'indignation ou la compassion, voici que cette dernière nous donne une leçon de vie. La discipline du bonheur est une leçon universelle qui s'adresse à tous. C'est un défi, l'exigence d'un art de vivre que la victime vit de manière intensifiée, mais qui est au programme de toutes les existences.» Arthur Dénouveaux et Antoine Garapon
La condition de victime ne peut se réduire au traumatisme et à la souffrance. Sa violence symbolique engendre également une diminution d'être. L'exil aux autres et à soi-même contraint les victimes à une traversée ici esquissée. Leur quête vitale du bonheur, non pas malgré mais à partir de leur malheur, résonne de manière universelle avec la condition humaine. -
La révolution numérique bouleverse la justice et fait peur à certains autant qu'elle enthousiasme les autres : disparition des avocats ou des notaires, résolution des conflits en ligne, justice prédictive, état civil tenu par la blockchain, généralisation des contrats en bitcoins échappant à tout contrôle (et à toute taxation), etc. Ce livre prend de la distance pour décrire ce nouveau droit numérique, car c'est de cela qu'il s'agit, qui agit très différemment de tout ce que nous avons connu jusqu'à présent. Il fait donc le détail à la fois des mécanismes de cette nouvelle écriture et du nouveau droit qui lui est intimement lié. Son objectif est un apaisement des angoisses, en éclairant les potentialités et les pièges du rêve qu'il diffuse : organiser la coexistence des hommes sans politique et sans loi.
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Le numérique contre le politique
Antoine Garapon, Jean Lassègue
- PUF
- Hors collection
- 1 Septembre 2021
- 9782130830054
Que fait le numérique au politique ? À cette question aujourd'hui capitale, ce livre apporte trois contributions originales. Tout d'abord, plutôt que de trouver des remèdes à un mal dont on n'a pas pris le temps de faire le diagnostic, il situe l'origine du malaise dans une crise de l'espace. C'est de l'hétérogénéité constitutive entre l'espace dans lequel nous évoluons et le non-espace du codage informatique, que naît la crise de dépossession que nous subissons. Le codage introduit ainsi dans l'espace public une part cachée, secrète, et qui peut même lui être hostile dans la mesure où il exerce sur lui un contrôle permanent en ciblant les individus, en analysant des tendances générales et en influençant les comportements. La valeur est donc produite à l'insu des consommateurs, des électeurs, des acteurs de marché : ce sont toutes les médiations sociales qui se trouvent affectées, ce que montrent jusqu'à la caricature les réseaux sociaux. Plutôt que de se lamenter sur les nouvelles menaces, au demeurant réelles, qui pèsent sur la démocratie, plutôt que de dénoncer une surveillance généralisée au risque de sombrer dans le complotisme, plutôt que de croire que l'extension toujours plus poussée du numérique engendrera comme par miracle ses propres remèdes, ce livre invite à repenser la condition spatiale de l'humanité à laquelle elle ne peut échapper sans perte de sens commun.
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Deals de justice ; le marché américain de l'obéissance mondialisée
Antoine Garapon, Pierre Servan-schreiber
- PUF
- Quadrige
- 8 Janvier 2020
- 9782130822134
Corruption, blanchiment, évasion fiscale, contournement des sanctions internationales... Les autorités de régulation américaines traquent ces pratiques chez les entreprises transnationales qui, si elles sont avérées, peuvent entraîner des sanctions considérables : procès à rallonges, mises en causes personnelles, pénalités astronomiques et, plus grave encore, préjudice porté à la réputation de l'entreprise. Devant ces menaces et la perspective de se voir interdire l'accès au marché américain, mieux vaut souvent coopérer en mettant en oeuvre une nouvelle logique. L'entreprise suspectée doit alors renoncer à se défendre judiciairement, pratiquer elle-même des enquêtes internes poussées, s'acquitter d'amendes colossales et mettre en place des processus de compliance lourds et coûteux ; en bref : acheter la paix avec les autorités américaines. Cette justice sans la Justice n'a-t-elle pas le mérite de l'efficacité ? Ne préfigure-t-elle pas aussi un nouveau mode de régulation globale ? N'annonce-t-elle pas un nouveau régime d'obéissance mondialisée où l'on demande à chacun - sujet ou entreprise - de se faire le juge et le dénonciateur de lui-même ? Avec une préface inédite pour l'édition « Quadrige ».
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Hayek ; du cerveau à l'économie
Thierry Aimar, Antoine Garapon
- Michalon éditeur
- 9 Mai 2019
- 9782347016869
« Une époque de superstition est celle où les gens imaginent qu'ils en savent plus qu'ils n'en savent en réalité. En ce sens, le XXe siècle aura été certainement exceptionnellement riche en superstitions, et la cause en est une surestimation de ce que la science a accompli - non pas dans le champ des phénomènes relativement simples où elle a certes été extraordinairement efficace, mais dans le domaine des phénomènes complexes ; car dans ces derniers, l'application des techniques qui ont si bien réussi essentiellement dans les phénomènes simples s'est révélée très déroutante. »
Lorsqu'on ignore sa propre ignorance, cela fait des dégâts. Chacun pense savoir plus et mieux que les autres ; mieux les connaître qu'eux-mêmes ; pouvoir les conduire à leur place vers leurs véritables intérêts. L'intolérance est le produit de cette prétention aux certitudes, qui n'est rien d'autre qu'une croyance et la pire de toutes. Expression même de l'obscurantisme, elle est le socle commun de tous les totalitarismes, avec toutes les horreurs qui les accompagnent. -
Christopher Lasch ; un populisme vertueux
Renaud Beauchard, Antoine Garapon
- Michalon éditeur
- 20 Septembre 2018
- 9782347016661
Peu de sujets de l'actualité contemporaine ne sauraient trouver dans l'oeuvre de Christopher Lasch des explications de fond. Son analyse est d'une puissance critique inégalée parce qu'il évite l'écueil
de ceux qui critiquent le capitalisme contemporain tout en présentant ses dégâts comme le prix du progrès matériel et moral. Chronique de la rencontre programmée entre la fuite en progrès, c'est-à-dire la destruction méthodique au nom du principe de plaisir de tous les piliers de l'ordre bourgeois et la rationalisation de tous les aspects de la vie par la dynamique du capitalisme, la critique du progrès de Lasch est fondée sur l'étude de la personnalité dominante produite par le capitalisme avancé : Narcisse ou le moi minimal.
Au travers des grands thèmes qui traversent la pensée de Lasch - l'ascendance du moi narcissique,
le mirage d'une « science pure de la société », la construction d'un État thérapeutique, la substitution de la méritocratie à l'idéal d'une société sans classe en tant qu'incarnation du rêve américain - l'ouvrage présente un panorama des diagnostics toujours justes de Lasch sur son temps et sur la catastrophe anthropologique du capitalisme de consommation. Il expose aussi la philosophie de l'espérance que Lasch a articulée au travers de l'exploration d'une tradition civique américaine dont la redécouverte offre des pistes au monde entier afin de faire en sorte que la volonté de construire une société meilleure demeure vivace sur les décombres encore fumants de la social-démocratie. -
La prudence et l'autorité ; l'office du juge au XXIe siècle
Antoine Garapon, Sylvie Perdriolle, Boris Bernarbé
- Odile Jacob
- 16 Janvier 2014
- 9782738172488
La justice est en crise. Elle doit aujourd'hui se réformer. Comment en améliorer la qualité, avec des moyens réduits ? Sûrement pas en réduisant ses fonctions ou en se contentant de modifier la carte judiciaire. Pour bâtir la justice du XXIe siècle, c'est plutôt d'une réflexion en profondeur sur les différentes facettes des missions des juges et des procureurs qu'il faut partir. Une telle réflexion permettrait de distinguer ce qui relève vraiment du procès et ce qui serait mieux traité autrement - par les associations, les élus, les avocats et bien sûr les parties elles-mêmes ; surtout, elle revitaliserait notre démocratie en associant mieux les justiciables et l'ensemble de la société à l'oeuvre de justice. C'est ce que propose cet ouvrage, qui ne prétend pas définir ce que l'institution judiciaire devrait être, mais plutôt analyser ce qu'elle est, en s'intéressant aux hommes et aux femmes qui la rendent quotidiennement, à leurs aspirations et à leurs interrogations, en cherchant à saisir au plus près des pratiques concrètes comment s'élabore la décision judiciaire, en rassurant les juges sur le sens de leur office non pas par des solutions techniques, mais en retrouvant le lien perdu avec la justice. Antoine Garapon est magistrat. Il anime l'Institut des hautes études sur la justice et a notamment publié Bien juger, Juger en Amérique et en France, Des crimes qu'on ne peut ni punir ni pardonner, La Raison du moindre État. Sylvie Perdriolle est présidente de chambre à la cour d'appel de Paris, après avoir été directrice de la Protection judiciaire de la jeunesse et présidente de cour d'assises. Boris Bernabé est professeur d'histoire du droit, spécialiste de la justice.
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Cassirer - la politique du juste
Bertrand Vergely, Antoine Garapon, Laurence Engel
- Michalon éditeur
- 1 Mai 1998
- 9782368475898
Lecteur et interprète de Kant en Allemagne entre les deux guerres, il soutient que les tragédies du xxe siècle ont leurs racines dans une crise de la connaissance.Ainsi que l'ont montré Socrate dans l'Antiquité et Kant pour la modernité, l'humanité a constamment le choix entre deux voies. Dépasser ses limites en se prenant pour Dieu. Ce qui conduit à se donner tous les droits en faisant sa loi au lieu de respecter la loi.
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Démocraties sous stress ; les défis du terrorisme global
Antoine Garapon, Michel Rosenfeld
- PUF
- Hors collection
- 5 Octobre 2016
- 9782130787785
La violence terroriste djihadiste telle que nous la connaissons aujourd'hui diffère de la guerre et du crime car non seulement elle viole les lois nationales et les lois de la guerre, mais elle brutalise aussi un accord partagé sur le monde. L'attentat fait voler en éclats l'unité phénoménologique du monde et génère ainsi le défi nouveau d'une hétérogénéité radicale et le sentiment inédit d'une perte de confiance généralisée. Pourtant, c'est en référence à des formes juridiques antérieures que l'on continue de la penser. De là, l'enjeu de forger des concepts appropriés : à la dialectique de la guerre et de l'état d'exception, nous proposons de substituer celle d'une épreuve démocratique qui met sous pression (stress) la Constitution et les institutions. Les armes à opposer au terrorisme ne sont donc pas seulement guerrières, policières ou procédurales. Elles résident aussi dans notre capacité à résister et à cultiver une vertu démocratique : la sérénité, qui n'a pas les mêmes implications pour les institutions et pour les personnes.
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La tragédie Grecque - la scéne et le tribunal
Frédéric Picco, Antoine Garapon, Laurence Engel
- Michalon éditeur
- 1 Février 1999
- 9782368475683
Semblable au tribunal lieu fréquenté par les Athéniens au Ve siècle, la scène est l'endroit où l'on entend chacun dire ce qui lui paraît juste, et les discours des personnages s'opposent et se répondent comme les plaidoyers prononcés à la tribune lors d'un procès. Et l'analogie va plus loin : les thèmes sont les mêmes.
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Merleau-Ponty: La Chair du politique
Myriam Revault d'allonnes, Antoine Garapon, Laurence Engel
- Michalon éditeur
- 1 Mars 2001
- 9782368475911
La méconnaissance de le pensée de Merleau-Ponty est flagrante dès lors que nous sortons du milieu universitaire et académique.
Le propos ici n'est pas de se situer dans la perspective d'un « retour à » ce que Merleau-Ponty aurait lui-même récusé, mais de dégager, dans sa pensée, ce qui nous apprend à voir « le monde de tout le monde », de ressaisir cette étonnante présence aux problèmes de notre démocratie contemporaine. -
Esprit septembre 2017 - Nos paris politiques
Antoine Garapon, Bernard Manin
- Revue Esprit
- 3 Octobre 2017
- 9782372341998
Ce dossier politique prend acte de la rupture introduite par l'élection d'Emmanuel Macron et formule certains paris sur l'avenir de la représentation politique, l'école et l'Etat de droit. La France, selon Anne-Lorraine Bujon et Antoine Garapon, peut devenir un laboratoire démocratique par le réveil de son esprit civique dans ce moment de transition. Lire aussi les pérégrinations de Montaigne en Irak et l'exception espagnole à l'âge de la régression.
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De la mémoire ou de l'oubli. L'amnistie en question(s)
Marc Verdussen, Pascal Bruckner, Vaira Vike-Freiberga, Stéphane Gacon, Sandrine Lefranc, Antoine Garapon, A Elorza
- Académie royale de Belgique
- 4 Avril 2018
- 9782803106394
L'amnistie est une mesure exceptionnelle qui, en effaçant le caractère punissable de certains faits, veut contribuer à apaiser une société en crise ou à restaurer l'unité d'une société déchirée. Quels sont les contours juridiques et les enjeux sociétaux de l'amnistie ? En quoi celle-ci est-elle un acte politique ? Est-elle une forme de pardon ? Implique-t-elle l'oubli ? Toutes les amnisties se ressemblent-elles ? Tous les crimes sont-ils amnistiables ? L'amnistie est-elle compatible avec le droit international des droits de l'homme et le droit international pénal ? Quelle place l'amnistie occupe-t-elle dans la justice transitionnelle ?
Le présent ouvrage examine ces questions, et d'autres, dans une perspective nationale et internationale, mais aussi interdisciplinaire (droit, histoire, philosophie, sociologie, criminologie, psychologie, sciences politiques...). Les différentes contributions qu'il contient interrogent le sens et les limites du pardon et la place de la mémoire dans l'oeuvre de justice.
Auteurs
Marc Verdussen, Pascal Bruckner,
Vaira Vike-Freiberga, Stéphane Gacon, Sandrine Lefranc, Antoine Garapon, Antonio Elorza, Jean-François Delangre, Joël Kotek et Olivier Luminet
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Tracts de Crise (N°17) - Du choc à l'expérience
Arthur Denouveaux, Antoine Garapon
- Gallimard
- Tracts/Gallimard
- 26 Mars 2020
- 9782072910487
« On passe du choc à l'expérience lorsque l'on arrive à mettre des mots sur notre vécu, et donc à le rendre partageable avec d'autres, à le faire entrer dans une relation. Difficile quand l'autre est devenu source de danger et de méfiance, et que le confinement est devenu la règle planétaire. Il nous faut pourtant trouver une relation qui identifie le mal sous sa forme nouvelle, et qui nous permette de se projeter à nouveau collectivement dans l'avenir, bref de renouer avec la politique. » Arthur Dénouveaux et Antoine Garapon
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Les nouvelles sorcières de Salem ; leçons d'Outreau
Antoine Garapon, Denis Salas
- Seuil
- Débats
- 28 Mars 2017
- 9782021367539
En 1692, dans le village de Salem (Massachusetts), vingt-cinq notables sont exécutés pour sorcellerie sur la foi du témoignage de fillettes qui se prétendent possédées. Quelques années plus tard, les autorités reconnaissent leur erreur. Commence alors un long cycle de repentance et d'excuses.
En dépit de tout ce qui les sépare, l'affaire des "sorcières de Salem" a de nombreux points communs avec celle qui fascina la France entière voici quelques mois : l'affaire d'Outreau. Dans les deux cas, les mécanismes de la panique morale jettent une lumière crue sur les croyances et les "grandes peurs" du temps.
Antoine Garapon et Denis Salas dressent ici le portrait d'une époque travaillée par l'obsession de la pédophilie, la foi naïve dans la parole des enfants, une quête sans fin de sécurité, la défiance à l'égard des institutions, le culte des victimes et une culture inquisitoire sans cesse renaissante.