La chute de la maison Usher et autres histoires extraordinaires

Traduit de l'ANGLAIS (ETATS-UNIS) par CHARLES BAUDELAIRE

À propos

Double assassinat dans la rue Morgue, La Lettre volée, Le Scarabée d'or... Les plus célèbres contes horrifiques et fantastiques d'Edgar Allan Poe, maître du genre, traduits par Charles Baudelaire, dans une édition collector illustrée qui s'ouvre avec La Chute de la MaisonUsher, nouvelle adaptée en une série Netflix par Mike Flanagan ( The Haunting of Hill House). Un classique du fantastique devenu une série Netflix Un homme reçoit une invitation à passer quelques jours dans le domaine de son ami Roderick, la Maison Usher. En arrivant, il ressent un profond malaise et trouve son ami dans un état terrible, rongé par un mal mystérieux qui se manifeste par des sensations " extranaturelles ".
Quelques jours plus tard, la soeur de Roderick décède de cet étrange mal et, un soir de tempête, des phénomènes inexplicables et angoissants ponctuent la nuit dans la maison...
Grand classique du maître américain de la littérature fantastique, " La Chute de la maison Usher " (1839), ouvre ce recueil qui réunit une sélection des Histoires extraordinaires et Nouvelles Histoires extraordinaires d'Edgar Poe, dont le nom continue d'évoquer l'énigme et le mystère et qui déploient ses thèmes favoris : la déduction comme un des beaux-arts, le romantisme noir, le fantastique scientifique et la figure de la femme fatale.
Au sommaire :
Double assassinat dans la rue Morgue
La Lettrevolée
Le Scarabée d'or
Manuscrit trouvé dans une bouteille
Unedescente dans leMaelstrm
Révélation magnétique
Morella
Ligeia
Metzengerstein
Le Chat noir
L'Homme des foules
Le Coeur révélateur
La Chute de la maison Usher
Le Puits et le Pendule
La Barrique d'Amontillado
Le Masque de la mort rouge
Le Diable dans le beffroi
Petite discussion avec une momie Ombre
Le Portrait ovale.


  • Auteur(s)

    Edgar Allan Poe

  • Traducteur

    CHARLES BAUDELAIRE

  • Éditeur

    Archipoche

  • Distributeur

    ePagine

  • Date de parution

    25/05/2023

  • EAN

    9791039203593

  • Disponibilité

    Disponible

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  • Poids

    4 793 Ko

  • Diffuseur

    Editis-Interforum

  • Entrepôt

    ePagine

  • Support principal

    ebook (ePub)

  • Version ePub

    3.0.1

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Edgar Allan Poe

La vie d'Edgar Poe fut une longue pérégrination, de ville en ville et de solitude en solitude, dans une Amérique qui ne peut le comprendre.
Fils d'acteurs de tournées, phtisiques et alcooliques, il naît dans une roulotte cahotante. En 1811, il est orphelin et confié à la charité de la bourgeoisie de Richmond. Il est adopté par la famille Allan qui s'installe pour quelque temps à Liverpool: l'Angleterre mystérieuse va impressionner l'enfant et lui donner le goût du fantastique macabre. Il suit des études classiques et littéraires. A l'Université de Virginie, il commence à contracter des dettes de jeu et rompt avec son père adoptif qui refuse de les payer.
En 1833, il connaît un premier succès en remportant un prix à un concours organisé par le Saturday Visitor de Baltimor avec son récit "Manuscrit trouvé dans une bouteille". Il entre au Souther Literary Messenger de Richmond et en deviendra rédacteur en chef en 1835. Mais l'alcool et les drogues le plongent dans des accès de dépression et il perd son emploi. Dix ans plus tard, il publie le Corbeau qui bouleverse le public. Poe connaît alors une courte période d'engouements et de succès mondains. Les dettes et l'alcool le précipitent définitivement dans la déchéance.
Nul ne saura jamais ce que furent les derniers jours de sa vie: on le découvre, le 3 octobre 1849, dans un ruisseau, près de Light Street à Baltimore. Il meurt quatre jours plus tard au Washington Hospital.

"Je n'ai commis qu'une seule faute: je n'ai pas su être heureux. Jamais! Pas même un jour, pas même une heure. La création elle-même, joie des poètes plus sensibles, était pour moi plus angoissante que rédemptrice. La cause première de mon infortune, maintenant, je la connais. J'ai toujours eu peur de la vie. D'une sensibilité exacerbée et malade depuis ma plus tendre enfance, secoué, ébranlé jusqu'au bout par la malchance et la misère, la vie de tous les jours, la réalité quotidienne étaient pour moi un continuel motif de terreur. J'avais l'impression d'être contamment suspendu à la limite des deux royaumes, d'être un enfant à demi mort, enchaîné, de façon incompréhensible, à un spectre nostalgique. L'enfant avait peur des ténèbres; le spectre, de la lumière. L'un et l'autre aspiraient à la mort et la redoutaient tout ensemble. La vie, c'était pour moi l'hallucination, l'ennemie, la condamnation. Chaque fois que je tentais de m'accorder avec elle, j'étais blessé, repoussé; je me faisais l'effet d'un ange voulant s'asseoir à un banquet de monstres. L'amour lui-même ne parvint pas à me sauver, car la femme est une des plus parfaites incarnations de la vie, et j'avais de la vie une indicible terreur." (Le Jugement Universel de Giovanni Papini)

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